Nous sommes le 28/12, TIME LIMIT ouvre officiellement ses portes ! Vous pouvez dors et déjà vous inscrire, débuter la création de votre personnage et nous rejoindre sur le discord ! Avec ceci nous vous annonçons que 4 prédéfinis et 3 scénarios sont disponibles, chacun avec leur lot d'avantage, n'hésitez pas à aller y jeter un coup d'oeil !
28/12/22
Une nouvelle annonce est disponible ! Trois nouveaux scénarios et un prédéfini ont été ajoutés, ainsi que de nouveaux défis et upgrades. Pensez cependant à aller la lire pour pouvoir vos recenser avant le 9 avril en cliquant ici !
26/03/23
Fermeture temporaire du forum. Plus d'explications ICI !
Plus qu'une upgrade en soit, le drone de cargaison est un véritable moyen de locomotion à part entière. Celui-ci est tellement imposant qu'il est obligé d'avoir sa propre place dans un garage et permet à son utilisateur de se déplacer librement dans les rues de Lumopolis.
date inconnue— Ancien paramédic dans l'armée
date inconnue— Ash change vite de voie et apprend la programmation en autodidacte
date inconnue— A détourné un drone de transport de cargaison pour son usage personnel
date inconnue— A commencé à filmer les défis des Players et Prisoners contre rémunération
2046-2047— Revend régulièrement les images où les Players décèdent à D-VICE pour se faire du fric facile pendant que l'appli couvre ses traces.
Permet de de cacher son apparence en une bouillie de pixels à toutes caméras ou toute personnes dotées d'une puce. Elle peut également choisir de se rendre visible auprès de ceux qu'elle souhaite.
date inconnue— Naissance dans un bidonville du Mexique.
date inconnue— Naissance de Jared, son petit frère, dans un bidonville du Mexique.
2023; date flexible— Adoption de la fratrie par un riche politicien de l'état de New York.
2023-2040— Les enfants McMiller évoluent dans la haute société américaine, Orlane s'adaptant très bien au Monde de faux-semblants et de luttes d'influences
2040— Le père McMiller tombe dans un scandale qui ruine sa réputation et sa carrière. Orlane se forme alors en informatique et devient hackeuse pour gagner sa croûte -et de l'influence. Elle développe ainsi son brouilleur visuel pour cacher son identité La même année, Orlane trafique la puce de Magnus Werner. L'opération rate, et au lieu d'être simplement caché du réseau, l'autrichien peut copier les infos biométriques de tous les gens qu'il croise. Par sécurité, la mexicaine s'assure que Magnus ne peut pas recopier les données de sa puce à elle.
2041— Mieux rodée à la modification d'upgrade, Orlane crée le transformateur vocal de Jared.
2045— Orlane est approchée par une organisation voulant monter une nouvelle application coopérative: D-VICE. Séduite par le projet, la Hackeuse commence à programmer pour l'application. Toujours prudente, elle travaille à distance et via son pseudo; ne divulguant aucune info personnelle à l'organisation.
2046— Quand BlackSwan lui demande de griffer la puce d'Apolonia Werner, Orlane accepte: avoir quelqu'un chez D-VICE qui lui doit une aussi grosse faveur ne peut que lui servir.
2046— Quand deux mois après le lancement de D-VICE, l'organisation demande à Orlane de taire les décès dus à l'appli en plus de trafiquer le casier de Prosperity pour y ajouter des crimes qu'elle n'a pas commis, la mexicaine refuse et quitte D-VICE. En partant, elle offre anonymement à Prosperity son projecteur holographique, espérant permettre à la jeune femme de regagner plus facilement sa liberté
2047 — Orlane continue à bosser dans l'ombre pour rectifier les torts de D-VICE, et ses upgrades et implants griffés sont devenus quelques uns des trésors les plus recherchés du marché noir. A ce jour, seul Jared McMiller alias Sentinel connaît le visage et l'identité d'OrLayzOn.me.
Les quatre bras qui composent le dispositif lui servent aussi bien à être dévastateur que précis. Il doit se servir de ses bras en permanences pour se soutenir à cause du poids de ces derniers. Son énergie est vite drainée par la fatigue que son corps et ses nerfs accumulent poussent le porteur à prendre des pauses plus régulières.
Réputé pour être l'un des médecins les plus respectés de sa génération d'un point de vu militaire.
Envoyé au front en 2034 pour sauver un maximum d'homme après qu'il se soit fait greffé les quatres bras métalliques qui composent maintenant son squelette.
Ses yeux ont été opérés de force car il a reçu des éclats d'obus qui lui ont fait perdre la vue lors d'une de ses missions. Il porte des lunettes pour cacher ce qui lui sert à voir aujourd'hui.
Après avoir été rapatrié, il arrête complètement sa carrière, se met à développer des upgrades dans son atelier et au fur et à mesure, il a fini par développer son marché.
Aujourd'hui il passe plus de temps à étudier la possibilité des upgrades demandées par le gérant du marché noir, mais il lui arrive encore de travailler au black pour installer des upgrades sur des clients prêts à en payer le prix.
Permet de transformer sa voix à volonté et par extension de reproduire celle de n'importe quel individu. L'utilisateur ne peut toutefois pas réellement copier la voix, il ne pourra que tenter d'imiter celle-ci par ce qu'il a pu entendre.
date inconnue— Naissance dans un bidonville du Mexique où il apprend à se débrouiller -set surtout à voler avec sa grande sœur Orlane.
2023— Adopté avec Orlane dans la grande famille McMiller par un père politicien.
2023-2040— Élevé dans la haute société New-Yorkaise, Jared s'y adapte beaucoup moins bien que sa sœur. Brillant à l'école, le mexicain a cependant en sainte horreur le Monde de faux-culs et de petites frappes dans lequel il évolue. L'enfant enchaîne donc les quatre cents coups, au grand dam de son paternel et sa grande sœur. Il collectionne presque les métiers, allant de barman à mécanicien en passant par athlète de parkour semi-professionnel, pilote de course ou encore pilote de voltige et instructeur de parachute.
2041— Orlane lui installe un transformateur vocal préparé par ses soins.
2046— Véritable adrenalin junkie, Jared est immédiatement séduit par le principe de D-VICE et s'inscrit extrêmement vite.
2047 — Jared nourrit une rivalité aussi comique que virulente avec Kaiserr, au point de vouloir, pour enfin assurer sa supériorité en tant que Player; accepter un défi top1. Sentinel le réussit, et entre dans la légende en tant que premier Player ayant réussi un défi top1. Jared est aussi la seule personne à Lumopolis qui connaît la véritable identité d'OrLayzOn.me. En même temps, c'est sa grande sœur. Ça aide.
Humain dont la conscience a été, dans son intégralité, téléchargée dans sa puce biométrique. Celle-ci a ensuite été intervertie avec celle d’un androïde. Bien que la conscience puisse se servir du corps, ce dernier est néanmoins toujours bloqué par les 3 lois d'Asimov. Upgrade personnalisée: Insensibilité à la douleur. L’insensibilité à la douleur inclut aussi toutes les sensations désagréables comme les brûlures, nausées et autres désagréments. Elle n’empêche cependant pas le corps d’androïde de subir des dégâts.
Humain dont la puce est défectueuse, impossible pour lui d’être repéré par aucun élément biométrique. Mieux, même: Avec le défaut de fabrication de la puce, il est possible à son possesseur d’importer des données biométriques depuis n’importe quelle autre puce. Upgrade personnalisée: copycat biométrique. Pour fonctionner, le copycat biométrique doit avoir un accès direct à la puce qu’il copie. Il faut donc soit un contact direct avec la puce de l’autre personne, soit télécharger les données via un lecteur de puces.
Humain qui s’est vu proposé de travailler pour D-VICE en s’occupant des players ayant décidé de moufter. Ici, les balances vivent la vie dure et le chien de chasse est là pour vous la faire vivre. Profiling et tortures seront les armes principales de celui qui viendra réduire au silence ceux qui ont trop voulu en dire. Upgrade personnalisée: fléchettes tranquillisantes. Permet d’assomer quasiment n’importe qui pendant deux bonnes heures.
L’idol à la voix d’ange, la coqueluche des fans et des médias! Personne ne résiste à ses vocalises, et certains disent même que sa voix peut vous ensorceler… Upgrade personnalisée: prothèses vocales sirène (séduire par des paroles trompeuses et flatteuses). La Loreleï doit utiliser sa voix directement pour faire effet: un enregistrement ne fonctionne pas; cependant un contact visuel direct comme lors d’un concert, par exemple, peut suffire à ensorceler la foule.
Humain travaillant dans la police et qui enquête personnellement sur D-VICE après avoir entendu de nombreuses personnes en parler. Les rumeurs ne l’ont pas laissé de marbre, il a décidé de mettre les pieds dans le plat. Même si ses collègues ne le suivent pas du tout sur cette affaire, il utilise tout son temps libre pour comprendre ce qu’il se passe dans les rues de Lumopolis. Upgrade personnalisée: Détecteur de mensonge. Utilisable uniquement à proximité de la cible, impossible de l’utiliser sur plusieurs personnes en même temps. Pour que le détecteur puisse fonctionner, il faut que la question ai été posée par l’utilisateur, impossible donc de vérifier une information lancée à l’improviste.
Vous avez toujours fait fortune, la négociation n’a aucun secret pour vous et votre charisme est à toute épreuve… C’est donc tout naturellement que vous êtes à l’origine du marché noir de Lumopolis. C’est vous qui décidez qui vend et vous gérez ce business d’une main de fer. Vous êtes reconnu par les acheteurs et vendeurs bien que discret et vous êtes activement recherché par la police. Upgrade personnalisée: Surchargé. Armé jusqu’au bout des dents avec l’un des prototype aboli de Sandevistan. Deux énormes fusils attaché directement aux cuisses, l’équivalent d’un 9mm sur un avant bras, ainsi qu’une lame de combat rétractable au niveau du poignet.
D-VICE vous fait assez confiance pour mettre en péril les recherches des forces de l’ordre sur l’organisation que vous cherchez à protéger. Brouillage de piste, rapports bidons écrits pour menacer les prisoners, tout est un bon moyen pour que votre emploi soit en sécurité. Peu importe ce qui concerne la véritable justice: la seule chose qui importe c’est ce que ça rapporte. Upgrade personnalisée: Passe Partout. Aucune serrure ne lui résiste, rentrer dans un bureau fermé pour y glisser de faux indices pour incriminer quelqu’un d’autre est devenu simple. Les verrous mécaniques ne nécessitent que quelques secondes en insérant son doigt au niveau de la serrure, les verrous électroniques quant à eux n’opposent aucune résistance. Les seuls systèmes de verrouillage qui s’opposent à lui sont les scanners rétiniens ou à empreinte digitale.
Vous n’avez pas été engagé par D-VICE pour votre pacifisme ou votre bonté de cœur… Non, car c’est vous qui êtes en charge de la surveillance des players et prisoners. Si l’un d’eux cafte, vous n’êtes qu’à un ordre d’envoyer un nettoyeur lui régler son compte. Upgrade personnalisée: Piratage sans limite. Votre puce peut se connecter à n’importe quel serveur informatique sans encombres, passant à travers n’importe quelle barrière de protection, vous permettant entre autre de vous connecter aux caméras de surveillance de Lumopolis.
Apolonia
disponible
Helios
disponible
LUMOPOLIS
2047
Anciennement Las Vegas ▬ Nevada, États-Unis d’Amérique. Les mégacorporations dominent la vie citoyenne et politique tandis que la population goûte les joies des améliorations cybernétiques et autres modifications corporelles. Livrés à vous-mêmes dans la ville de tous les plaisirs, vices et excès vous pouvez ici vivre ; et surtout être tout ce qui vous fait envie !
Bienvenue à Lumopolis, la cité-État où tout n’est que popularité : plus vous avez de followers, plus vous êtes puissants. Allez-vous courir après la gloire ou préférez-vous regarder des hordes d’Icares se brûler les ailes ?
Bienvenue à Lumopolis en 2047, la cité-État où tout n’est que popularité : plus vous avez de followers, plus vous êtes puissants. Allez-vous courir après la gloire ?
C’est torturée par ton passé, la tête pleine d’images que tu cherches à oublier, que tu affrontes ton quotidien. C’est avec les épaules lourdes de remords et l’estomac tordu d’une peur qui ne partira jamais totalement que tu vis, constamment. Avec cette impression d’étouffer. Une pression sur ta poitrine.
Tu vis sans vraiment vivre. Jamais vraiment dans le présent.
Du moins, c’est le cas lorsque tu ne sens pas ton coeur battre dans tes oreilles. Lorsque tu ne sens pas l’adrénaline parcourir tes veines. Il n’y a que lorsque tu joues que tu te sens vivante. Que lorsque tu prends des risques. Lorsque ta vie se fait plus fragile, ton avenir incertain. Il n’y a qu’à ces moments là que tu te sens vraiment exister. Que tu as l’impression de sortir de cette torpeur dans laquelle tu t’es plongée des années plus tôt. De faire autre chose que de ressasser tous ces regrets. De cesser de contempler tout ce sang qui est venu tâcher tes mains.
Toutefois difficile d’y croire qu’il y a autant de tourments derrière tes prunelles sombres. Tu as toujours ce doux sourire compréhensif sur les lèvres. Toujours ce regard empli de compassion. Tu es de ceux qui ont su prendre leur vie en main. Ceux qui ont une carrière. Un bel appartement. Ceux qui savent ce qu’ils font de leur vie. Ces adultes responsables qui ne craignent plus vraiment le quotidien, apprenant à vivre calmement.
À profiter du silence.
Un silence auquel tu n’as pas le droit, constamment brisé de ces hurlements qui te déchirent le coeur. Les tiens. Ceux que tu as poussé près de dix ans plus tôt. Tu n’as pas le droit au calme. Pas dans ton esprit, du moins. Pas le droit au calme, lorsque tu fermes les yeux.
Alors tu combats le feu par le feu. Et si tu n’as pas le droit à la paix, c’est une guerre que tu vas livrer.
Une guerre que tu livres contre toi-même, derrière ces jolis masques que tu montres aux autres. Il y a docteur Reed, celle qui accueille d’un sourire chaleureux tous ses clients. Cette psychologue si présente. Si compréhensive. Celle qui n’a jamais un mot plus haut que l’autre, toujours dans l’empathie et l’écoute des autres. Et il y a Andrea. Celle qui ne se montre pas. Celle qui se cache dans la honte. Et l’horreur. Celle qui pleure et qui hurle. Celle qui revit ces événements sans savoir comment s’en débarrasser. Celle qui a connu le désespoir et qui pourtant ne peut pas s’empêcher d’y ressombrer à nouveau.
Tu as été aux premières loges, pour assister à ta propre déchéance. Et aujourd’hui ? Aujourd’hui tu recommences. Tu recommences comme une pauvre conne qui n’a pas appris de ses erreurs. Constamment à la recherche de ton fixe. De ce besoin viscéral que de te sentir vivante.
Car au final, c’est tout ce qu’il te reste. Cette vie que tu as volé.
Cette vie qui n’est que mensonge offert au reste du monde. Qu’un jeu de prétention qui t’ennuie mais auquel tu tiens. Celui qui ponctue ton quotidien. Parce que nul ne peut savoir. Parce que tu ne comptes pas laisser personne voir ce sang qui n’est pas le tien. Et tu aurais pu t’en contenter. Te contenter de cette petite vie tranquille. Si tu n’étais pas si faible. Si désespérée.
Si en manque. En manque de vivre.
UPGRADES — Vision thermique intégrée à la rétine — Propulseurs
son vrai nom est Sivan Al-Jamil ; addiction sévère aux jeux d'argent ; plus récemment au danger, aussi ; a peur de voir son passé remonter à la surface si elle gagne trop en popularité ; mais veut gagner en popularité pour plus d'argent ; elle aime collectionner les beaux bijoux même si elle n'aime pas les porter ; dit être accroc à la cigarette ; aime surtout la routine de prendre sa cigarette avec son petit-déjeuner ; a une vie somme toute assez tranquille ; du moins, hors du jeu ; est sombrée fort dans d-vice et veut atteindre les sommets ; sa couleur préférée est le vert ; il y a donc beaucoup de plantes dans son cabinet ; elle fait bien attention à ne pas les laisser mourir ; elle prend plus soin de ses plantes que de sa propre personne ; elle a appris à se battre, dans le bidonville où elle a grandi ; elle n'est pas très forte mais rapide et agile ; n'éprouve aucun remord à blesser les autres ; n'hésiterait pas à tuer pour sa propre survie ; ironique alors qu'elle a déjà attenté à sa propre vie ; se dit parfois qu'une petite vie tranquille n'est pas trop mal ; mais ne tient pas bien longtemps si rien ne se passe ; elle dépense beaucoup de son argent en nourriture fraîche ; a peur de mourir ; ou, enfin, elle a peur de leur refaire face dans la mort
IRL
Pseudo: Welzy
Disponibilité: Variable
Triggers Warnings: SA
RP [+18] (violence, sexe, sang...) ?: À discuter
HISTOIRE
La guerre de ressources, tu ne l’as que très brièvement connue. Née à Jérusalem, il n’a cependant pas fallu longtemps pour que tes parents se décident à vous amener loin de là. Loin de la violence. Loin de ces armes qui étaient prises pour tenter de préserver un semblant de vie décente. Tu devais avoir à peu près cinq ou six ans lorsque tu as quitté le sol du Moyen-Orient pour arriver en Amérique du Nord, quittant ainsi la chaleur étouffante du désert pour atterrir ailleurs. Là où tu ne parlais pas la langue.
Dans ce bidonville où les moins fortunés se retrouvaient à vivre. Deux ou trois familles dans une maison assez grande pour en accueillir le quart, mais qui devaient s’en contenter pour ne pas se retrouver à la rue. Ton enfance n’a donc pas été idéale, certes loin de la guerre mais pas loin de la misère, étrangère dans ce pays dont tu ne connaissais rien. Tu t’exprimais d’un anglais cassé, les mots difficiles, les expressions plus encore, il t’a fallu plusieurs années pour parvenir à maîtriser la langue. N’ayant jamais vraiment été à l’école, c’était encore le cas ici, apprenant seulement ce que les enfants et adolescents plus vieux daignaient t’enseigner et tentant de combler ici et là avec ces quelques bouquins sur lesquels tu as pu mettre la main.
Tu as toujours été débrouillarde. Capable de te démerder seule. Après tout, tu as souvent été livrée à toi-même, et ce, malgré les efforts faits par tes parents pour vous élever, tes soeurs et toi. Une soeur aînée, qui a un peu plus eu conscience que toi de ce que vous avez laissé derrière vous, au Moyen-Orient. De la guerre que vous avez fuit. Et une soeur cadette, celle-ci trop jeune pour garder quelconque souvenir du désert. De la chaleur.
De la soif. De la famine.
Débrouillarde, donc. Tu as beaucoup appris en autodidacte. Pas les mathématiques et encore moins l’art des lettres, mais le fonctionnement du monde. L’argent. La puissance qu’il était possible d’obtenir, le pouvoir atteignable, avec seulement un peu plus d’argent. À peine l’adolescente atteinte que tu as cherché à en obtenir plus, de l’argent.
Petite. Pas très grande. Un foulard autour du visage. Tu étais discrète. Vive. Agile. Et à chercher, tu as fini par trouver des façons de te faire de l’argent facile. Facile, ça, c’était à tes yeux. De la livraison de colis, qu’ils t’ont dit. Des petits colis. Des petites boîtes. Parfois des sachets. Des enveloppes un peu épaisses. Que tu devais amener d’un point A à un point B. Tout simplement, qu’ils t’ont dit. Rien de très compliqué, que tu as constaté. Il te suffisait de faire attention, lorsque tu quittais les rues mal famées des quartiers pauvres pour retrouver celles un peu plus fréquentées des beaux quartiers.
Car c’était eux, tes clients. Ceux qui vivaient dans ces beaux quartiers.
Tu as donc commencé à faire de l’argent. Un peu, au début. Puis un peu plus, lorsque tu as commencé à prendre plus de risques. Plus encore sur un coup de chance, un pari qui s’est bien passé pour toi. Quelques dollars lancés avec l’espoir de plus pour finalement obtenir largement plus que ce que tu aurais pu envisager. Tu as vu les zéros se succéder, tu as compté plus d’argent que tu n’en as jamais détenu par le passé et tu t’es dit que ça, c’était facile. Qu’il suffisait de bien miser. De bien jouer, aussi, lorsque tu t’es mise aux cartes.
D’avoir un peu de chance.
Et de la chance, tu en as eu, pendant un temps. Des petits gains ici et là. Des mains qui n’auraient pas dû l’emporter mais qui s’en sortaient tout de même victorieuses, autour d’une table où les cartes étaient déposées. Tu as appris à mentir, avec ces cartes entre les mains. À prétendre. À ce qu’ils ne puissent pas lire dans ton jeu. Et vraiment, pendant un temps, ça a fonctionné. Tu as laissé tomber les livraisons et pourtant, tu t’en sortais mieux qu’avant. Pour moins de risque. En t’amusant plus, même, que tu oserais dire. Car tu y as pris goût, aux jeux.
Tu y as pris goût, aux victoires. Tu y as pris goût, jusqu’aux problèmes.
Tu étais jeune. Jeune et un peu conne même, que tu dirais, si tu étais parfaitement honnête avec toi-même. À peine majeur et née d’une famille terriblement pauvre, tu n’as jamais vraiment appris la valeur de l’argent. N’as jamais vraiment appris à comment le gérer de façon responsable. Alors tu l’as dépensé, cet argent. Tu as beaucoup dépensé. Pour tout, pour rien. Pour des cadeaux ici et là à ta famille. Pour des plus beaux vêtements.
Tu as dépensé. Et tu as continué de jouer.
Jusqu’à ne plus rien avoir.
Une erreur de calcul qui t’a fait perdre beaucoup. Pas tout, mais beaucoup. Alors tu as retenté, dans l’espoir de remplacer ce qui a été perdu. Et tu as perdu. Encore. Et encore. À chaque tentative, toujours un peu plus bas. À chaque tentative, les zéros qui s’effaçaient, jusqu’à ce qu’il ne te reste que ça, un zéro. Tu aurais pu t’arrêter là. Chercher ailleurs. Chercher un vrai travail, par exemple. Ou retourner à l’ancien travail qui rapportait pas trop mal. Ou n’importe quoi, finalement. Or, ce n’est pas ce que tu as fait. Tu t’es tournée vers tes anciens contacts, certes, mais pas pour qu’ils te filent du taff. Non. Tu leur as demandé de l’argent. D’abord juste un peu.
Et tu l’as perdu, cet argent. Alors tu as demandé plus.
Jusqu’à demander trop.
Tu as fait beaucoup de promesses. Encore une semaine, que tu leur disais. Promis, l’argent arrive bientôt. Puis après les promesses, tu as supplié. Tu as supplié, lorsqu’ils ont commencé à répondre avec des menaces. Tu as plaidé ta cause, les genoux au sol et des larmes plein les yeux. Juste encore un peu de temps. Le temps que les choses se replacent. Que tu parviennes à l’emporter. Juste une fois. Il te suffisait de juste une fois, lors de ces paris risqués. De ces partis que nul ne gagne.
Juste une fois et ce serait bon.
Ils ont fini par cesser de menacer. De cesser de venir te voir. Ils t’ont laissé tranquille. Et toi, tu as naïvement cru que c’était fini. Qu’ils avaient accepté tes trop nombreuses demandes. Qu’ils avaient accepté de te laisser pour la énième fois un peu plus de temps. Juste assez longtemps pour gagner, que tu leur as dit. Alors qu’assez longtemps, tu leur demandais depuis des mois déjà.
Et que ça avait duré assez longtemps. Trop à leur goût. Et là où tu croyais qu’ils t’avaient laissé tranquille, eux se sont contentés de te laisser espérer. Que tu retrouves un semblant de calme d’esprit. Que tu sois presque sereine. Car sereine, tu l’étais, lorsque tu as ouvert la porte de cette misérable maison occupée par toi-même ainsi que tes parents et ta soeur cadette. Cette maison misérable dans laquelle tu as grandi. Dans laquelle que vous viviez, tous ensembles. Dans laquelle ils gisaient désormais sans vie, balles logées dans leur crâne tandis que du sang avait tâché le papier peint.
La suite ? La suite est encore aujourd’hui assez floue dans ton esprit. Tu te souviens des larmes. Tu te souviens du mal de gorge tant tu as hurlé. Tu te souviens des corps sans vie. Te souviens du sang. Des expressions terrifiées, sur leur visage. Tu te souviens avoir pris la fuite, embarquant avec toi tout ce qui pouvait rentrer dans un petit sac. Quelques vêtements à peine. De quoi survivre quelques jours, ne sachant pas vraiment où est-ce que tu allais t’arrêter. Et tu es partie. Tu es partie sans un regard vers l’arrière. Tu es partie en ne sachant pas où aller, la peur aux tripes et l’estomac retourné. Tu es partie, trop terrifiée pour être accablée par la tristesse.
Tu aurais tout le temps de les pleurer plus tard. Lorsque toi-même tu seras en sécurité.
Tu as fuis, donc. Tu as pris le premier bus qui passait par là, direction le sud du continent.
C’est là-bas que tu as refait ta vie. Las Vegas. Loin de là d’où tu venais. Loin de cette maison que tu as laissé derrière toi. De ces criminels à qui tu as emprunté trop d’argent. C’est là-bas que tu as retrouvé une certaine tranquillité d’esprit, parvenant à faire changer ton nom alors que, malgré tes erreurs de jeunesse, ton dossier criminel apparaissait, lui, comme encore parfaitement vierge. Tu as trouvé du travail, là-bas. Qui ne payait, certes, pas très bien, mais qui était légal et ne te demandait pas de retirer tous tes vêtements. Et c’est grace à ce travail, au sein d’une petite boutique tenue par une gentille femme tenant mordicus à faire comme avant, que tu as pu payer tes études.
D’abord pour rattraper tout ce que tu n’as pas appris. Puis, pour étudier en psychologie. Enfouissant au plus profond de ton esprit tout ce que tu as laissé derrière toi, tu t’es engourdie dans le travail et les études, avec cette supposée volonté de vouloir faire le bien. De vouloir aider les autres. De pouvoir accompagner ceux en difficulté. Ceux ayant besoin de support. Car face à l’horreur que peut être le monde aujourd’hui, tu t’es dit qu’il vaut mieux ne pas être complètement livré à soi-même.
Tu te dis que si quelqu’un t’avait accompagné, peut-être que tu n’en serais pas arrivée là.
Peut-être qu’eux seraient encore en vie.
Et c’est là où tu en es aujourd’hui. Andrea Reed, psychologue ayant son petit cabinet dans un grand bâtiment de Lumopolis. Une jeune femme comme il y en a d’autres. Une jeune femme tranquille. Le genre de jeune femme qui prend son café le matin en relisant des dossiers pour se préparer à sa journée qu’elle dédit à ses patients. Le genre de jeune femme qui termine sa journée avec le sourire et qui se prend un bon repas devant la télévision avant de profiter d’une bonne nuit de semaine.
Ou, enfin. C’est là où tu prétends en être aujourd’hui.
Car tu es une femme torturée par ton passé, aux nuits trop courtes et trop agitées. Une femme qui ne tient pas en place. Qui aime son travail, certes. Qui aime être là pour les autres, les écouter, les aiguiller, mais peut-être pas pour les bonnes raisons. Qui y trouvent une fascination presque dérangeante, finalement, dans leurs vices.
Dans ces vices qu’elle-même a enterrés.
L’envie de plus. D’une vie plus haute en couleur. L’envie de jouer. L’envie d’y goûter à nouveau, à l’adrénaline. À ton coeur qui débat. À l’euphorie qui coule dans tes veines. Celle que tu ressentais à chaque victoire. À chaque fois que plus d’argent débarquait dans ton compte. À ces sommes indécentes que tu brûlais avec la conviction qu’il en aurait toujours plus.
C’est ça ton vice à toi. Pour certains c’est la drogue. Pour d’autres le sexe. La violence. Pour toi, c’est le jeu.
INVENTAIRE
— collection de lames dissimulées sur toute sa personne
— kit de soin d’urgence
— de quoi crocheter une serrure
— set de clés et de cartes d’accès
— objets divers et variables
— beaucoup trop de poches.
Anael Hyde
Sam 11 Fév - 12:47
@_Preencess
woh. woh, woh, woh. les gens présents sur le discord peuvent témoigner j'ai. un peu hurlé sur ta fiche. (d'accord bôcoup)(et encore je me suis retenue et me suis contenté sagement de like, juste citer un petit passage, parce que sinon)(eh bien disons juste que mon doc de quotes pour le forum is in pain and me with it.)
mais du coup, hum, que dire.
j'ai tout miom avec une vitesse assez indécente. andrea est incroyable. et vraiment cette vibe d'enfant brisé du désert je mange ça à la petite cuillère et j'en redemande. andrea tape vraiment dans une de mes plus grosses faiblesses niveau character and vraiment (oui je vais radoter to death) aaaaaa — i love her so much. et y a vraiment (again) quelque chose dans ta plume qui juste grab. squish. et nous plaque au sol et nous emporte jusqu'au bout et c'était. vraiment (xème edition) une lecture terriblement cool.
and andrea (sivan?)(son vrai nom est si si joli btw) is really hot
un très grand bienvenue à toi et toutes mes congratulations pour avoir tout terminé du coup !! you rocks. (et si jamais tu need help pour le pseudo hésite pas à pop sur le didi suis sûr que les gens seront ravis de proposer des trucs)
Quelle dualité fascinante entre la psychologue qui aide les autres et le human wreck qu'est Andrea lkfdjgglkjfd Non vraiment, ça crée une tension super intéressante et ça a quelque chose de touchant aussi et I root for her pour qu'elle ne brûle pas ses ailes au soleil Bienvenue <3
Magnus Werner
Popularité : 45000
Gif :
Onyx : 261
Occupation : Con artist
Faceclaim : Loid Forger — SpyXFamily ; Ryan Gosling
Pronoms : Whatevs
Trigger Warning : None
Double Compte : ////
Upgrades & Inventaire : Copycat Biométrique
Prothèses de combat
Magnus Werner
Dim 12 Fév - 5:33
@Kaiserr
validé
Alors le truc fun, avec les snipers de fiche que sont Anael et Ambrose; beh c'est que ya plus rien à dire sur la fiche, hein! Je peux donc, en toute liberté, fangirler tout en ayant une excuse imparable. Ainsi:
OMG OMG OMG OMG OMG YAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAASSS Dans l'ordre: Pharah (parce que fut un temps, j'étais un Mercy main et GODDAMN Pharmercy forevah) ensuite un personnage du Moyen-Orient Les persos de ce fofo sont si cosmopolites comparés à d'autres city, j'en suis toute chose cébo La plume. Oh grands dieux, cette plume je-
Ah oui, évidemment le personnage a l'air TROP BIEN, aussi. D'une dualité terrifiante, cachant une tristesse et des peurs apocalyptiques tout en continuant simplement à la force de son envie de vivre pitié qu'on en lise tous les jours des persos comme ça
Ahem. Du coup, bonne validation, et si j'ai pas un lien d'ici une semaine je glisse dans tes dm avec un flingue et un paquet de cartes. Allez bises
Maintenant que tu es validé, n'hésites pas à aller ouvrir des rps ou de venir sur le discord, si ce n'est pas déjà fait !