Nombreux sont ceux qui avaient prévenu du désastre que l’humanité vivrait si elle ne s’occupait pas du réchauffement climatique. Les conséquences de ce dernier ont été plus dramatiques que prévu, rasant jusqu’au presque néant les ressources naturelles de la Terre. Destruction accélérée par la surpopulation, les pays du monde entier ont mis trop de temps à arrêter la machine et en 2031 c’est le drame : il ne reste plus assez de ressources pour subvenir à l’entièreté de la population, malgré la technologie ayant évoluée. Il faut choisir entre ceux qui méritent encore sa place sur la planète et les vulgaires cafards qui rongent la société sans rien apporter en retour.
Chaque habitant de tout âge, après ses 5 ans, est équipé d’une puce permettant de connaître toutes les données importantes d’une personne, de son passeport au permis de conduire en passant par le casier judiciaire ou encore votre dernier bulletin de paie. Toute votre vie dans un mini processeur intégré à quiconque jonche le sol terrestre. Les réseaux sociaux ont alors pris une ampleur plus grande. Tout le monde est maintenant sous le joug de la note que lui donnera son voisin, chaque infraction, chaque injure peut être néfaste à la popularité.
Si pendant des années la popularité pouvait avoir un impact sur une personne, ça n’était en rien comparable avec ce qu’il en est advenu. Vos avantages sont maintenant définis par votre statut de popularité, votre note de citoyen ; toute votre vie sera régie par celle-ci, des emplois auxquels vous pourrez avoir accès ou encore vos soins médicaux. Si par malheur votre note finissait par être trop basse, vous seriez considérés comme des parias et donc envoyés manger les pissenlits par la racine.
Plus les années ont passé et plus les conséquences ont été éprouvantes pour la population. Est alors arrivé ce que nous redoutions le plus, l'espace et les ressources s'amenuisant, les plus populaires réussiront à se frayer un chemin dans les microcosmes qui ont amèrement été renommés districts, les moins chanceux eux, ont été laissés à l'abandon dans ce qu'on considère aujourd'hui comme les bidonvilles. Là-bas, les chances de survies sont critiques, les ressources y sont bien maigres par rapport à la population y vivant.
La peur d’être rendus trop peu populaire et d’être envoyé dans les bidonvilles en a rendu la population paranoïaque, quand bien même, la vie dans les districts n’est pas la plus à plaindre. Dans cette société suintant le transhumanisme, il n’a pas fallu longtemps pour que les androids, toujours présents dans notre société, ne soient remplacés par des améliorations destinées à l’homme. Sont alors arrivées des technologies aussi bien à but défensif qu’offensif. Les plus fous iront même jusqu’à se faire greffer des armes. Tout le monde se prépare pour ne pas être le prochain à disparaître.
Mais comme les autres… Leur temps est compté.