Nous sommes le 28/12, TIME LIMIT ouvre officiellement ses portes ! Vous pouvez dors et déjà vous inscrire, débuter la création de votre personnage et nous rejoindre sur le discord ! Avec ceci nous vous annonçons que 4 prédéfinis et 3 scénarios sont disponibles, chacun avec leur lot d'avantage, n'hésitez pas à aller y jeter un coup d'oeil !
28/12/22
Une nouvelle annonce est disponible ! Trois nouveaux scénarios et un prédéfini ont été ajoutés, ainsi que de nouveaux défis et upgrades. Pensez cependant à aller la lire pour pouvoir vos recenser avant le 9 avril en cliquant ici !
26/03/23
Fermeture temporaire du forum. Plus d'explications ICI !
Plus qu'une upgrade en soit, le drone de cargaison est un véritable moyen de locomotion à part entière. Celui-ci est tellement imposant qu'il est obligé d'avoir sa propre place dans un garage et permet à son utilisateur de se déplacer librement dans les rues de Lumopolis.
date inconnue— Ancien paramédic dans l'armée
date inconnue— Ash change vite de voie et apprend la programmation en autodidacte
date inconnue— A détourné un drone de transport de cargaison pour son usage personnel
date inconnue— A commencé à filmer les défis des Players et Prisoners contre rémunération
2046-2047— Revend régulièrement les images où les Players décèdent à D-VICE pour se faire du fric facile pendant que l'appli couvre ses traces.
Permet de de cacher son apparence en une bouillie de pixels à toutes caméras ou toute personnes dotées d'une puce. Elle peut également choisir de se rendre visible auprès de ceux qu'elle souhaite.
date inconnue— Naissance dans un bidonville du Mexique.
date inconnue— Naissance de Jared, son petit frère, dans un bidonville du Mexique.
2023; date flexible— Adoption de la fratrie par un riche politicien de l'état de New York.
2023-2040— Les enfants McMiller évoluent dans la haute société américaine, Orlane s'adaptant très bien au Monde de faux-semblants et de luttes d'influences
2040— Le père McMiller tombe dans un scandale qui ruine sa réputation et sa carrière. Orlane se forme alors en informatique et devient hackeuse pour gagner sa croûte -et de l'influence. Elle développe ainsi son brouilleur visuel pour cacher son identité La même année, Orlane trafique la puce de Magnus Werner. L'opération rate, et au lieu d'être simplement caché du réseau, l'autrichien peut copier les infos biométriques de tous les gens qu'il croise. Par sécurité, la mexicaine s'assure que Magnus ne peut pas recopier les données de sa puce à elle.
2041— Mieux rodée à la modification d'upgrade, Orlane crée le transformateur vocal de Jared.
2045— Orlane est approchée par une organisation voulant monter une nouvelle application coopérative: D-VICE. Séduite par le projet, la Hackeuse commence à programmer pour l'application. Toujours prudente, elle travaille à distance et via son pseudo; ne divulguant aucune info personnelle à l'organisation.
2046— Quand BlackSwan lui demande de griffer la puce d'Apolonia Werner, Orlane accepte: avoir quelqu'un chez D-VICE qui lui doit une aussi grosse faveur ne peut que lui servir.
2046— Quand deux mois après le lancement de D-VICE, l'organisation demande à Orlane de taire les décès dus à l'appli en plus de trafiquer le casier de Prosperity pour y ajouter des crimes qu'elle n'a pas commis, la mexicaine refuse et quitte D-VICE. En partant, elle offre anonymement à Prosperity son projecteur holographique, espérant permettre à la jeune femme de regagner plus facilement sa liberté
2047 — Orlane continue à bosser dans l'ombre pour rectifier les torts de D-VICE, et ses upgrades et implants griffés sont devenus quelques uns des trésors les plus recherchés du marché noir. A ce jour, seul Jared McMiller alias Sentinel connaît le visage et l'identité d'OrLayzOn.me.
Les quatre bras qui composent le dispositif lui servent aussi bien à être dévastateur que précis. Il doit se servir de ses bras en permanences pour se soutenir à cause du poids de ces derniers. Son énergie est vite drainée par la fatigue que son corps et ses nerfs accumulent poussent le porteur à prendre des pauses plus régulières.
Réputé pour être l'un des médecins les plus respectés de sa génération d'un point de vu militaire.
Envoyé au front en 2034 pour sauver un maximum d'homme après qu'il se soit fait greffé les quatres bras métalliques qui composent maintenant son squelette.
Ses yeux ont été opérés de force car il a reçu des éclats d'obus qui lui ont fait perdre la vue lors d'une de ses missions. Il porte des lunettes pour cacher ce qui lui sert à voir aujourd'hui.
Après avoir été rapatrié, il arrête complètement sa carrière, se met à développer des upgrades dans son atelier et au fur et à mesure, il a fini par développer son marché.
Aujourd'hui il passe plus de temps à étudier la possibilité des upgrades demandées par le gérant du marché noir, mais il lui arrive encore de travailler au black pour installer des upgrades sur des clients prêts à en payer le prix.
Permet de transformer sa voix à volonté et par extension de reproduire celle de n'importe quel individu. L'utilisateur ne peut toutefois pas réellement copier la voix, il ne pourra que tenter d'imiter celle-ci par ce qu'il a pu entendre.
date inconnue— Naissance dans un bidonville du Mexique où il apprend à se débrouiller -set surtout à voler avec sa grande sœur Orlane.
2023— Adopté avec Orlane dans la grande famille McMiller par un père politicien.
2023-2040— Élevé dans la haute société New-Yorkaise, Jared s'y adapte beaucoup moins bien que sa sœur. Brillant à l'école, le mexicain a cependant en sainte horreur le Monde de faux-culs et de petites frappes dans lequel il évolue. L'enfant enchaîne donc les quatre cents coups, au grand dam de son paternel et sa grande sœur. Il collectionne presque les métiers, allant de barman à mécanicien en passant par athlète de parkour semi-professionnel, pilote de course ou encore pilote de voltige et instructeur de parachute.
2041— Orlane lui installe un transformateur vocal préparé par ses soins.
2046— Véritable adrenalin junkie, Jared est immédiatement séduit par le principe de D-VICE et s'inscrit extrêmement vite.
2047 — Jared nourrit une rivalité aussi comique que virulente avec Kaiserr, au point de vouloir, pour enfin assurer sa supériorité en tant que Player; accepter un défi top1. Sentinel le réussit, et entre dans la légende en tant que premier Player ayant réussi un défi top1. Jared est aussi la seule personne à Lumopolis qui connaît la véritable identité d'OrLayzOn.me. En même temps, c'est sa grande sœur. Ça aide.
Humain dont la conscience a été, dans son intégralité, téléchargée dans sa puce biométrique. Celle-ci a ensuite été intervertie avec celle d’un androïde. Bien que la conscience puisse se servir du corps, ce dernier est néanmoins toujours bloqué par les 3 lois d'Asimov. Upgrade personnalisée: Insensibilité à la douleur. L’insensibilité à la douleur inclut aussi toutes les sensations désagréables comme les brûlures, nausées et autres désagréments. Elle n’empêche cependant pas le corps d’androïde de subir des dégâts.
Humain dont la puce est défectueuse, impossible pour lui d’être repéré par aucun élément biométrique. Mieux, même: Avec le défaut de fabrication de la puce, il est possible à son possesseur d’importer des données biométriques depuis n’importe quelle autre puce. Upgrade personnalisée: copycat biométrique. Pour fonctionner, le copycat biométrique doit avoir un accès direct à la puce qu’il copie. Il faut donc soit un contact direct avec la puce de l’autre personne, soit télécharger les données via un lecteur de puces.
Humain qui s’est vu proposé de travailler pour D-VICE en s’occupant des players ayant décidé de moufter. Ici, les balances vivent la vie dure et le chien de chasse est là pour vous la faire vivre. Profiling et tortures seront les armes principales de celui qui viendra réduire au silence ceux qui ont trop voulu en dire. Upgrade personnalisée: fléchettes tranquillisantes. Permet d’assomer quasiment n’importe qui pendant deux bonnes heures.
L’idol à la voix d’ange, la coqueluche des fans et des médias! Personne ne résiste à ses vocalises, et certains disent même que sa voix peut vous ensorceler… Upgrade personnalisée: prothèses vocales sirène (séduire par des paroles trompeuses et flatteuses). La Loreleï doit utiliser sa voix directement pour faire effet: un enregistrement ne fonctionne pas; cependant un contact visuel direct comme lors d’un concert, par exemple, peut suffire à ensorceler la foule.
Humain travaillant dans la police et qui enquête personnellement sur D-VICE après avoir entendu de nombreuses personnes en parler. Les rumeurs ne l’ont pas laissé de marbre, il a décidé de mettre les pieds dans le plat. Même si ses collègues ne le suivent pas du tout sur cette affaire, il utilise tout son temps libre pour comprendre ce qu’il se passe dans les rues de Lumopolis. Upgrade personnalisée: Détecteur de mensonge. Utilisable uniquement à proximité de la cible, impossible de l’utiliser sur plusieurs personnes en même temps. Pour que le détecteur puisse fonctionner, il faut que la question ai été posée par l’utilisateur, impossible donc de vérifier une information lancée à l’improviste.
Vous avez toujours fait fortune, la négociation n’a aucun secret pour vous et votre charisme est à toute épreuve… C’est donc tout naturellement que vous êtes à l’origine du marché noir de Lumopolis. C’est vous qui décidez qui vend et vous gérez ce business d’une main de fer. Vous êtes reconnu par les acheteurs et vendeurs bien que discret et vous êtes activement recherché par la police. Upgrade personnalisée: Surchargé. Armé jusqu’au bout des dents avec l’un des prototype aboli de Sandevistan. Deux énormes fusils attaché directement aux cuisses, l’équivalent d’un 9mm sur un avant bras, ainsi qu’une lame de combat rétractable au niveau du poignet.
D-VICE vous fait assez confiance pour mettre en péril les recherches des forces de l’ordre sur l’organisation que vous cherchez à protéger. Brouillage de piste, rapports bidons écrits pour menacer les prisoners, tout est un bon moyen pour que votre emploi soit en sécurité. Peu importe ce qui concerne la véritable justice: la seule chose qui importe c’est ce que ça rapporte. Upgrade personnalisée: Passe Partout. Aucune serrure ne lui résiste, rentrer dans un bureau fermé pour y glisser de faux indices pour incriminer quelqu’un d’autre est devenu simple. Les verrous mécaniques ne nécessitent que quelques secondes en insérant son doigt au niveau de la serrure, les verrous électroniques quant à eux n’opposent aucune résistance. Les seuls systèmes de verrouillage qui s’opposent à lui sont les scanners rétiniens ou à empreinte digitale.
Vous n’avez pas été engagé par D-VICE pour votre pacifisme ou votre bonté de cœur… Non, car c’est vous qui êtes en charge de la surveillance des players et prisoners. Si l’un d’eux cafte, vous n’êtes qu’à un ordre d’envoyer un nettoyeur lui régler son compte. Upgrade personnalisée: Piratage sans limite. Votre puce peut se connecter à n’importe quel serveur informatique sans encombres, passant à travers n’importe quelle barrière de protection, vous permettant entre autre de vous connecter aux caméras de surveillance de Lumopolis.
Apolonia
disponible
Helios
disponible
LUMOPOLIS
2047
Anciennement Las Vegas ▬ Nevada, États-Unis d’Amérique. Les mégacorporations dominent la vie citoyenne et politique tandis que la population goûte les joies des améliorations cybernétiques et autres modifications corporelles. Livrés à vous-mêmes dans la ville de tous les plaisirs, vices et excès vous pouvez ici vivre ; et surtout être tout ce qui vous fait envie !
Bienvenue à Lumopolis, la cité-État où tout n’est que popularité : plus vous avez de followers, plus vous êtes puissants. Allez-vous courir après la gloire ou préférez-vous regarder des hordes d’Icares se brûler les ailes ?
Bienvenue à Lumopolis en 2047, la cité-État où tout n’est que popularité : plus vous avez de followers, plus vous êtes puissants. Allez-vous courir après la gloire ?
Toi, ici ? Comme c'est étonnant ! || Ft. Helios S. Gallagher
Effy V. Chapman
Popularité : 15000
Gif :
Onyx : 72
Occupation : Etudiante en droit
Faceclaim : Yae Miko - Genshin Impact
Pronoms : She/Her
Trigger Warning : //
Double Compte : ////
Upgrades & Inventaire : Oubli - Permet d'effacer la mémoire récente (sur cinq minutes) en piratant une puce proche d'elle.
Effy V. Chapman
Mar 4 Avr - 23:22
@pinktroubles_
Toi, ici ? Comme c'est étonnant !
Trois soirs. Cela faisait trois soirs qu’elle enchaînait les bars. Make-up impeccable, yeux soulignés de noirs et bouche vermeil, tantôt une robe bleu nuit, tantôt une robe blanche à lacets ; ce soir-là, une robe noire dévoilant son dos, épousant les courbes de son corps. Cela faisait trois soirs qu’elle espérait le croiser. Elle ne savait même pas comment l’aborder. Elle avait fait la liste de toutes les choses qu’elle voulait lui dire, de tout ce qu’elle avait sur le cœur mais, à chaque fois qu’elle récitait mentalement son discours, quelque chose sonnait faux. Quelque chose clochait. Trois soirs. Cela faisait trois soirs qu’elle désespérait, devant son verre qu’elle n’osait même pas entamer, qu’elle repoussait les soupirants avec un sourire et une moue désolée – elle n’avait pas la tête à faire la poupée.
C’était ridicule. Elle était ridicule. Comment avait-elle pu se laisser entraîner dans cette idée saugrenue d’écumer les bars pour le retrouver ? Ça faisait carrément stalkeuse. Givrée. Désespérée. Effy soupira. Elle ferma ses yeux un instant, se pinçant l’arrête du nez alors qu’elle essayait de reprendre ses esprits. C’était peine perdue. Autant rentrer et garder un semblant de dignité. Elle s’écarta du comptoir, faisant crisser son tabouret sur le sol et s’apprêta à tourner les talons quand … Son cœur manqua un battement. L’espace d’un clignement de paupières, c’était comme si le monde s’était arrêté de tourner. Comme si tout s’était figé. Il était là.
Elle était à moitié en train de descendre de son perchoir, stoppée en plein élan, dans une position peu flatteuse. Elle hésitait. Est-ce qu’elle devait … ? Est-ce qu’elle pouvait … ? Ce n’était pas si dingue après tout. Ce qui était dingue, c’était plutôt ce que lui faisait non ? S’être inscrit à ce jeu stupide, relever des défis donnés par de parfaits inconnus pour de l’argent, c’était ça, le truc givré. Décider que sa vie s’était arrêtée lorsqu’une amourette s’était stoppée d’un coup et tout reprendre comme si de rien n’était, c’était ça, le truc cinglé. Il fallait qu’elle le lui dise, puisqu’il ne semblait pas s’en être rendu compte. Au diable la dignité. Elle descendit finalement du tabouret pour se diriger vers lui. Elle secoua la tête pour faire danser ses boucles roses autour de son visage, pour se donner un peu de contenance, pour se gonfler d’assurance. Elle faisait ce qui était juste, n’est-ce pas ?
Pourtant, lorsqu’elle arriva à sa hauteur, elle aurait voulu laisser ses jambes se dérober sous elle. Elle aurait voulu laisser la terre s’ouvrir et l’engloutir. Elle pouvait encore faire demi-tour, il ne l’avait pas encore vu. Elle pouvait encore s’enfuir, avant qu’il ne tourne la tête. Et ce fut trop tard. Ses yeux s’étaient posés sur elle. Les dés étaient jetés. Au diable la dignité. Se gorgeant un peu plus de confiance, elle lui adressa un demi sourire. Elle n’était pas certaine de la façon dont ça devait se passer. C’était toujours un peu bizarre de reparler à un ex, non ? Encore plus lorsqu’on essayait désespérément de provoquer une rencontre depuis trois soirs.
« Bonsoir. Helios. »
C’était un peu plus sec qu’elle ne l’aurait pensé. Elle avait l’impression qu’elle était en train de se présenter à un examen sans avoir préparé ses fiches. Et maintenant ? Elle n’allait pas rester plantée là comme un piquet. Se détendant quelque peu, elle prit place à côté de lui, faisant signe au barman un peu plus loin. Elle se retourna vers le jeune homme, essayant de ne pas paraître trop étrange.
☽ INVENTAIRE ☾
- Clopes, briquet
- Clefs du shop
- Mort subite
- Karambit
Helios S. Gallagher
Mer 5 Avr - 23:32
@_Syndr0m3
Dit-on que le rouge fait partie des couleurs fortes. Pourtant tu n’as que du rose dans les yeux.
L’écran de ton téléphone face à la table, tu refuses de regarder les derniers messages reçus. Tu te refuses de voir le mal que tu fais, endossant une nouvelle fois le rôle de l’antagoniste en pensant bien faire.
Que tu ne répondes pas à Apolonia est une chose. Votre dernière rencontre était haute en émois, bien trop lourde sentimentalement parlant pour que tu puisses en ressortir en un seul morceau. Tu n’en es d’ailleurs qu’encore plus brisé, encore plus à la recherche de réponses qu’avant… Et depuis, plus rien. Vos chemins se sont une nouvelle fois séparés, de ton grès, alors que tu lui as toi-même demandé de ne plus jamais lâcher ta main. L’odeur des pommes est loin, le vert n’a plus son pareil quand il n’est pas dans ses yeux, la vie n’est qu’encore plus fade. Vos lèvres se sont effleurées, vos esprits ont cru se retrouver. Mais vraiment tu n’es toujours qu’un inconnu ; au mieux un très bon ami, mais en tout cas pas celui qui a partagé une année de sa vie. Et depuis tu l’évites, tu fuis les conversations, croyant à nouveau dur comme fer que tu ne ferait qu’attirer le mauvais œil sur elle.
Que tu esquives Lady, c’est une autre partie. Tu viens de la rencontrer, vous n'avez pas fait que compter les fleurs ensemble. Elle est drôle, attentionnée, du genre à se donner corps et âme dans ce qu’elle entreprend. Ça fait peut-être une semaine qu’elle a officialisé ce que vous êtes ; quelques jours pour toi que vous fricoter, sans plus. Oui, elle a tout pour plaire et elle est aisée dans sa vie.
000
Mais ce n’est pas Apolonia. Et la route sinueuse vers ton cœur est empreinte de rose.
Car si la situation n’était pas déjà assez difficile pour toi, il a fallu que tu laisses la rousse se frayer son chemin dans ta vie, la laissant poser ses affaires alors qu’il n’y a plus de place. Tu sais qu’elle regarde tes défis, tu te doutes donc bien qu’elle l’a vu.
000
Et ça te ronge.
00000000
Ça te bouffe.
Ça te bouffe jusqu’à l’os d’essayer d’imaginer ce qu’elle en pense, de savoir si elle en souffre. Tu ne te pardonnes déjà pas de t’être laissé revenir dans sa vie bien posée, de tâcher son petit quotidien pastel avec ton encre noir… Il fallait en plus que tu remues le couteau.
00000000000000
L’antagoniste.
00000000000000
Le vrai.
L’ambre dans ton verre brille bien plus que le tiens, iris insipides, vidés de toute lueur. Ce n’est plus ton genre de sortir, tu as trouvé -depuis longtemps- bien plus attirant que la boisson pour porter ta carcasse. Ou l'alourdir. Mais depuis l’incident à l'hôpital, tu as rancœur à avaler ne serait-ce qu’un antalgique. C’est donc seul ce soir que tu as décidé de passer la soirée, refusant d’affronter le regard inquiet d’Hadès.
Pourtant c’est un tout autre personnage que tu affronteras ce soir. Elle aussi faite de rose. Une fleur déjà goûtée qui vient vers toi, une fleur dont tu peux compter les épines de ta place au fur et à mesure qu’elle s’approche... Tu soupires avant qu’elle n’arrive, n’essaye même pas de cacher tes œillades vers ce corps que tu as un instant envié ; que tu as quelques fois touché. La coïncidence est moche, malvenue, mais tu ne te fermeras pas à la discussion.
Tu prends soin de finir ton verre. Quand même. Pour le courage.
Tu ne lui en as jamais voulu de t’avoir quitté. Elle est la première à t’avoir tendue la main quand tu as commencé ta chute, quand tu as commencé à t’intéresser aux mauvaises choses, à comprendre que quoi qu’il arrive Apolonia hantera toujours tes pensées. Tu as eu des sentiments pour elle, oui. Ils n’étaient pas assez forts pour évincer la muse, mais ils t’ont fait croire un instant qu’un nouveau chapitre pourrait être entamé.
Avant la chute.
T’as un peu honte. Parce-que t’es pas mieux qu’avant, T’as toujours des cernes, une peau blanche.
Tu lui donnes raison d’être partie.
« Bonsoir Effy. »
dis-tu un peu forcé, comme essayant de cacher la fatigue des derniers jours. Tu n’y arrive pas, mais tu aimes croire que tu es un bon acteur.
Elle partage la banquette, s’installe à tes côtés. Tu ne la regardes plus dans un premier temps, essayes de réaliser qui vient de s’asseoir à côté de toi, espère qu’elle évitera les sujets encore sensibles et les questions sans réponse.
« Plus rien pour le moment, mais ça ne saurait tarder. »
Et effectivement un serveur s’approche, tu redemandes la même chose. Un bourbon pur. C’est raffiné et ça tape bien sur la longue, donc c’est parfait pour paraître normal tout en se mettant une mine. Tu la laisses prendre ce qu’elle veut, souligne ses mots ; se rappelle de sa voix et de ton prénom dans sa bouche. Ton cœur s’enfonce un petit peu plus dans ta poitrine.
Nerveusement, tes doigts tapent la table. Tu ne te résous pas à lui offrir un regard.
« Qu’est-ce que tu deviens ? »
Ça semble une éternité, pourtant ça ne fait que quelques mois. Mais tu as arrêté de compter les jours depuis un moment, ce n’est plus intéressant quand on se rend enfin compte que le temps ne répare pas les blessures.
(c) kitty from the moon
Effy V. Chapman
Popularité : 15000
Gif :
Onyx : 72
Occupation : Etudiante en droit
Faceclaim : Yae Miko - Genshin Impact
Pronoms : She/Her
Trigger Warning : //
Double Compte : ////
Upgrades & Inventaire : Oubli - Permet d'effacer la mémoire récente (sur cinq minutes) en piratant une puce proche d'elle.
Effy V. Chapman
Jeu 6 Avr - 16:07
@pinktroubles_
Toi, ici ? Comme c'est étonnant !
Il ne la regardait même pas. Est-ce qu’elle avait fait tout cela pour rien ? Non, elle n’irait pas jusqu’à dire qu’elle s’était faite belle spécialement pour lui. Mais elle ne pouvait pas nier non plus qu’elle avait apporté un soin tout particulier à sa tenue et son maquillage. Et puis quoi ? C’était donc cela ce qu’elle représentait pour lui désormais ? Il n’était même plus capable de la regarder dans les yeux ? Il ne voulait même pas lui accorder au moins ça ? Elle était tombée si bas dans son estime pour qu’il ne la regarde même plus ?
Leur interaction fut interrompue par le serveur qui s’interposa entre eux. Helios commanda un bourbon pur. La jeune femme ne put s’empêcher de froncer le nez à l’évocation de l’alcool. Il avait toujours été porté sur la boisson. Sur la boisson et sur tout ce qui pouvait se prendre avec. Elle se remémorait, la boule au ventre, certains soirs où elle l’avait trouvé dans des états à la limite de l’inconscience. Elle se souvenait très bien du goût de l’angoisse sur sa langue, son odeur, son estomac retourné, ses méninges s’agitant à cent à l’heure pour essayer de trouver une solution pour le dégriser. Pour lui faire reprendre pieds dans la réalité. Elle chassa ses mauvais souvenirs en un hochement de tête, avant de commander un cocktail. Sans alcool, bien évidemment.
« Un virgin mojito s’il-vous-plait. »
Effy le savait. Elle le sentait. La situation était devenue bizarre. Elle n’aurait peut-être pas dû venir le voir. Elle n’aurait peut-être pas dû le chercher depuis trois soirs. Mais c’était trop tard. Elle était là désormais, assise sur la banquette juste à côté de lui. Et voilà qu’il tapotait ses doigts sur la table. Nervosité, j’écris ton nom. Et voilà qu’il lui posait cette question bateau. Qu’est-ce que tu deviens ? Sérieusement ? Il ne trouvait que ça à lui dire ? L’anxiété le disputait à la colère, sous la crinière rose. Son estomac se tordait dans tous les sens, comme s’il essayait de s’échapper et, en même temps, elle sentait poindre le rouge à ses joues.
Ce qu’elle devenait ? Elle n’arrivait pas à le chasser de ses pensées. Elle n’arrivait pas à oublier la saveur de ses étreintes, de ses baisers, de sa langue parcourant son corps. Elle n’arrivait pas à se résoudre, à se dire que tout était fini, qu’elle avait bien fait de s’en aller, parce qu’elle ne pouvait rien pour lui, parce qu’elle ne le sauvait pas, parce qu’il n’attrapait pas sa main tendue, parce qu’il préférait retourner auprès de celle qu’il avait aimé avant elle. Ce qu’elle devenait ? Elle se mettait un peu trop souvent sur cette application de malheur, D-VICE, dans l’espoir de le voir, d’avoir l’illusion de passer du temps avec lui. Elle l’observait, comme tous ces autres voyeurs pervers. Elle essayait de se persuader qu’elle valait mieux qu’eux, qu’elle ne cautionnait pas tout ce qui se passait mais, à dire vrai, c’était le seul lien qu’elle réussissait à garder avec lui. Ce qu’elle devenait ?
« Toujours major de ma promo. J’ai augmenté ma moyenne de 0.8 points sur le dernier semestre et je compte bien faire encore mieux pour le prochain. Tout se déroule selon mon plan. »
Elle avait énoncé cela comme un fait banal. Pas la peine de faire semblant, avec lui. Il savait très bien qu’elle avait planifié sa vie dans les moindres détails ; il connaissait ses listes par centaines, ses post-it envahissant chaque recoin de son appartement, ses dizaines de notifications sur son téléphone pour lui rappeler chaque action de chaque jour, de chaque semaine, de chaque mois. Au moins, elle n’avait pas dérogé à cela. Et puis, se réfugier dans les études, c’était ce qu’elle avait trouvé de mieux à faire, pour tenter de se le sortir de la tête. Même si le résultat n’était pas vraiment concluant pour le dernier point, au moins, elle maintenait sa place de première au classement. C’était ainsi qu’elle s’offrirait la meilleure place, dans la meilleure des écoles.
Mais ce dont elle rêvait plus que tout … Elle savait qu’elle ne l’aurait pas. Elle savait que c’était impossible. Et pourtant, elle voulait espérer. Elle voulait s’accrocher. C’était stupide, insensé, désespéré.
« Et toi, alors ? Un bref silence et, un peu trop amère. Tu files enfin le parfait amour avec ta moitié ? »
Elle regretta aussitôt ses paroles. Ce n’était pas comme ça qu’elle avait imaginé leurs retrouvailles. Ce n’était pas ça qu’elle était censée lui dire. Elle connaissait sa liste par cœur et ce n’était pas de cette façon-là qu’elle devait aborder le problème Apolonia. Elle avait ses arguments et voilà qu’elle se comportait juste comme … comme une ex particulièrement jalouse. Mais merde, bien sûr qu’elle était jalouse. Bien sûr qu’elle était amère. Bien sûr qu’elle lui en voulait. Elle avait tout fait, tout essayé, tout tenté, pour le faire redresser la tête. Elle avait essayé de le materner, elle avait essayé de le pousser, elle avait essayé de lui montrer l’exemple. Mais rien, rien de ce qu’elle avait fait n’avait jamais été suffisant. Et lorsqu’Apolonia était revenue, voilà que plus rien d’autre ne comptait. Effy n’avait été qu’un pansement. Un pansement pas très efficace, qui plus est. Et il l’avait laissé sur le carreau.
La jeune femme grimaça légèrement en se détournant, cherchant autre chose à accrocher du regard. Elle ne se sentait pas prête à affronter ses iris d’ambre. Peut-être que c’était mieux, finalement, lorsqu’il ne la regardait pas.
☽ INVENTAIRE ☾
- Clopes, briquet
- Clefs du shop
- Mort subite
- Karambit
Helios S. Gallagher
Dim 9 Avr - 23:36
@_Syndr0m3
Certains diront que la vie est bien faite, que Lumopolis est petit et que tout le monde se croise ou se connait. C’est faux. Quand t’es au plus bas elle aime bien te ramener encore un peu plus à la réalité, te tirer un peu plus vers le fond. Jamais tu n'irais pensé que ton ex petite-amie profite de cette coïncidence pour te faire la morale, loin de là. C’est plutôt que le moment est mal choisi, tes pensées sont bien assez en désordre pour en plus ramener sur le tapis une histoire qui s’est terminée il n’y a pas si longtemps que ça.
Elle aura à ton avantage prit la peine de s’asseoir à côté plutôt qu’en face de toi. Pas besoin d’affronter son regard que tu imagines inquiet ; de par la dernière fois que vous vous êtes vu ou simplement par l’allure que tu as ce soir.
Elle commande sa boisson, le serveur repart.
Tu meubles.
Et elle te répond comme tu l’aurais imaginé, fidèle à elle-même. Elle aurait pu te dire qu’elle va bien, ce que deviennent ses parents. Tu souris à sa dernière phrase, les mots glissent de sa bouche naturellement.
Son plan.
C’est une des choses qui vous différencie, une des choses qui n’a jamais fonctionné entre vous. Si tu avais réussi quelquefois à briser son petit planning parfait, elle n’en restait pas moins à cheval sur la planification de sa vie. Toi, plutôt du genre à tout prévoir au dernier moment, à changer de plan et surtout à laisser le vent te porter vers ta prochaine destination. Ce n’est qu’un point, parmi tant d'autres, que vous n’avez pas en commun. Et vraiment, des atomes crochus, il n’y en a pas beaucoup. Elle est belle, a un joli sourire, des yeux à vous faire fondre… Adorable, aimante, bienveillante. Un ange sur Terre, mais pas un ange pour toi.
« Félicitations, je n’en attendais pas moins de toi à vrai dire. »
lui réponds-tu, toujours souriant. Encore une fois tu ne t’attendais à rien de la discussion qui allait se dérouler, mais elle est beaucoup plus souple que ce que tu pensais. En tout cas pour un début.
C’est quelque chose que tu as admiré chez elle : sa confiance, son assiduité. Deux choses que tu ne connais pas, dont tu es incapable. Deux choses qui ne réussissent pas pour la même raison, toujours la même chanson, celle de tes déboires sans fin et de tes addictions qui ne cessent de te ronger peu à peu. Deux choses qui ne lui ont pas suffit à te sortir de ça, quand bien même elle a tout fait, elle échouera sans cesse avant d’abandonner. Certainement pour se protéger.
Non, tu ne lui en veux pas.
Le rictus s’efface à ses paroles suivantes. Ton cœur s’emballe, tu sembles tomber d’une falaise.
000
Tu ne sais pas comment répondre.
Tu ne penses pas à Lady. Elle ne connaît pas Lady, comment pourrait-elle le savoir ? Evidemment elle parle d’Apolonia, qui d’autre. Effy sait. Elle sait, l’avait presque accepté quand on y pense. Les nuits où tu la pleurais alors qu’elle était à côté de toi, les moments de faiblesses emprunts d’alcool où tu n’avais que son prénom à tes lippes et, par-dessus tout, les discussions à son sujet où tu pouvais vider ton sac. Le poids qu’elle a endossé tout ce temps pour t’aider ; tu ne pourrais pas le faire si tu étais à sa place. Tu ne la remercieras jamais assez.
Mais là, tout de suite, tu veux juste être ailleurs.
« J’imagine que tu parles d’elle. »
Oh non, tu ne sais vraiment pas comment répondre Helios.
« Si c’est le cas, non. On a juste contact. »
C’est faux. Tu pleures encore plus qu’avant. Tu hurles encore plus fort la nuit. Vous avez partagé de nouveaux moments, vous avez dormi ensemble, elle t’as soigné… Vous vous êtes embrassés. Un baiser dont même tes followers se souviennent, en plein live pendant un défi où elle a souhaité t'accompagner. Tu as cependant coupé court à ces nouvelles retrouvailles, préférant qu’elle t’oublie avant de ne trop s’accrocher à toi.
À qui tu es devenu.
« Et la tienne de moitié ? Il t’a pas prêter son cheval blanc pour venir jusqu’ici ? »
Regard en coin, Mâchoire serrée.
Elle t’évite.
Tu veux juste changer de sujet. Ou de cible.
Tes sens sont en émois, ta tête ne sait contenir ses pensées. Le dos dénudé qui s’offre à toi te rappelle bien des choses. Et c’est ça que tu ne voulais pas. Toutes les attentions, toutes les complicités ; tous ces souvenirs que tu ne veux pas, pas maintenant. Ce n’est pas le moment.
« Encore combien de temps sur ton planning pour trouver le Prince parfait dans les temps ? »
(c) kitty from the moon
Effy V. Chapman
Popularité : 15000
Gif :
Onyx : 72
Occupation : Etudiante en droit
Faceclaim : Yae Miko - Genshin Impact
Pronoms : She/Her
Trigger Warning : //
Double Compte : ////
Upgrades & Inventaire : Oubli - Permet d'effacer la mémoire récente (sur cinq minutes) en piratant une puce proche d'elle.
Effy V. Chapman
Lun 10 Avr - 16:42
@pinktroubles_
Toi, ici ? Comme c'est étonnant !
Pourquoi avait-il fallu qu’elle gâche tout avec cette dernière phrase ? Alors que leur contact semblait presque naturel, que la discussion commençait à merveille … Non. Un peu d’honnêteté, à défaut de dignité. Elle était venue pour ça. Pas la peine de se leurrer. Elle le cherchait depuis trois soirs. Et si elle pouvait bien tenter de se mentir en se disant que c’était sa présence qui lui manquait, qu’elle voulait sentir le contact de sa peau, respirer son parfum, passer un peu de temps avec lui, la vraie raison, insidieuse, cachée, bien en dessous de toutes ces couches de niaiseries, c’était qu’elle lui en voulait.
Elle lui en voulait de se laisser tomber si bas. Elle lui en voulait de ne jamais avoir accepté son aide, de ne jamais avoir vu sa main tendue. Elle lui en voulait d’avoir crié, pleuré, supplié « Apolonia » alors qu’elle était à ses côtés. Elle lui en voulait d’avoir accepté si facilement cette rupture, tandis que ses boyaux se tordaient, que son cœur manquait un battement à chaque fois qu’elle apercevait une masse de cheveux noirs dans la foule, qu’elle mouillait son oreiller de larme avant de s’endormir. Elle lui en voulait d’être retournée auprès d’elle, celle qui ne l’avait pas vu comme Effy l’avait vu. Elle lui en voulait d’aimer une autre qu’elle, tandis qu’il restait gravé dans sa peau, sa mémoire, son cœur. Elle s’en voulait de ne pas réussir à l’oublier.
Tourner la page. Ce serait le mieux à faire n’est-ce pas ? Evidemment, que c’était ce qu’il fallait qu’elle fasse. Pourtant, elle n’arrivait pas à s’y résoudre. Et il avait fallu qu’elle le cherche, qu’elle le trouve et maintenant, qu’elle le confronte. Il n’avait pas tardé à répliquer. Elle devinait sa mâchoire serrée, rien qu’au ton qu’il avait employé. Mais son attention restait figée sur sa réponse précédente. Juste en contact. C’était ça qu’il appelait « juste en contact » ? Ce baiser qu’elle avait capté entre les deux, lors d’un défi réalisé, c’était ça qu’il appelait « juste en contact » ?
Ses pommettes rosirent sous le coup de l’émotion. C’était un mélange de colère, d’injustice, de déception, de jalousie, qui bouillonnait en elle. Il n’était même pas fichu d’être honnête avec elle. Et il se permettait en plus de la rembarrer avec son planning. Et bien oui, elle avait planifié sa vie. Oui, elle prévoyait les choses. Oui, elle anticipait tous les événements à venir pour mieux s’y préparer. Oui, elle cherchait à s’en sortir. Oui, elle ne restait pas dans la merde, en s’y vautrant pour mieux éclabousser les autres. Oui, elle avait un plan d’avenir, plutôt que de se laisser couler complètement au moindre problème, en emportant toutes les personnes proches qui auraient le malheur de rester accrochés.
Elle se retourna brusquement. Ses iris brûlaient d’une flamme instable. Elle aurait voulu le foudroyer sur place. Son ton était sec. Cassant. Elle articula chacun de ses mots. Puisqu’il voulait se sentir supérieur à elle, Effy aussi, pouvait jouer sur ce terrain-là.
« Excuse-moi si je préfère planifier ma vie au lieu de me laisser sombrer et d’emporter les autres dans ma chute. »
Ce n’était pas du tout comme ça qu’elle avait imaginé leurs retrouvailles. Ce n’était pas du tout comme ça qu’elle voulait se comporter envers lui. Mais rien ne s’était jamais passé comme prévu, lorsqu’ils étaient ensemble. Alors pourquoi aurait-ce été différent cette fois ? Incapable de lui faire part de son inquiétude, à la fois pour Apolonia – mais n’était-ce pas la jalousie qui parlait réellement ? – et pour ces jeux dangereux sur D-VICE, elle n’avait trouvé que sa haine a lui cracher au visage. Enrobée par une pointe de condescendance. Elle qui cherchait à si bien se fondre dans la masse des puissants, se comportait déjà comme eux avant même de faire partie de leur meute.
Effy était en colère. En colère contre lui et contre elle-même. En colère contre ses mensonges et le fait qu’il puisse penser d’elle qu’elle ne se doutait de rien. Avait-il donc si peu d’estime pour elle ? Elle ne voulait pas lui parler de D-VICE immédiatement. Elle n’avait pas envie d’abattre toutes ses cartes alors que leur discussion était à peine entamée. Mais rien ne se passait jamais comme prévu, de toute façon. Alors elle siffla entre ses dents, mâchoire serrée à son tour et yeux rétrécis.
« Juste en contact, hein ? J’espérais que tu aurais au moins la décence d’être honnête avec moi. »
☽ INVENTAIRE ☾
- Clopes, briquet
- Clefs du shop
- Mort subite
- Karambit
Helios S. Gallagher
Dim 16 Avr - 23:39
@_Syndr0m3
Effy c’est aussi quelqu’un qui sait te tenir tête, malgré toi. Pas que tu sois du genre à prendre le dessus sur les discussions ou les décisions à prendre, encore une fois c’est un comparatif que tu fais malgré toi avec comme parallèle Apolonia… Elle serait plutôt du genre à accepter tes dires, à donner son avis bon ou mauvais et à t'amener vers une meilleure solution ou un meilleur comportement. Evidemment, Effy pourrait faire la même chose. Mais tu es complètement aveuglé. Plus personne n’arrive à sa cheville.
Alors, forcément, lorsqu’elle continue d’alimenter le feu qu’elle a allumé, tu cherches à l’étouffer.
« C’est adorable de me le rappeler, tu as autre chose à me dire dont je suis déjà au courant ? »
Tu la regardes avec insistance, tu lui réponds maladroitement ; tu ne voulais pas la faire culpabiliser, mais vraiment tu n’as pas envie de chercher tes mots face à cet assaut.
Oui, tu sombres et emporte les gens dans ta chute. Ta famille -ou ce qu’il t’en reste- et tes amis. Et c’est bien pour ça que tu prends tes distances avec eux. C’est pour ça que tu parles à peine à ta sœur, c’est pour ça que tu quittes l’appartement quand Hadès rentre du travail. C’est pour ça que tu ne réponds plus à Apolonia. La seule personne à qui tu arrives à garder un contact stable est ta patronne, circonstance atténuante, partageant avec toi le fardeau d’avoir eu affaire avec les nettoyeurs de D-VICE. Mado est devenue la seule personne capable de vraiment comprendre, la seule qui connaît vraiment toute la triste histoire que tu traînes avec toi.
Tu ne cherches pas à les emporter, justement, donc tu préfères les éloigner de toi.
Elle en ferait partie si vous aviez gardé contact.
Deux verres se posent sur ta table que tu partages désormais, mais tu ne la quittes plus des yeux, intrigué. Énervé.
« Pourquoi je devrai l'être ? »
commences-tu, les sourcils durs, auparavant avachi sur ton siège maintenant le dos bien droit.
« Tu peux m’en vouloir autant que tu veux pour la relation pourrie que je t’ai donnée et je m'en excuse encore. Mais on est plus ensemble, tu me dois rien et moi non plus, ta jalousie mal placée garde la pour ton journal intime. »
La fatigue, la drogue, l’alcool… Un mélange quotidien qui t’empêche de réagir trop rapidement ; t’empêche alors de répondre immédiatement à ses reproches. Pas pour autant que tu prends le temps de choisir tes mots.
La vérité tu n’as pas envie de lui dire. Pas parce-que tu souhaites lui cacher, plutôt parce-que tu n'as pas envie d’en parler. C’est encore trop frais, trop douloureux. C’est une pilule que tu as du mal à avaler, que tu n’avaleras probablement jamais car vecteur une nouvelle fois de ta propre ruine. Tu t’es foutu seule dans ce merdier, t’as accepté de la revoir alors que tu savais où ça allait et te voilà à vivre encore la rupture.