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  1. Nous sommes le 28/12, TIME LIMIT ouvre officiellement ses portes ! Vous pouvez dors et déjà vous inscrire, débuter la création de votre personnage et nous rejoindre sur le discord ! Avec ceci nous vous annonçons que 4 prédéfinis et 3 scénarios sont disponibles, chacun avec leur lot d'avantage, n'hésitez pas à aller y jeter un coup d'oeil !
    28/12/22
  2. Une nouvelle annonce est disponible ! Trois nouveaux scénarios et un prédéfini ont été ajoutés, ainsi que de nouveaux défis et upgrades. Pensez cependant à aller la lire pour pouvoir vos recenser avant le 9 avril en cliquant ici !
    26/03/23
  3. Fermeture temporaire du forum. Plus d'explications ICI !
    26/09/23
WANTED

Apolonia
disponible

Helios
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LUMOPOLIS
2047
Anciennement Las Vegas ▬ Nevada, États-Unis d’Amérique. Les mégacorporations dominent la vie citoyenne et politique tandis que la population goûte les joies des améliorations cybernétiques et autres modifications corporelles. Livrés à vous-mêmes dans la ville de tous les plaisirs, vices et excès vous pouvez ici vivre ; et surtout être tout ce qui vous fait envie !

Bienvenue à Lumopolis, la cité-État où tout n’est que popularité : plus vous avez de followers, plus vous êtes puissants. Allez-vous courir après la gloire ou préférez-vous regarder des hordes d’Icares se brûler les ailes ?
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Bienvenue à Lumopolis en 2047, la cité-État où tout n’est que popularité : plus vous avez de followers, plus vous êtes puissants. Allez-vous courir après la gloire ?
 
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(end) [LVL 2 - LE PILULLIER] high enough [SOLO] - [VIOLENCE, DROGUE, SANG]
Helios S. Gallagher
Helios S. Gallagher
Popularité : 322000
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Onyx : 506
Occupation : Tatoueur
Faceclaim : Vanitas — KH ; Zayn Malik
Pronoms : he / him
Trigger Warning : ///
Double Compte : Felicy Doughall
Upgrades & Inventaire : ☽ UPGRADES ☾
- Vision thermique
- Paumes aimantées
- Poignés rotatifs
- Crocs hallucinogènes

☽ INVENTAIRE ☾
- Clopes, briquet
- Clefs du shop
- Mort subite
- Karambit
Helios S. Gallagher
Mer 15 Fév - 11:08
@_Syndr0m3




 
Une nouvelle lueur t’anime, Helios.

Pas celle de la réussite, peut-être celle de la gloire. Elle va de paire avec ton envie de sortir du cercle vicieux, l’envie de retrouver quiétude et tranquillité ; mais surtout l’envie démesurée d’être pour elle quelqu’un de bien.

Mais pour ça,
il faut être le méchant de l’histoire.

Chanceux jusqu’à maintenant, les watchers ont décidés de te donner un peu plus de fil à retordre, comme s’ils savaient que ta vie s’abandonne jour après jour à la noirceur du monde, au néant de ton âme. Forcé d’être l’un des bouffons de l’application, le réseau te possède comme l’un des prisoners favoris de celle-ci, ayant le plus de followers de tous tes comparses menottés. Le but n’étant pas de les dépasser, plutôt celui d’enfin envoyer chier tes bourreaux.

Et pour elle.
Pour la récupérer.

Le restaurant n’est qu’un début, la bague n’est qu’une pacotille ; tu veux bien plus pour elle. L’odeur des pommes sucrées mérite bien plus que la simplicité, on ne saurait offrir eau boueuse à la plus belle des roses. Ça te trotte dans la tête depuis un moment, impossible de penser à autre chose, il fallait que ça sorte, que la pensée serve à quelque chose. Qu'as-tu à perdre, à part elle ? Et tu l’as déjà perdu. Si la finalité se reproduit, tu sais ce qu’il adviendra de toi.

Car tu ne le supporterais pas une seconde fois.
Pas encore, pas cette chute.


Tu acceptes le défi.
Tu ne lances pas tout de suite ton live.

Avant ça, tu dois mettre un plan en marche.

00
La drogue dans tes veines te fait vaciller.
Tu ne distingues pas très bien la réalité.

Et tes yeux se dirigent vers les tiroirs de ta cuisine.

Il faut être convaincant.
(c) kitty from the moon


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D-VICE
D-VICE
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D-VICE
Mer 15 Fév - 11:08
@GameMasterzzz
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Helios S. Gallagher
Helios S. Gallagher
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Occupation : Tatoueur
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Helios S. Gallagher
Mer 1 Mar - 20:39
@_Syndr0m3




 
Apolonia's side.

Ton corps endoloris par les nombreuses nuits blanches se tire difficilement du canapé, lequel mérite une médaille pour supporter ta carcasse jour et nuit. Tu ne réfléchis pas, tu ne penses pas ; tu agis bêtement, contrôlé par le besoin et la drogue. Les débris jonchent le sol, les cadavres de cigarettes font une nouvelle décoration à la table basse… Les cendres englobent l’atmosphère.

Qu’importe, Hadès n’est pas jamais là.
Et quand il est là, tu ne l’es pas.

Ça aussi tu ne le supporte plus. T’éloigner de ta famille pour les protéger… Ce qu’il t’en reste du moins, ta sœur et ton frère. Petit dernier ils t’ont couvert comme le plus parfait des petits garçons, sans savoir le paria que tu allais devenir par la suite. Rien ne te prédestinait à devenir dépendant, nonchalant, rien au monde ne pouvait éteindre la lumière du soleil, disait Hestia lorsqu’elle berçait ton sommeil de sa douce voix. A quel moment tout a dérapé ?

Est-ce le meurtre de tes parents ?
La disparition d’Apolonia ?


Tu ne sais pas, tu ne veux pas savoir.
Savoir n'arrange rien, savoir ne change rien.

Peu importe les moyens mis en œuvre, il te faut sortir de cet enfer ; et si pour cela il fallait y perdre fierté, amour-propre ou argent, ainsi soit-il.

C’est dans cette optique butée que tu arrives au plan de travail de la cuisine, celle que tu partages avec ton frère. Tu ouvres les tiroirs à la volée, cherche la pièce maîtresse de ton plan qui, d’un œil externe, à vraiment tout de foireux, puis met enfin la main dessus. Loin d’être une bonne idée, elle te semble la plus logique pour un homme bien trop enfumé par les drogues ingérés. Tu ne penses pas à la suite, à l’après, défi réussi ou non. Tu penses simplement à comment, à la résolution de celui-ci. À juste le surmonter du mieux possible, tant pis pour les dommages collatéraux.

Le dommage collatéral, c’est toi.

Tu lances finalement ton live, téléphone à peine posé sur la table, laissant le temps à ceux qui te suivent -et ceux qui veulent juste te voir galérer- venir se poser dans le chat. Puis tu enlèves rapidement ton t-shirt que tu coinces généreusement entre tes dents, attrapant le-dit téléphone avant de te diriger vers ta salle de bain toujours muni de l’arme du crime. Tu te places devant le miroir, les yeux brillants, le manche fermement placé dans ta main. Caméra vers toi. Il n’y a aucune hésitation, juste de la peur lorsque la lame se plante dans ta poitrine et y glisse, laissant le sang doucement en jaillir alors que ton cri s’étouffe dans le tissu. Le liquide rouge recouvre ta peau, tes tatouages s’effacent, les coutures de ton jean soudainement changent de couleur.


Les yeux fermés, plissés par la douleur,
Tu ne vois pas le chat s’affoler devant ton geste.

Tu la vois elle, qui te demande d’arrêter.

Celle que tu n’as pas revu depuis le restaurant, celle qui manque à ton présent, qui te fait vivre en espérant la revoir un jour par hasard. Mais tu n’as pas le temps d'y réfléchir… Ton métier, ta déchéance, D-VICE. Rien ne te laisse le temps de goûter au simple bonheur qu’elle t’apporte, même lorsque tu te suffis de son amitié, amitié . Tu ne réalises pas ; trop perché, trop concentré sur ta plaie, qu’elle venait de te demander d’arrêter tes bêtises. Tu ne réalises pas qu’elle te regarde, sur ton live, non tu ne comprends pas tout de suite. Il te faudra un peu plus de temps…

Le couteau tombe au sol faisant rebondir quelques gouttes, laissant un macabre dessin sur le carrelage blanc. Tu te jettes sur l’armoire à pharmacie, te saisissant de la moindre compresse, du moindre bandage que tu peux trouver pour stopper le saignement, créant un tas de pansement scotché les uns aux autres sur ta poitrine. Tu prends aussi les premiers comprimés de paracétamol que tu trouves et les avale d’une traite, sans eau, sans faire attention à combien tu en avais dans la main. L’immaculé de ton bandage de fortune se tâche rapidement lorsque tu tends le bras pour récupérer ton portable, tu sors difficilement de la salle d’eau, t’appuyant contre les murs et les encadrements de porte pour te soutenir.

T’aurais pu faire une simple plaie,
Mais non, tu as décidé de voir les choses en grand,
Encouragé par le manque de sensation et l’euphorie de ta dope.


Tu n’as rien préparé, tout se fait sur un coup de tête ; alors tu galères. Tu galères à prendre un nouveau vêtement, à l’enfiler, car lever tes bras signifie tirer sur ta blessure fraîche… Tu as tout le malheur du monde à prendre un sac vide que tu planques dans les poches de ta veste, pour attraper tes clefs restées sur la console de l’entrée, fermer la porte… Mais pas assez pour t’empêcher d’allumer une clope dans le hall de ton immeuble. Les voisins râleront, qu’importe.
Dieu merci les ascenseurs existent et tu arrives rapidement devant le bâtiment que tu viens de quitter, prêt à marcher jusqu’au lieu de rendez-vous : l'hôpital. Tes pieds traînent selon les pics de douleur, ta marche lente alerte les passants alors que tes vêtements ne cessent de se peindre de vin. Fort heureusement le soleil n’est pas si haut dans le ciel, la nuit ne se presse pas pour laisser ses premières étoiles sortir leurs plus beaux scintillements et de ce fait, empêchent que l’on te regarde de trop. Il faut dire que tu prends ton temps, gérant la situation du mieux possible pendant que ton live tourne en fond, téléphone coincé dans la poche de ton jean.

À quel moment tout a dégénéré ?
Quand le monde a-t’il arrêter de tourner ?


Quand elle est partie.
Car ton monde, c’est elle.

Tes membres traînent inlassablement jusqu’à arriver devant l’hôpital. Un endroit que tu détestes viscéralement, incapable de payer les factures qu’il mettrait entre tes mains… Mais ça, tu n’y pensais plus. Évidemment que tu allais devoir te soigner seul comme un grand garçon, jamais tu n’auras l’argent pour régler la note ; c’est une habitude qu’on prend par défaut. Fils de nylon, aiguilles et autres alcools forts n’ont plus de secret pour toi.

Tu pénètres dans l’enceinte du bâtiment et c’est la cohue. À ton avantage, le défi t’es demandé un soir de week-end, te permettant d’être un peu moins vu à travers le nombre fulgurant de gens ayant besoin de soins et de rendez-vous.

Tu arrives jusqu’à l’accueil.
Une infirmière te regarde.

« C’est pourquoi ? »

Tu imagines sans mal qu’en te voyant, elle pense que tu es venu ici pour quelques anti-douleurs, histoire de calmer un manque. Elle n’a pas totalement faux.

« On m’a agressé. J’ai besoin d’aide. »


Ses yeux se baissent vers ton haut où le blanc n’est qu’un lointain souvenir, puis reviennent vers toi l’air décontenancé. Tu détestes vraiment cet endroit, penses-tu alors que les perles de sueur coulent sur ton front. Sa main se saisit d’un combiné où elle explique que tu as besoin d’être vu immédiatement.

« Et vite avant qu’il dégueulasse le sol, j’ai pas que ça à faire. »

Ton téléphone vibre mais tu n’as pas le temps d’y regarder de plus près, emporté en urgence par une infirmière qui t’emmène dans une salle à l’écart des regards indiscrets. Elle t’y abandonne, te prévient qu’elle revient très vite le temps de prendre de quoi suturer la plaie, tu te retrouves en duo avec les murs délavés et les draps à l’odeur de cachetons.

Ta tête tourne,
Ta vue s’affaiblit.


Pas vraiment le moment propice pour accepter un défi.
Peut-être vas-tu également avoir droit à un lavement d’estomac ?

Toujours incapable de te rendre compte de ce que tu venais de faire pour un putain de défi, le sang dans tes veines à jamais marqué par les diverses drogues que tu peux prendre au quotidien, pour aller mieux, pour oublier. Comme si c’était la réponse à tes malheurs, à ton désespoir, comme si c’était la solution facile sur l’instant.

Mais tu n’as pas le temps de penser à tout ça.

Tu te faufiles hors de la salle avec toutes les difficultés du monde, n’attendant pas que le personnel daigne enfin venir recoudre ta plaie. Tu laisses quelques traînées de sang marron sur les murs, indiquant malheureusement tes intentions. Clairement tu souhaites simplement en finir le plus rapidement possible, balancer la came au marché noir et valider le défi pour aller canner au chaud chez toi. Tu fermes ta veste par-dessus tes pansements pour essayer de passer inaperçu malgré l’incohérence de chacune de tes jambes et ton regard vide ; les perles de sueur sur ton front ne mentent pas quant à la fièvre entrain de te gagner.

Encore une fois tu aurais simplement pu prétendre à un mal de ventre sans fin, où à une douleur dans un bras et ayant besoin d’une radio... Mais non, incapable de penser logiquement par la prise de stupéfiants, tu as prit le chemin le plus risqué. Pour toi.

Tu suis les panneaux tant bien que mal, bien conscient que la réserve n’allait pas être affichée aux yeux de tous, mais tu te doutes bien qu’il devait y en avoir une petite à chaque étage pour plus de rapidité quand il s’agit de soins urgents. Par chance, tu t’échappes vite de l’entrée de la salle qui t'était dédiée et tombe sur des couloirs vides. Pas un chat, pas un malade, juste toi et tes pas beaucoup plus lourds qu’à l’accoutumé.
Plusieurs portes sont victimes de ton sang, tu ne penses parfois même pas à les fermer, juste à essayer d’être le plus silencieux et crédible possible lorsque tu croises quelqu’un. Niveau crédibilité tu n’as pas trop d’efforts à faire, pour le bruit on repassera.

Et tu trouves finalement ce pourquoi tu es venu,
La réserve de l’étage où tu te trouves.

Un coup d’oeil rapide aux alentours,
Et tu y pénètres, prêt à vider le stock.

Tu n’attends pas, bien trop pressé de partir et terminer cet enfer. Tu dois après tout encore te rentre au amrché noir après ça… Et dans l’état où tu te trouves tu sais déjà que ça ne sera pas partie facile. Avant de te rendre compte, par miracle, que tu n’as qu’à contacter ton dealer en prétextant ne pas pouvoir t’y rendre pour diverses raisons… Qu’il comprendra très vite, mais bon.

Tu sors le sac de ta poche intérieure,
Et tes mains se saisissent de tout ce qu’elles peuvent.

Tout y passe, principalement les antalgiques que tu connais bien. Tranquillisants, seringues, tout ce qui arrive à rentrer sans en faire de trop est honteusement volé à ceux qui en ont vraiment besoin, pour des raisons bien plus pures que les vôtres, que les tiennent. Tu n’oublieras pas évidemment d’en ranger une dans ta veste, en prévision des soirées où le manque serait bien trop fort.

La peur troublée par les narcotiques reste quand même présente, alors tu te presses et ressort rapidement. La question n’est plus d’être discret, juste de te casser, tout de suite. Tu sais l’hôpital muni d’une sortie de secours extérieure que tu peux dévaler par des escaliers et tu la trouves rapidement grâce aux lumières qui l’indiquent. Tu ouvres la porte, la referme, le froid te frappe au visage, ta peau tremble et te ramène à la douleur que les médicaments maintenant n’arrivent plus à gérer. Tu te saisis de ton téléphone avant toute chose. Histoire d’envoyer un message à ton dealer pour qu’il récupère la marchandise.

Mais c’est tout autre chose qui te capte,
Quelque chose à laquelle tu ne t’attendais pas.

Les calculs sont vite faits dans ton cerveau car, bien que ralenti par la prise, il sait que la belle qui t’écrit et t’appelle depuis maintenant une heure est une priorité.

Comment peut-elle savoir ?
Ce que tu fais, où tu te trouve ?

Ca n’a aucun sens,
Et en même temps il n’y a qu’une réponse possible.

Elle sait.
Elle te regarde.

Elle connaît donc déjà la pourriture humaine que tu es.

Le monde s’écroule.

Mais tu n’as pas le temps de te lamenter tout de suite.
Tu envois quand même ton message,
Lieu de rendez-vous habituel.

Et tu dévales ces escaliers, pressant le pas, essayant de penser à autre chose qu’à la triste nouvelle que tu venais d’avoir. Tu rates quelques marches, abîmes tes chevilles quand ton pied ne sait pas la tenir, puis finis par arriver à la fin du chemin, enjambant le portail fermé à clef.

C’était plus rapide que tu l’aurais pensé,
Dieu merci tu es sorti de cet hôpital.

Tu n’attends pas, prend la marche, passe par les ruelles sombres pour ne pas attirer l’attention encore une fois. La fatigue grimpe, la douleur également ; maintenant rejointe par la tristesse, la honte…

Mais depuis quand, Helios ? Depuis quand te regarde-t-elle ? L’histoire ne cesse de rajouter des chapitres, ne s’arrête jamais, tu n’arrives plus à suivre. Pourquoi ne te l’a-t-elle pas dit ? Pourquoi le cacher ? Et en même temps pourquoi te le dire… L’information est difficilement acceptée, de part sa nature et de part ton état mental et physique. Rien ne va, tout est de travers, jamais la vie ne te laisse un moment de répit. Tu n’es pas censé lui faire face à nouveau, tes adieux ont été fait, elle les a acceptés et tu as refusé qu’elle t’attende. Mais une part de toi ne peut s’empêcher de te faire te sentir comme un moins que rien en te remémorant tout ce qu’elle a pu voir de toi.

Tes réussites,
tes défaites.

Les blessures,
la drogue,
les vols,
les bagarres,
les autres.

Elle a probablement tout et rien vu, mais certainement assez au rythme d’un défi par jour pour se rendre compte que la fin de votre aventure n’était finalement pas si grave que ça. Est-ce rassurant ? Dans un sens pas vraiment, dans un autre il est plus facile d’oublier quelqu’un lorsque l’estime que nous avions pour elle dégringole.

Tu retrouves ton bourreau dans une rue mal-famée, non loin d’une des entrées du marché noir. Il te salue, tu lui rends d’une voix éteinte.

Il a compris.

« Pourquoi tu ne revends pas tout toi ? Tu te ferais les couilles en or. »

« Je m’en fou, juste prend, donne ce que tu veux contre et je me barre. »


Voyant bien que tu es pressé, il te donne quelques onyx. Bien moins que ce que tu aurais pu avoir contre tout ça… Beaucoup moins. Mais assez pour te dire que tu consommes chez lui depuis pas mal de temps et que t’arnaquer de trop serait une mauvaise idée. Tu fais partie des clients cools, ceux qui ne font jamais d’histoire et acceptent volontiers le prix donné. Alors pourquoi faire de toi un ennemi ?

Il récupère le sac, retourne à ses affaires.
Tu souffles, t’assois un instant par-terre.

Puis coupe ton live ;
brisant la connexion avec Apolonia.

(c) kitty from the moon


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