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    28/12/22
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2047
Anciennement Las Vegas ▬ Nevada, États-Unis d’Amérique. Les mégacorporations dominent la vie citoyenne et politique tandis que la population goûte les joies des améliorations cybernétiques et autres modifications corporelles. Livrés à vous-mêmes dans la ville de tous les plaisirs, vices et excès vous pouvez ici vivre ; et surtout être tout ce qui vous fait envie !

Bienvenue à Lumopolis, la cité-État où tout n’est que popularité : plus vous avez de followers, plus vous êtes puissants. Allez-vous courir après la gloire ou préférez-vous regarder des hordes d’Icares se brûler les ailes ?
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Helios S. Gallagher
Helios S. Gallagher
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Helios S. Gallagher
Mar 21 Fév - 23:53
@_Syndr0m3


 
Mais toute la tristesse que tu éprouves, toute la rancoeur envers le monde qui t’a arraché cette femme ; tout ça n’est rien face à la douleur et la détresse dans laquelle tu la place. Tu regrettes votre relation, elle se meurt dans l’incapacité à t’aider.

Et si seulement elle savait.

Elle ne détient pas la clef de ton cœur, elle est la clef. A part ça, rien n’a de sens. Tout est mélangé, les sentiments se croisent et se devancent, tu ne sais pas, tu ne sais plus. Quelle est la bonne chose à faire pour la protéger, pour la préserver ? S’il faut creuser ta tombe pour que les larmes ne coulent jamais, alors tu serais déjà sous terre. Il n’y a aucun intérêt à vivre si c’est pour la rendre misérable.

Difficilement tes yeux se lèvent sur les siens, embués, désespérés. Tu regardes avec horreur les dégâts, ceux d’un homme qui ne sait plus retenir son amour, ceux d’une âme brisée qui ne saura jamais sauver ce qui lui reste. Comment pourrais-tu mériter plus qu’elle ? Tu n’es rien depuis son départ, juste un corps sans vie attendant la suite, cherchant à s’en sortir sans réelle raison d’arriver au bout de la chose. Rien ne t’anime, rien ne te fais envie.

À part elle.

Ses doigts glissent de ta nuque jusqu’à ta joue, adoucissent les traces laissées par tes yeux, réchauffent ton essence. Ta propre main glisse le long de son bras, vient se poser sur la sienne, cherchant à ton tour à ce que le froid n’attaque pas ce geste si pur. Son discours se voudrait encourageant, rassurant ; mais il n’est que continuité de ta peine. L’entendre te soutenir, te dire qu’elle fera tout pour te tirer de tes déboires, ceux qu’elle estime ne pas connaitre sans chercher à savoir d’où ils viennent.

Les yeux rouges,
Le ventre noué ;

000
C’en est trop.

Les pensées battantes ne savent plus te donner raison, la part d’égoïsme prend le dessus… Tu te sais faible, tu te sais éperdument amoureux d’elle, les moyens mis en œuvre pour empêcher les travers n’ont fait que retarder l’échéance. Celle où tu abandonnes, celle où tu te laisse aller à tes envies, envies qui plus tard ne rajouterons qu’un peu de noir à une peinture déjà bien entamée.
Alors ta dépouille encore bien trop proche de son être se plaît à sa place, sa voix se perd dans la nuit pendant que ton visage se rapproche dangereusement du sien. Une nouvelle fois vos souffles se mêlent, vos regards se toisent ; avant que tes lèvres ne finissent sur son front, là où elles resteront bien trop longtemps pour un simple bisou, essayant d’y mettre tout l’amour que tu ne peux plus lui donner. Paupières fermées, cœur en sang, l’instant devrait durer éternellement. Mais c’est à nouveau penaud que tu te retires, cherchant maintenant ses iris d’un air désolé ; maintenant toujours ses mains dans les tiennes, l’une sur ta joue.

« Je n’ai pas besoin d’être heureux, j’ai accepté ce qu’il me reste depuis longtemps. Et c’est pas grave, c’est comme ça, l’habitude est une garce. »
dis-tu avant d’enfouir tes lippes dans la paume de sa main, l’embrassant à son tour.

« Tout ce qui m’importe c’est de te ramener chez toi, que tu m'envoies un message pour me dire que tu es bien au chaud dans ton lit et je serai rassuré. Le reste, c’est mon problème. »


Mais c’est plus fort que toi, il faut que tu la prennes à nouveau dans tes bras, ayant goûté à ce fruit défendu depuis bientôt un an, t’en défaire est un calvaire. Tu prends tout ce que tu peux, fais des réserves, ne sachant toujours pas quelle solution adopter.

Rester, et vous anéantir.

Partir, et la laisser vivre.

Mais c’est plus fort que toi, encore une fois, tu ne peux t’empêcher de glisser quelques mots à son oreille, comme si elle n’avait besoin que de ça pour se souvenir.

« Peut-être qu’un jour tu sauras, tu te rappelleras. En attendant, je te ramène, je m’en voudrais que tu attrapes froid à cause de moi. »
dis-tu en t’écartant, essayant de l’inciter à reprendre votre marche. Il se fait tard, la nuit est déjà bien avancée, tu ne veux pas qu’elle tarde trop.
(c) kitty from the moon


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Apolonia W. A.-Werner
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Apolonia W. A.-Werner
Mer 22 Fév - 23:49
@PurePink
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Rien ne suffit, j'ai beau lui montrer à quel point je peux tenir à lui, c'est futile, le cerveau bien trop encombré par toutes les pensées obscures. Je doute que ça ne vienne que de la mort de son chat, même si je ne pense pas qu'il puisse mentir, j'imagine que bien plus pèse sur sa conscience sans qu'il ne soit capable de les verbaliser et ça me tue. J'aimerais savoir ce qui le tracas, faire disparaître tous les maux, peu importe le nombre de pansements arc-en-ciel que je tente de coller à sa peau est arraché aussitôt, laissant les plaies un peu plus à vif qu'elles ne l'étaient déjà. Oui, c'est bizarre, on ne se connait pas depuis longtemps, la vitesse à laquelle on s'est attaché est inexplicable, mais je ne peux déjà plus m'en défaire. Dans son crâne pourtant, la mélodie est une torture à entendre, les cris de désespoir ne savent se faire entendre seulement par ceux qui veulent bien les écouter. La musique n'est pas assez forte pour que j'entende les paroles, pour que je comprenne là où il en est et ce que je devrais faire pour lui.
Parfois, j'ai l'impression qu'il n'y a plus rien à faire, sa main glisse sur la mienne, mais le contact ne me rend pas heureuse, c'est plaisant et à la fois plein de frustration. Le baiser qu'il administre à mon front ressemble plus à des adieux qu'à un au revoir rempli de mélancolie de ne pouvoir voir l'autre plus longtemps. Je suis naïve de croire que je pourrais faire quelque chose pour lui, je n'ai rien, pas les armes pour défendre son cœur, lui-même semble déjà avoir abandonné, me dit qu'il s'est fait une raison il y a bien longtemps. Je me contiens de lui dire que je m'en moque, que la partie n'est pas finie, que son bonheur peut encore éclore malgré ce qu'il semble penser. Jette l'éponge si tu veux Helios, mais je ne le ferais pas, je ne me le pardonnerais pas. Il tente de me convaincre, de me dire que ce qui est important pour lui, c’est que j’aille bien, que je sois rentrée alors qu’il combat le froid tout seul. L’image paraît bien dure après ses aveux.
Un second baiser s’est posé sur ma main, le cœur y est, mais la tête n’écoute pas. Sa phrase tourne en boucle dans ma tête et plus ça va, moins ça ne fait de sens. Une nouvelle embrassade qui semble la fin si prématurée de notre rencontre, de notre chemin ensemble ; non je ne l’accepte pas. Plus les mots sortent de sa bouche, moins j’y vois clair, parce qu’il est mystérieux, semble parler à quelqu’un d’autre à travers mes oreilles, pourtant c’est bien moi qu’il raccompagne. Son corps me quitte, sa main revient à la mienne ; les sensations ne sont plus pareilles. Le compte à rebours a déjà commencé.

— Je t’enverrais un message, je te le promets...

Ce soir et demain ; et tous les jours qui suivront. Je le suis, parce qu’il m’indique clairement qu’il est temps d’y aller, mais même si je sais reconnaître d’ici la devanture de ma maison, je prends tout le temps que je peux grappiller avec lui, serre sa main comme pour la graver dans ma peau. Je ne veux pas qu’il parte, je ne veux pas que cette soirée signe nos adieux, je veux le revoir, je veux le toucher, l’entendre, le voir. Même s’il disparaît de ma vie, je le verrais toujours, au moins tant que le jeu lui volera sa vie, mais c’est égoïste de ma part. Moi qui étais prête à prendre les choses à petits pas, je me rends compte que j’ai finir par courir vers lui, attiré inexorablement vers le soleil. Peut-être s’est-il brûlé les ailes, mais elles peuvent encore recevoir soin et amour, pour qu’il puisse voler de nouveau, briller dans le ciel.
J’ai beau ralentir le temps, la maison arrive bien vite et le temps de le voir partir est imminent. Ma tête semble bien lourde sur son épaule, le cœur brûlant, je n’ai pas su retenir les quelques larmes qui ont glissés sur mes joues le long du parcours. Ressassant le peu de moments qu’on a pu avoir rien qu’à nous, ceux qui me sont si chers alors qu’il est arrivé il y a une semaine à peine. Heureusement, de là où il est, il ne voit rien, je ne veux pas ajouter à sa peine, il en a bien assez… Mon pied frotte doucement le sol, encore hésitante, presque prête à lui dire que je suis plus loin, pour que ça ne s’arrête pas, que ça ne s’arrête jamais.

— Dis-moi juste qu’on se reverra.

Ne me dis pas quand, ne me dis pas comment Helios, dis-le juste. Dis-moi que je ne suis pas encore la seule à y croire, dis-moi que j’ai encore une chance de revoir ce sourire pour moi.

— S’il te plaît.
bettyleg
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Helios S. Gallagher
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Helios S. Gallagher
Sam 25 Fév - 19:44
@_Syndr0m3


 
Le son de sa voix se compare à du sucre pour des oreilles… Tu écoutes chaque mot comme le dernier, questionnant tes songes pour savoir comment il fallait désormais agir pour la préserver. Votre chemin reprend, ta main parle une dernière fois à la sienne, goûte assoiffée à sa douceur.

Jamais plus tu ne seras satisfait.


Tu la sens ralentir, tu ne peux que suivre le rythme, conscient alors que la fin est proche. Bien trop pensif pour remarquer ce qui devrait te perturber plus que votre relation, bien trop détruit pour porter attention à autre chose que celle qui régit tes rêves. Tu ressasses l’année que tu as vécu sans elle, chaque nuit passée à la pleurer, chaque levé sans son corps près du tien. Tout ce qui t’as fait penser à elle au quotidien, tout ce que tu as essayé de faire pour savoir... Les tonalités inexistantes des téléphones, les messages non distribués ; si mis à l’écart que tu n’avais même pas osé frapper à la porte de ses parents. Car s’il y avait eu un problème grave, bien sur qu’ils t’auraient prévenu. Alors peut-être était-ce le choix de leur fille, ils n’ont fait que le respecter.

Alors comment peut-elle être là ?
Ne pas se rappeler de toi ?


Les pièces du puzzle ne s’assemblent pas,
Et pourtant tu commences à comprendre.

Ses pas se font encore plus lents, tu la sens contre toi encore plus proche ; et parce-que sa présence n’est pas déjà une torture, parce-que son retour n’a pas assez ébranler ton nouveau quotidien, elle réussira à t’achever pas ces simples mots. Elle qui est partie sans prévenir maintenant te demande de rester.

Tu t’arrêtes,
La gorge en feu,
Les yeux brûlants.

Qu’as-tu fait pour vivre ça ?

Tu ne réponds pas tout de suite. Dans un premier temps parce-que tu penses connaître la réponse, celle qui fera mal, celle qui brisera encore un peu plus ton cœur et blessera la belle. Dans un second temps parce-que tu n’es pas encore prêt à la laisser partir une deuxième fois…

Ton autre main finalement se rappelle en fouillant la poche de ton jean, touche l’objet qu’une parfaite inconnue t’a aidé à voler pour un fichu défi. Ce serait mentir si tu prétendais ne pas hésiter à vraiment lui offrir, tu lui fais déjà du mal durant tes dernières phrases, pourquoi lui laisser un souvenir matériel alors qu’elle t’oublieras bien plus vite que toi. Mais il le fallait, car égoïstement, tu veux qu’elle garde un souvenir de cette deuxième rencontre, de votre deuxième histoire.
Alors tu attrapes sa main restée dans ta poche contre la tienne, la saisit comme la chose la plus précieuse que tu ne toucheras jamais. Elle n’est pas face à toi, tu t’y refuses, ce serait trop dur… Ton autre main présente la bague, un or magnifique orné par un beau péridot que tu glisses volontairement à son annulaire, espérant que la taille soit la bonne. Un signe que tu lui appartiendras toujours, elle aussi dans un sens. Que le jour où elle laissera quelqu’un d’autre accéder à ce doigt, ce sera vraiment terminé, si ça ne l’est pas déjà.

« J’ai braqué une autre bijouterie, j’ai pensé à te ramener un petit souvenir. »
dis-tu, un sanglot bloqué dans ta voix. Tu ne voulais pas lui dire la vérité, que tu allais probablement prendre tes distances, que tu allais sûrement un jour où l’autre disparaître. Elle ne sait pas de quoi tu es fait, elle ne sait pas ton quotidien rythmé par la drogue et le risque, tu ne veux pas lui offrir ça. Tu ne peux pas.

Et malheureusement,
0000
Tu n’as que ça.

« Comme ça je serai toujours avec toi, même sans être là. »
rien d’un mensonge, tout d’une esquive pour ne pas dire les mots qui blessent. Tu ne veux pas en faire une histoire avec trop de texte, alors tu reprends la marche l’air de rien, comme si ce que tu venais de faire était futile.

000
Car tu abandonnes Helios.
C’est décidé.

Tu arrêtes les frais.
(c) kitty from the moon


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Apolonia W. A.-Werner
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Apolonia W. A.-Werner
Lun 27 Fév - 21:44
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Le silence est atroce, les larmes ne cessent pas de couler sur mes joues, il n’y a qu’une seule chose qui pourrait réussir à me remonter le moral. Malheureusement il n’est pas prêt à faire ce pas là, ni pour lui ni pour moi, il semble déjà avoir pris sa décision, mais je ne peux pas m’y résoudre. Depuis le temps qu’on se parle, je n’ai jamais plus souhaité être auprès de quelqu’un et maintenant tout est sur le point de revenir à néant. Il ne répond pas à ma demande, mais la réponse est limpide : je vais le perdre. Il ne sait pas combien il est apprécié, semble croire que le monde est contre lui et même si certains lui donnaient raison, il ne cherche pas à être contredit.
Sans me regarder, il récupère une bague de sa poche, la glisse à mon doigt, celui qui veut tout dire. La fontaine ne cesse pas, sa voix écorchée m’annonce qu’il a pensé à moi dans une seconde bijouterie, ça devrait être un moment heureux, mais personne n’est content de ce qui est en train de se dérouler. Lui comme moi ne voulons pas que ça s’arrête, alors pourquoi ça semble inévitable ? Pourquoi il a l’air de penser que c’est ce qu’il y a de mieux à faire ? Pourquoi je ne peux pas me résoudre à le voir partir sans être assurée de le revoir ? Mes yeux ne savent pas quitter le bijou qui se trouve maintenant à ma main, alors qu’il me dit que ça sera un moyen pour qu’il soit toujours avec moi, même quand il n’est pas dans les parages, mais ce n’est pas ce que je veux. Il repart comme si de rien n’était, comme s’il ne venait pas de me passer la bague au doigt. Je ne comprends plus. Nos pas nous guident jusqu’au porche, toujours très silencieux, alors que l’envie de le tirer loin d’ici se fait plus pressante. La fin est beaucoup trop proche pour ne pas m’effrayer, lui s’y est déjà fait, l’idée ne m’a même pas traversé l’esprit.

— C’est ici…

Les mots se tordent dans ma gorge, la boule dans ma gorge devenue bien trop épaisse pour que je ne lui réponde quelque chose de plus long. C’est dur de savoir quoi dire pour le faire changer d’avis. Est-ce qu’il existe quelque chose qui le pourrait, dans le fond ? Je finis par relever doucement les yeux sur lui. Si aujourd'hui doit réellement être la dernière fois que l’on se voit, alors je compte bien en profiter jusqu’au dernier instant. Je passe de nouveau devant lui, glisse mes bras contre sa taille, la tête heurtant sa poitrine, récupérant la chaleur qui me manquera quand il sera parti. Je ne sais pas combien de temps cela peut durer, si cela durera à jamais. Mes yeux humides mouillent le tissu de son t-shirt, creusant doucement l’espace entre la fermeture de sa veste et son écharpe. J’aimerais rester là pour l’éternité, partir avec lui pour ne jamais le quitter, mais c’est impossible...

— Je t’attendrais Helios.

À demi-mots, j’essaie de lui faire comprendre que j’ai compris où il voulait en venir, qu’à contrecœur j’accepte sa décision, mais qu’il pourra revenir quand il s’en sentira prêt. Je serais là pour lui quand il en aura besoin, peu importe le temps que ça prendra tant qu’il finit par revenir, cette bague ne quittera pas mon doigt tant qu’il ne sera pas revenu, mais ça, je ne peux pas le lui dire. C’est égoïste de vouloir le retenir alors que tout semble déjà fixé dans son esprit, quand bien même je respecte sa décision, c’est dur de ne pas aller à contrecourant. Mes bras le serrent un peu plus, profitant peut-être pour la dernière fois de l’odeur de la forêt.

— Prends le temps qu’il te faut.
bettyleg
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Helios S. Gallagher
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Helios S. Gallagher
Lun 27 Fév - 23:17
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Et puis ça te frappe, beaucoup trop soudainement ; beaucoup trop violemment pour les montagnes russes déjà bien avancées. Elle n’a pas répondu à ton geste, à simplement repris la marche en cœur avec toi quand tu as voulu passer à autre chose, cherchant à la mettre rapidement au chaud et en sécurité. Tu ne t’attendais pas à ça, sans vraiment réfléchir à ce à quoi tu t’attendais. Par habitude tu l’avais suivi, tu savais à quoi ressemblait l’entrée de sa maison, ça n’avait donc pas d’importance de regarder où tu allais, te concentrant simplement sur tes émotions.

Mais ça,
ce n’était pas sa maison.

Où l’était-ce, finalement ?

Tu ne sais plus,
tu n’arrives plus à réfléchir.

Chaque pas en avant sont deux en arrière, quand tu penses comprendre la vie te ramène douloureusement sur terre, à croire qu’il ne fallait juste pas essayer de savoir, juste subir. La réponse la plus simple serait qu’elle a simplement déménagé, pourtant tu ne peux t’enlever cette sensation qu’il y a plus, comme pour te prouver que rien de son départ n’a été volontaire, pour te prouver que peut-être il y avait de l’espoir dans ce bourbier.

Ce même espoir que tu piétine depuis quelques minutes.
Comme ses efforts, comme ses raisons de rester à tes côtés.

La tour de Dieu n’en finit plus de s'effondrer, l’orage s’acharnant délibérément sur elle ; détruisant chaque lien entre les pierres, chaque pilier lui permettant de tenir debout. Et quand elle sera à terre, l’orage continuera de gronder, inlassablement. Ses bras autour de ta taille, son visage contre ta poitrine, le calvaire des larmes que tu provoques ; la conclusion des retrouvailles que tu n'espérais plus. Tu te sens si coupable, si faible face à sa peine, monstrueux de faire pleurer celle qui apporte douceur à ton être et air à tes poumons.

Et tu aimerais la prendre dans tes bras, tu aimerais poser ta tête dans ses cheveux, cracher les mots qui se meurent sur ta langue ; seulement tu sais à quel point il serait encore plus difficile de lui faire tes au revoir. Ta mâchoire serrée, tes yeux embués, n’a-t’elle pas fini de planter du velours dans les entrailles de ton âme ? Tes doigts tremblent, ton regard vers le ciel, combattant le besoin de la serrer contre toi, de lui dire que tout ira bien. Qu’elle t’oubliera un jour, qu’elle passera à autre chose. Et tant pis si toi tu dois la pleurer, tant pis si de ton côté la vie n’a plus saveur, tant qu’elle est heureuse.

Elle t’attendra.

Tu dois prendre le temps.


Mais le temps ne changera pas qui tu es.

Tu iras alors chercher son menton, ramenant son front à tes lèvres une nouvelle fois après avoir effacé quelques larmes de ton autre main. Tu devrais avoir honte de la faire pleurer Helios, alors qu’elle ne cherche pas à te blesser, juste à t’aider comme elle le peut. Tu la trouves étrangement belle, les cils mouillés par la mélancolie, les joues rougeaudes, mais encore une fois qu’à-t-elle à envier aux autres femmes ?

Il faut partir Helios.
Il est l’heure.

Ton regard croise le sien une dernière fois quand tes doigts glissent de sa peau, regagnant ton corps, brisant la proximité que vous n’arriviez plus à empêcher. Tes mains cherchent rapidement tes poches, cherchant à les empêcher de la saisir, de la ramener à toi, encore, inlassablement.

Le regard assombri, les larmes n’arrêtant plus leurs chemins, tu resteras quelques secondes face à elle en cherchant le courage de stopper votre histoire. Ce que tu arriveras enfin à faire lorsque tu quitteras ses pupilles, impuissant face au chagrin qu’elle tente de te partager. Tes pieds descendront du porche, franchiront les quelques marches, avant de regagner le bitume froid sans te retourner.

Sans t’arrêter.

Tu avances bêtement, marche en catastrophe, cherche à t’éloigner comme tu le pouvais de ton futur incertain en pensant que tu serais capable d’y retourner, sachant que ce n’est pas la solution à prendre.

Tes yeux ne cessent leurs pleurs,
les étoiles ne savent te consoler,
la lune ce soir ne t’attire plus.

Tes sanglots inaudibles chantent désormais dans les rues, n’arrivant plus à les retenir. Les quelques personnes que tu croises te prennent pour un fou, pour un alcoolique ; tu n’y prête aucune attention. Tu as perdu la femme de ta vie une fois, tu viens de la perdre une seconde fois, comme si la première déchirure n’avait pas était suffisante, comme si le destin éstimait qu’il fallait encore te faire comprendre qu’elle ne t’es pas déstiné. Comme si l’année passée sans elle n’avait pas suffit à te faire comprendre le fossé entre vous.

Tu rentres finalement chez toi, Hadès te vanne en pensant que tu as passé la nuit dans les bras de quelqu’un, tu ne réponds pas. Il n’a pas tort, il n’a pas totalement raison. Ta chambre semble le meilleur endroit à rejoindre, alors tu te presses, gagne ton lit en te jetant sur celui-ci.

Des secondes coulent où tu restes immobile,
silencieux.

Tu réfléchis.
Cherche.


Puis tu libères la tristesse, la colère, la rage. Tu hurles, visage dans ton oreiller, laisse les sentiments enfermés se déverser dans la nuit noire. Où est la fin de cette affreuse aventure ? Tu pleures, cris, serre tes draps entre tes doigts, quand tu aurais préféré y croiser les siens. Ta respiration est difficile, saccadée, tu t'étouffes presque. Rien n'arrête la tristesse, rien n’arrête le désespoir.

Tu regrettes.
Tu t’en veux.

Tu penses aux derniers mots,
ceux que tu as glissé à son oreille avant de partir.


« Ne m’attend pas. »
(c) kitty from the moon


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