Nous sommes le 28/12, TIME LIMIT ouvre officiellement ses portes ! Vous pouvez dors et déjà vous inscrire, débuter la création de votre personnage et nous rejoindre sur le discord ! Avec ceci nous vous annonçons que 4 prédéfinis et 3 scénarios sont disponibles, chacun avec leur lot d'avantage, n'hésitez pas à aller y jeter un coup d'oeil !
28/12/22
Une nouvelle annonce est disponible ! Trois nouveaux scénarios et un prédéfini ont été ajoutés, ainsi que de nouveaux défis et upgrades. Pensez cependant à aller la lire pour pouvoir vos recenser avant le 9 avril en cliquant ici !
26/03/23
Fermeture temporaire du forum. Plus d'explications ICI !
Plus qu'une upgrade en soit, le drone de cargaison est un véritable moyen de locomotion à part entière. Celui-ci est tellement imposant qu'il est obligé d'avoir sa propre place dans un garage et permet à son utilisateur de se déplacer librement dans les rues de Lumopolis.
date inconnue— Ancien paramédic dans l'armée
date inconnue— Ash change vite de voie et apprend la programmation en autodidacte
date inconnue— A détourné un drone de transport de cargaison pour son usage personnel
date inconnue— A commencé à filmer les défis des Players et Prisoners contre rémunération
2046-2047— Revend régulièrement les images où les Players décèdent à D-VICE pour se faire du fric facile pendant que l'appli couvre ses traces.
Permet de de cacher son apparence en une bouillie de pixels à toutes caméras ou toute personnes dotées d'une puce. Elle peut également choisir de se rendre visible auprès de ceux qu'elle souhaite.
date inconnue— Naissance dans un bidonville du Mexique.
date inconnue— Naissance de Jared, son petit frère, dans un bidonville du Mexique.
2023; date flexible— Adoption de la fratrie par un riche politicien de l'état de New York.
2023-2040— Les enfants McMiller évoluent dans la haute société américaine, Orlane s'adaptant très bien au Monde de faux-semblants et de luttes d'influences
2040— Le père McMiller tombe dans un scandale qui ruine sa réputation et sa carrière. Orlane se forme alors en informatique et devient hackeuse pour gagner sa croûte -et de l'influence. Elle développe ainsi son brouilleur visuel pour cacher son identité La même année, Orlane trafique la puce de Magnus Werner. L'opération rate, et au lieu d'être simplement caché du réseau, l'autrichien peut copier les infos biométriques de tous les gens qu'il croise. Par sécurité, la mexicaine s'assure que Magnus ne peut pas recopier les données de sa puce à elle.
2041— Mieux rodée à la modification d'upgrade, Orlane crée le transformateur vocal de Jared.
2045— Orlane est approchée par une organisation voulant monter une nouvelle application coopérative: D-VICE. Séduite par le projet, la Hackeuse commence à programmer pour l'application. Toujours prudente, elle travaille à distance et via son pseudo; ne divulguant aucune info personnelle à l'organisation.
2046— Quand BlackSwan lui demande de griffer la puce d'Apolonia Werner, Orlane accepte: avoir quelqu'un chez D-VICE qui lui doit une aussi grosse faveur ne peut que lui servir.
2046— Quand deux mois après le lancement de D-VICE, l'organisation demande à Orlane de taire les décès dus à l'appli en plus de trafiquer le casier de Prosperity pour y ajouter des crimes qu'elle n'a pas commis, la mexicaine refuse et quitte D-VICE. En partant, elle offre anonymement à Prosperity son projecteur holographique, espérant permettre à la jeune femme de regagner plus facilement sa liberté
2047 — Orlane continue à bosser dans l'ombre pour rectifier les torts de D-VICE, et ses upgrades et implants griffés sont devenus quelques uns des trésors les plus recherchés du marché noir. A ce jour, seul Jared McMiller alias Sentinel connaît le visage et l'identité d'OrLayzOn.me.
Les quatre bras qui composent le dispositif lui servent aussi bien à être dévastateur que précis. Il doit se servir de ses bras en permanences pour se soutenir à cause du poids de ces derniers. Son énergie est vite drainée par la fatigue que son corps et ses nerfs accumulent poussent le porteur à prendre des pauses plus régulières.
Réputé pour être l'un des médecins les plus respectés de sa génération d'un point de vu militaire.
Envoyé au front en 2034 pour sauver un maximum d'homme après qu'il se soit fait greffé les quatres bras métalliques qui composent maintenant son squelette.
Ses yeux ont été opérés de force car il a reçu des éclats d'obus qui lui ont fait perdre la vue lors d'une de ses missions. Il porte des lunettes pour cacher ce qui lui sert à voir aujourd'hui.
Après avoir été rapatrié, il arrête complètement sa carrière, se met à développer des upgrades dans son atelier et au fur et à mesure, il a fini par développer son marché.
Aujourd'hui il passe plus de temps à étudier la possibilité des upgrades demandées par le gérant du marché noir, mais il lui arrive encore de travailler au black pour installer des upgrades sur des clients prêts à en payer le prix.
Permet de transformer sa voix à volonté et par extension de reproduire celle de n'importe quel individu. L'utilisateur ne peut toutefois pas réellement copier la voix, il ne pourra que tenter d'imiter celle-ci par ce qu'il a pu entendre.
date inconnue— Naissance dans un bidonville du Mexique où il apprend à se débrouiller -set surtout à voler avec sa grande sœur Orlane.
2023— Adopté avec Orlane dans la grande famille McMiller par un père politicien.
2023-2040— Élevé dans la haute société New-Yorkaise, Jared s'y adapte beaucoup moins bien que sa sœur. Brillant à l'école, le mexicain a cependant en sainte horreur le Monde de faux-culs et de petites frappes dans lequel il évolue. L'enfant enchaîne donc les quatre cents coups, au grand dam de son paternel et sa grande sœur. Il collectionne presque les métiers, allant de barman à mécanicien en passant par athlète de parkour semi-professionnel, pilote de course ou encore pilote de voltige et instructeur de parachute.
2041— Orlane lui installe un transformateur vocal préparé par ses soins.
2046— Véritable adrenalin junkie, Jared est immédiatement séduit par le principe de D-VICE et s'inscrit extrêmement vite.
2047 — Jared nourrit une rivalité aussi comique que virulente avec Kaiserr, au point de vouloir, pour enfin assurer sa supériorité en tant que Player; accepter un défi top1. Sentinel le réussit, et entre dans la légende en tant que premier Player ayant réussi un défi top1. Jared est aussi la seule personne à Lumopolis qui connaît la véritable identité d'OrLayzOn.me. En même temps, c'est sa grande sœur. Ça aide.
Humain dont la conscience a été, dans son intégralité, téléchargée dans sa puce biométrique. Celle-ci a ensuite été intervertie avec celle d’un androïde. Bien que la conscience puisse se servir du corps, ce dernier est néanmoins toujours bloqué par les 3 lois d'Asimov. Upgrade personnalisée: Insensibilité à la douleur. L’insensibilité à la douleur inclut aussi toutes les sensations désagréables comme les brûlures, nausées et autres désagréments. Elle n’empêche cependant pas le corps d’androïde de subir des dégâts.
Humain dont la puce est défectueuse, impossible pour lui d’être repéré par aucun élément biométrique. Mieux, même: Avec le défaut de fabrication de la puce, il est possible à son possesseur d’importer des données biométriques depuis n’importe quelle autre puce. Upgrade personnalisée: copycat biométrique. Pour fonctionner, le copycat biométrique doit avoir un accès direct à la puce qu’il copie. Il faut donc soit un contact direct avec la puce de l’autre personne, soit télécharger les données via un lecteur de puces.
Humain qui s’est vu proposé de travailler pour D-VICE en s’occupant des players ayant décidé de moufter. Ici, les balances vivent la vie dure et le chien de chasse est là pour vous la faire vivre. Profiling et tortures seront les armes principales de celui qui viendra réduire au silence ceux qui ont trop voulu en dire. Upgrade personnalisée: fléchettes tranquillisantes. Permet d’assomer quasiment n’importe qui pendant deux bonnes heures.
L’idol à la voix d’ange, la coqueluche des fans et des médias! Personne ne résiste à ses vocalises, et certains disent même que sa voix peut vous ensorceler… Upgrade personnalisée: prothèses vocales sirène (séduire par des paroles trompeuses et flatteuses). La Loreleï doit utiliser sa voix directement pour faire effet: un enregistrement ne fonctionne pas; cependant un contact visuel direct comme lors d’un concert, par exemple, peut suffire à ensorceler la foule.
Humain travaillant dans la police et qui enquête personnellement sur D-VICE après avoir entendu de nombreuses personnes en parler. Les rumeurs ne l’ont pas laissé de marbre, il a décidé de mettre les pieds dans le plat. Même si ses collègues ne le suivent pas du tout sur cette affaire, il utilise tout son temps libre pour comprendre ce qu’il se passe dans les rues de Lumopolis. Upgrade personnalisée: Détecteur de mensonge. Utilisable uniquement à proximité de la cible, impossible de l’utiliser sur plusieurs personnes en même temps. Pour que le détecteur puisse fonctionner, il faut que la question ai été posée par l’utilisateur, impossible donc de vérifier une information lancée à l’improviste.
Vous avez toujours fait fortune, la négociation n’a aucun secret pour vous et votre charisme est à toute épreuve… C’est donc tout naturellement que vous êtes à l’origine du marché noir de Lumopolis. C’est vous qui décidez qui vend et vous gérez ce business d’une main de fer. Vous êtes reconnu par les acheteurs et vendeurs bien que discret et vous êtes activement recherché par la police. Upgrade personnalisée: Surchargé. Armé jusqu’au bout des dents avec l’un des prototype aboli de Sandevistan. Deux énormes fusils attaché directement aux cuisses, l’équivalent d’un 9mm sur un avant bras, ainsi qu’une lame de combat rétractable au niveau du poignet.
D-VICE vous fait assez confiance pour mettre en péril les recherches des forces de l’ordre sur l’organisation que vous cherchez à protéger. Brouillage de piste, rapports bidons écrits pour menacer les prisoners, tout est un bon moyen pour que votre emploi soit en sécurité. Peu importe ce qui concerne la véritable justice: la seule chose qui importe c’est ce que ça rapporte. Upgrade personnalisée: Passe Partout. Aucune serrure ne lui résiste, rentrer dans un bureau fermé pour y glisser de faux indices pour incriminer quelqu’un d’autre est devenu simple. Les verrous mécaniques ne nécessitent que quelques secondes en insérant son doigt au niveau de la serrure, les verrous électroniques quant à eux n’opposent aucune résistance. Les seuls systèmes de verrouillage qui s’opposent à lui sont les scanners rétiniens ou à empreinte digitale.
Vous n’avez pas été engagé par D-VICE pour votre pacifisme ou votre bonté de cœur… Non, car c’est vous qui êtes en charge de la surveillance des players et prisoners. Si l’un d’eux cafte, vous n’êtes qu’à un ordre d’envoyer un nettoyeur lui régler son compte. Upgrade personnalisée: Piratage sans limite. Votre puce peut se connecter à n’importe quel serveur informatique sans encombres, passant à travers n’importe quelle barrière de protection, vous permettant entre autre de vous connecter aux caméras de surveillance de Lumopolis.
Apolonia
disponible
Helios
disponible
LUMOPOLIS
2047
Anciennement Las Vegas ▬ Nevada, États-Unis d’Amérique. Les mégacorporations dominent la vie citoyenne et politique tandis que la population goûte les joies des améliorations cybernétiques et autres modifications corporelles. Livrés à vous-mêmes dans la ville de tous les plaisirs, vices et excès vous pouvez ici vivre ; et surtout être tout ce qui vous fait envie !
Bienvenue à Lumopolis, la cité-État où tout n’est que popularité : plus vous avez de followers, plus vous êtes puissants. Allez-vous courir après la gloire ou préférez-vous regarder des hordes d’Icares se brûler les ailes ?
Bienvenue à Lumopolis en 2047, la cité-État où tout n’est que popularité : plus vous avez de followers, plus vous êtes puissants. Allez-vous courir après la gloire ?
Trigger Warning : Pour vous: Violence, self harm, dépression, sexe
Double Compte : Magnus Werner
Upgrades & Inventaire : Prothèses de combat parce que bagarre tu coco
Lecteur de puces
Lexus LFA 2011 Edition Nürburgring
Bo escamotable
Pistolet calibre .45
Un paquet de clopes, un paquet de feuilles et de la marijuana
Victoria B. Strutt
Ven 24 Mar - 18:38
@Baal_zebi
@Baal_zebi
identité
Nom: Strutt
Prénoms: Victoria Marjorie Balthazar
Âge: 28 ans
Date de naissance: 14/02/2019
Origine(s): Irlandaise
Genre: optionnel
Or. sexuelle: aro/pan
Groupe: Prisoners
Métier: Majordhomme
Faceclaim: Arcane- Vi // Demi Bennett
MENTAL
« -Baal ? », lui dis-je. L’intéressée pousse un grognement interrogatif pour toute réponse, et m’arrache un rire tendre. « -Je vais me faire livrer à manger, tu veux quelque chose ? » « -A part tes jambes autour de mon cou, tu veux dire ? », maugrée une rose encore dans les vapes. « -Comme d’hab’, donc. » Victoria se perche sur son coude dans le lit, passant une main sur son visage encore emmêlé dans les brumes laissées par le passage de Morphée. Elle m’observe tandis que je m’éloigne pour ensuite me baisser et attraper les premières fringues venues, puis pousse un soupir de satisfaction. « -Y’a pas à chier, j’aime toujours autant la vue. », lâche la rose. Sans me retourner, j’enfile mon pantalon. Lui lance ensuite un regard torve, mes lèvres étirées en un sourire amusé. « -J’espère que tu parles de la fenêtre. »
Elle est comme ça, Baal. Toujours espiègle, toujours charmeuse. Toujours à lancer des myriades de sous-entendus graveleux, plutôt que de simplement dire des compliments innocents et honnêtes. J’ai fini par apprécier ce petit jeu, je crois. Cette danse, où elle tente par tous les moyens de me choquer et me faire rougir en même temps. J’en vois d’autres, elle aussi. J’en aime d’autres, elle… Est-elle seulement capable d’aimer ? Je n’arrive jamais à sonder son esprit aussi loin. Alors qu’elle semble lire en moi comme dans un livre ouvert, je ne peux empêcher la sensation qu’elle me cache les couches les plus profondes de sa psyché de me prendre les tripes. J’ai l’impression qu’elle joue avec moi tant que ça l’amuse, et qu’un jour, aussi vite qu’elle est arrivée dans ma vie -sans prévenir donc, elle partira. Et puis parfois, sans que je comprenne pourquoi, Baal semble tenir à moi avec tant de force, tellement de passion… Je me vois très bien conquérir le Monde avec elle à mes côtés.
Vi retire la puce mémorielle du lecteur implanté sur le côté droit de sa nuque. Tend la main, attrape le joint qui s’est éteint dans son cendrier de fortune, et agite nonchalamment le zippo contre sa cuisse. Un aller-retour, et la flamme orange vient crépiter contre l’herbe tassée. Un coup de poignet, et le briquet se referme dans un claquement métallique. Elle enfouit son visage dans sa main gauche, alors qu’elle sent les premières larmes poindre. « -Fuck… ‘Faut que je sorte. »
Un murmure. Une prière, même. Le besoin de s’anesthésier. L’envie d’oublier ses douleurs dans l’alcool, son vague à l’âme dans la liesse, son esprit dans l’extase. Une soirée arrosée, un barman amusé. Un jigger qui tombe de la table, alors que la rose plaque le jeune homme contre son propre mobilier pour lui ôter plus facilement ses frasques. Des râles qui deviennent gémissements, une fois qu’elle a trouvé quels vices débloquent chez lui les portes du stupre. Elle ne dort pas sur place. Il s’en étonne, et elle répond d’un sourire carnassier qu’elle ne dort jamais là où elle dévore. Ce n’est pas tout à fait faux. Mikasa n’était pas une proie. Elle ne l’est pas restée longtemps, en tous cas. Le chemin du retour est classique. Des cons pensent pouvoir l’aborder pour un peu de bon temps. Des habitués ; ils ont vite compris qu’elle est souvent juste derrière Belladonna. Qui pourrait lui en vouloir : avez-vous vu le derrière de Belladonna ? Elle oui. Une œuvre d’art. Enfin. Ils la hèlent. Emmerdent les filles qui veulent simplement un dernier client avant de finir leur nuit. Alors Victoria grogne. Mais ils continuent. Ne comprennent pas le message. Shame. Elle qui n’avait pas prévu de taper des gueules, aujourd’hui. Baal laisse donc les deux badauds au sol, leurs visages tuméfiés contre le trottoir sale de Lumopolis, une jolie jeune fille à chaque bras.
Femme à chat(te)s; Polytoxicomane; Mécanicienne de formation; Parle anglais, japonais et irlandais; Possède une Lexus LFA 2011 édition Nürburgring; Elle s'appelle Grace; Ariana Grande est une ultra-queen et doit être respectée; Such a top its actually scary; Danse incroyablement bien; Tient si bien l'alcool que c'en est suspect; A arrêté de fumer; Il y a plus de dix ans; Des cigarettes, that is; Passe un temps fou à s'entraîner au combat; Peut jongler avec à peu près n'importe quoi; oui, même ton p'tit kokoro; Garçon+manqué=tes dents sur le parquet; Plus de kinks qu'il y a d'étoiles dans le ciel; Tire comme un pied; Pas besoin de flingues quand ton corps est une arme; Le calibre 45 c'est pour faire peur aux p'tites frappes; Donne des surnoms affectifs à tout le monde; Surtout ceux qu'ont l'air dangereux; Tellement de tatouages qu'elle devrait faire assurer son épiderme; Ne porte jamais de bagues; Ça fait mal aux doigts quand on casse des bouches;Chante thank u, next en boucle dans sa caisse; Danse toujours s'il y a du son; Même si elle est assise; Ça irrite les lèvres quand on caresse des chattes; Connait presque tous les dealers de Lumopolis; Jouit d'un succès fou auprès des filles de Bella; Elles parlent d'elle comme si c'était un prince charmant; L'a pas la même définition de "charmant"; Ça fait des croûtes quand on a les mains pleines de sang; Undercut vie; Adore se faire passer pour un mec pour draguer des minettes; Son père a failli l'appeler Valentina pour la blague; Ça fait des bleus sur les fesses; La seule personne qui a le droit d'approcher Grace, c'est Belladona; Touche la bagnole, puis ses poings, puis le sol; Ça raye le volant et le levier de vitesses
IRL
Pseudo: Felinart
Disponibilité:
Triggers Warnings: None
RP [+18] (violence, sexe, sang...) ?: All of them
HISTOIRE
Ils se sont rencontrés à Tokyo. C’était pas très dur : les deux seuls putains d’irish de tout le district. Au début, c’est sympa d’avoir quelqu’un avec qui parler sa langue maternelle. Et puis, ça fait toujours des amis en plus. Bientôt, ils sont inséparables, s’en rendent compte, et n’ont aucun plan pour que ça change. Alors, comme ils sont encore un peu vieille école, ils se marient en 2010. Vient un enfant en 2015. Sa mère est fan de théâtre, alors ils l’appellent Othello. Les japonais aussi, sont fans de ce prénom. Quatre ans plus tard, le jour de la Saint-Valentin, c’est la jeune Victoria qui pop ! Une enfance classique : famille heureuse, pas spécialement riches, mais loin d’être pauvres ! Et heureusement : Tokyo n’a jamais été tendre avec les plus démunis, et ne compte pas s’arranger sur ce point. Othello a bien vite trouvé un surnom à une jeune Vi turbulente et pleine d’énergie : son érudit de frère l’appelle « Baalzébuth ». Un prince des enfers. Vraiment. Un amour, cet Othello.
D’efforts désespérés de la famille Strutt pour trouver une passion à Baal –l’école n’en est clairement pas une-, naît chez la petite un amour violent, passionnel et dangereux : la vitesse. Des tours et des tours de karting. Vient ensuite l’adolescence, et la jeune femme commence à emprunter la voiture d’Othello –une antiquité- pour aller drifter sur les pentes escarpées de la campagne nippone. Tout allait bien. Vraiment, c’était cool !
Puis, il y a eu 2039. Le daron partit défendre sa patrie. Othello l’a suivi, promettant à sa mère de faire attention. Qu’ils reviendraient tous les deux en un seul morceau. Victoria n’imaginait pas qu’une si petite femme pouvait verser tant de larmes. Elle est là, debout dans le salon. N’a même pas le courage d’allumer la putain de lumière. L’IA de l’appartement lui souhaite un bon retour, faisant flasher dans un coin de sa vision l’image d’un petit shiba jovial. Et pendant ce temps, elle pleure. Serrant dans ses mains aux phalanges blanchies par l’effort un cerf en peluche. Remuant à chaque sanglot, ces derniers s’accompagnant du tintement métallique des plaques qui s’entrechoquent.
Sa mère est inconsolable. L’indemnité des assurances aurait été astronomique, s’ils couvraient les dommages de guerre. L’une se réfugie dans l’alcool, et l’autre marque sa peau. De lignes courbes et colorées. D’images toxiques et de schémas froids. De fleurs rouges comme le sang et de bêtes féroces comme sa rage. Il faut trouver de l’argent.
***
C’était un soir comme un autre. Dans une des nombreuses cages à lapins enragés qui pullulent dans les bas-fonds de Tokyo, je sirotais un liquide qui projetait sur mon visage de suspects reflets irisés. Son parfum puissant m’empêchait de sentir les effluves devenues trop familières de sang et de sueur. Entre les sifflets, les cris et les claquements secs des impacts, je distingue, comme à mon habitude, une mélodie chère à mes oreilles. Le rugissement d’une panthère au pelage rose. Les vivas d’une foule galvanisée par son éclat. Le rire tonitruant d’une bête féroce lâchée dans son élément.
« -Alors, bleu-bite ! Je croyais que t’allais me faire manger mes dents ?! » Baal s’accroupit face à son adversaire qui remue faiblement au sol, un furieux sourire aux lèvres. Ses opales s’élèvent brièvement de sa victime pour me décocher un clin d’œil. Elle manque de me faire avaler de travers, et je lui réponds d’un doigt d’honneur. « -J’ai même pas eu besoin de mes augmentations pour te refaire le visage, merde ! La foule s’ennuie ! Allez relève-t- »
Le double coup de pied directement sur son menton fait décoller la rose ; et elle s’éclate au sol, puis de rire. Se redressant d’un bond, Vicky fait craquer son cou, et le public. « -Amène-toi, ma mignonne ! », rugit-elle en écartant les bras. La barbare monte sa garde et montre les dents. « -Let’s dance, fucker. »
Comme à son habitude, Baal a joué avec sa bouffe pendant plusieurs rounds. A fait mine de se laisser battre. Puis, quand la côte est montée assez haut, le freluquet chromé de la tête aux pieds qu’elle affronte s’est fait démanteler en live. Elle évite un coup de poing, fait une clé de bras. L’amène au sol, et lorsque ses yeux passent de l’azur au violet, animés par le cocktail d’impulsions électriques et d’hormones de synthèse libérées par ses upgrades, fait chanter dans un craquement macabre les os de son adversaire. Lui luxe l’épaule, pour être sûr que ce bras ne servira plus. Quelques minutes plus tard, elle finit par lui briser le genou droit, alors que les hurlements de sa victime sont accompagnés d’une pluie de bière bon marché dans l’octogone.
Sortie de la douche, Baal allume instantanément son joint. Me lance un regard résigné et tendre, en poussant un « -T’es pas obligée de m’attendre, tu sais. » alors que j’approche la flamme de mon propre petit bâton d’herbe magique. « -J’en ai toujours rien à péter, tu sais. », que je lui réponds dans un concert de fumée opaque. Elle arque un sourcil, s’approche de moi et me saisit le menton pour me rouler une espèce de patin intergalactique. Je frémis quand elle s’empare de ma gorge. Nos lèvres se séparent, alors qu’un râle m’échappe en sentant ses doigts entre mes cuisses. Baal s’en va ensuite, prenant un malin plaisir à étirer ma lèvre inférieure entre ses dents pendant qu’elle me laisse là, pas encore défoncée et ayant furieusement envie de l’être –dans tous les putain de sens. (du terme, aussi, oui.) Elle enfile en silence un short, et je ne peux m’empêcher de glisser, dans ma frustration, un « -Salope » directement via sa puce. Et elle rigole ! La pute.
Les yeux de la rose reviennent à leur bleu naturel, maintenant qu’ils ne s’égarent plus dans les souvenirs enregistrés de Mikasa. Sous les pluies torrentielles de Cork, une Baal épuisée regarde en silence la stèle où sont inscrits les noms des trois autres Strutt. Une pierre tombale sale, dans les décombres de ce qui était avant une grande ville, désormais rendue à l’état de bidonville humide. Elle a vendu l’appartement. Plus rien ne la retenait au Japon. Pas Mikasa, pas Othello. Pas ses parents. Encore moins les souvenirs. « -Ironie du sort, Mikasa avait la même dégénérescence cérébrale que toi, maman. Et comme toi, elle s’est arrêtée avant d’oublier des choses qu’elle voulait garder à tout jamais. » Victoria rit tristement. « -Si t’avais vu l’armoire de puces mémorielles qu’elle se gardait… J’aurais presque préféré qu’elle se shoote à la mort sub’. Enfin. J’sais pas quand je pourrai repasser, à voir comment je ferais du fric à Lumopolis. Allez, ciao les nazes. »
Lumopolis… Lumopolis faisait beaucoup de fric. Les riches adoraient les combats et les courses clandestines. Alors, on joue. On gagne la voiture d’un gajo un peu trop confiant en ses capacités. On commence D-VICE, parce qu’un des bookmakers qu’on côtoie pense qu’on y ferait un malheur.
Et on y fait un malheur. Elle s’appelait Triss. Elle aimait son corps, elle aimait plaire, et elle aimait surtout qu’on aime son corps. Manque de bol, les watchers voulaient la voir dans de sales draps. Baal a tenté de l’aider. D’en parler. Parce que c’était incroyablement grave. Parce que si ce qui les excite, c’est regarder des putes se faire tabasser, faut les emmener se faire soigner. C’est Baal, qui a eu besoin de soins. Quand la nettoyeuse en a fini avec elle, la rose sentait encore les aiguilles sous ses ongles. Les lames sur sa peau. L’eau qui lui envahit ses voies respiratoires. Et là, encore des enculés qui emmerdent une fille. Encore trois pélos qui se croient tout permis sous prétexte que c’est une femme légèrement vêtue. Et en plus, ils s’appuient sur Grace, les bâtards. Fouillant dans sa poche, la rose fait retentir le klaxon de sa voiture grâce à sa clé. Les badauds se retournent, et Vicky leur adresse un sourire narquois.
« -D’habitude j’aurais une petite blague à vous dire, mais j’suis pas d’humeur. Barrez-vous de ma caisse avant que je vous démembre. »
Ils l’ont mal pris. ‘Sont pas rentrés chez eux en marchant, ça au moins c’est certain. Victoria crache un glaire rosâtre sur le trottoir, puis lance son regard tuméfié vers la belle.
« -Je t’emmène quelque part, Ohime-sama ? »
Elle s’appelle Belladonna. Et c’est vraiment une princesse, pour le coup. Pas du genre conte de fées, par contre. Plutôt la reine des putes, à vrai dire. Elle a besoin d’un chien de garde, et ça tombe bien, Baal a besoin de fric. En plus, elle est bien foutue.
La voilà donc à servir de chauffeur à cette folle furieuse de Bella. A attendre devant la salle de bains pendant qu’elle prend sa douche. A prendre un air méchant, derrière elle, quand elle fait des entrevues avec des partenaires commerciaux. A lui raffermir le derrière, quand ses jouets du moment sont capricieux.
« -Il faut bien que je connaisse chaque parcelle du corps que je suis censée garder, non ? », qu’elle sort quand la latina peste contre les mains qui se jouent d’elle une fois les rideaux fermés.
Le poids des souvenirs, le prix de la liberté. Le goût du risque.
INVENTAIRE
— Spray au poivre
— Nécessaire à maquillage (pour toujours se refaire une petite touche)
Apolonia W. A.-Werner
Dim 26 Mar - 0:12
@PurePink
validé
Alors déjà. Bon dieu, cette plume. Comme toujours, je suis ébahie, c’est prodigieux omg Ensuite, deux Irlandais à Tokyo, c’est tellement improbable que j’accepte. La fiche de Baal, c’est vraiment un ascenseur émotionnel, entre rire et larmes, parce qu’au final, c’est quand même ce qui constitue pleinement la relation entre elle et Mikasa et argshfdjgfds Le fait que t’utilises les technologies mises à disposition de manière subtile, je kiffe vraiment ! En plus la manière dont elle semble déjà traiter Belladona, alors qu’elle est même pas encore arrivée sur le forum je- oof (d’ailleurs, je retiens le « la reine des putes », c’est très vrai)
Maintenant que tu es validé, n'hésites pas à aller ouvrir des rps ou de venir sur le discord, si ce n'est pas déjà fait !