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  1. Nous sommes le 28/12, TIME LIMIT ouvre officiellement ses portes ! Vous pouvez dors et déjà vous inscrire, débuter la création de votre personnage et nous rejoindre sur le discord ! Avec ceci nous vous annonçons que 4 prédéfinis et 3 scénarios sont disponibles, chacun avec leur lot d'avantage, n'hésitez pas à aller y jeter un coup d'oeil !
    28/12/22
  2. Une nouvelle annonce est disponible ! Trois nouveaux scénarios et un prédéfini ont été ajoutés, ainsi que de nouveaux défis et upgrades. Pensez cependant à aller la lire pour pouvoir vos recenser avant le 9 avril en cliquant ici !
    26/03/23
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    26/09/23
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LUMOPOLIS
2047
Anciennement Las Vegas ▬ Nevada, États-Unis d’Amérique. Les mégacorporations dominent la vie citoyenne et politique tandis que la population goûte les joies des améliorations cybernétiques et autres modifications corporelles. Livrés à vous-mêmes dans la ville de tous les plaisirs, vices et excès vous pouvez ici vivre ; et surtout être tout ce qui vous fait envie !

Bienvenue à Lumopolis, la cité-État où tout n’est que popularité : plus vous avez de followers, plus vous êtes puissants. Allez-vous courir après la gloire ou préférez-vous regarder des hordes d’Icares se brûler les ailes ?
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Bienvenue à Lumopolis en 2047, la cité-État où tout n’est que popularité : plus vous avez de followers, plus vous êtes puissants. Allez-vous courir après la gloire ?
 
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getting high on poker chips and bad decisions (sofia)
Andrea Reed
Andrea Reed
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Andrea Reed
Sam 18 Fév - 7:39
@_Khamsa
Tu as vieilli. Tu as gagné en expérience. Tu es devenue quelqu’un d’autre, et ce, même sur tes documents légaux. Tu pourrais même dire que tu as évolué, au fil des dernières années. Que tu as su reprendre ta vie en main. Devenir quelqu’un. Quelqu'un de bien.

Alors pourquoi diable n’as-tu pas appris ?
Pourquoi est-ce que tes erreurs sont toujours les mêmes ?

Pourquoi est-ce que t’es là, dans ce salon miteux à l’odeur désagréable de cigarettes, des cartes à la main et quelques jetons qui s’entassent devant toi ? Pourquoi est-ce que t’es là, avec ces quelques personnes, pour cette soirée privée, qu’ils ont dit. Soirée poker, avec beaucoup à gagner. Parce qu’aussi pourri peut te sembler l’endroit… Ce n’est pas n’importe qui, qui s’adonne à de tes jeux. Capable de parier de telles sommes. Alors ils sont là et ils jouent et toi aussi. Ils sont là à empester la pièce de volutes de fumées âcres. À rire fort avant de porter leur bière à leurs lèvres. Et toi aussi tu es là. Plus tranquille. Pas trop à ta place, finalement.

Parce que ça, c’était la toi d’avant qui y jouait. À tous ces jeux d’argent. C’était celle que tu as laissé au nord du continent qui, autrefois, ne pouvait pas s’en passer, de cet adrénaline lors d’une main gagnante. Celle que tu as laissé là-bas. Celle que tu as laissé auprès des cadavres de tes parents. La nausée accompagne alors l’euphorie de la victoire, car avec la richesse reviennent les souvenirs. Lentement mais sûrement, tu sens ta prise un peu plus serrée, sur les cartes. Lentement mais sûrement, il est possible de voir tes jointures devenir un peu plus pâles.

Jusqu’à ce que lentement mais sûrement, tu jettes tes cartes sur la table.
- Je dois rentrer.

Tu te lèves sur ces quelques mots, attrapant la poignée de jetons que tu déposes près de l’organisateur de cette petite soirée entre quelques personnes plus ou moins fortunés qui cherchaient à le devenir un peu plus. - J’attends le virement. De ton argent gagné. C’est tout ce que tu ajoutes, avant de leur adresser un dernier signe de tête et de quitter l’appartement, retrouvant rapidement l’air presque frais de la ruelle sur laquelle donne la porte.

Une fois dehors et la porte bien refermée derrière toi, tu prends le temps de prendre une grande inspiration. Tu fais quelques pas vers l’avant tout en chassant les quelques pensées qui sont remontées, faisant le vide dans ton esprit tout en remplissant tes poumons d’un air un peu moins vicié que celui qui te piquait à la gorge. Tu fais quelques autres pas, prenant la direction du chemin retour, étant tout de même assez loin de chez toi mais pas certaine des options de transports s’offrant à toi à cette heure-ci. Surtout qu’au final, marcher ne te ferait pas de tort. Prendre quelques temps pour t’aérer l’esprit et penser à autre chose qu’à cette main gagnante que tu as abandonné sur la table.

Penser à autre chose que le sentiment de puissance, d'invincibilité, qui est revenu, lorsque tu as vu les jetons s’empiler devant toi.

Penser à autre chose que le jeu.
Que l’argent.

Cet argent qui ne te manque plus. Plus autant qu’avant. Capable de vivre assez confortablement, même, maintenant. Peut-être un peu trop confortablement pour le quartier dans lequel tu te retrouves. Trop bien habillée pour les vieux bâtiments qui se dressent tout autour de toi, parfois plus rapprochés encore lorsque tu traverses une ruelle pour rejoindre une rue plus grande avant de couper encore par une autre ruelle.

Trop bien habillée pour ne pas attirer l’attention de certains.
Et beaucoup trop inconsciente pour le remarquer.
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Sofia Delgado
Sofia Delgado
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INVENTAIRE
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Sofia Delgado
Mar 21 Fév - 1:16
@_la_cuchilla
W : Violence (juste un peu)

- Voilà voilà, comme promis, tout est là.

Sans lui accorder un regard, Sofia vérifie le stock. Sa prescription vient d'arriver : celle sans ordonnance.

"Lui", c'est Dan. Dan travaille à l'hôpital, un poste confortable sur Paradise. Enfin, confortable ou presque. De toute évidence, pas assez confortable pour Dan, puisque depuis récemment, il a ouvert un nouveau business : un business qui consiste à subtiliser dans les réserves et à revendre au plus offrant. Dan est jeune, il n'est pas idiot, mais il débute. Pauvre petite boule de nervosité, le regard alerte, alors qu'ils se sont rejoints là, dans une ruelle à l'écart mais pas trop.

- Uh… ça te sert à quoi tout ça, du coup… ?
- Je te paie pour fournir, pas pour poser des questions.
- Ok, ok, keep your secrets, Miss mystery woman.

Dan n'est pas idiot, mais il est maladroit.
Il aurait dû comprendre qu'elle n'aime pas répondre aux questions, depuis les quelques semaines qu'ils sont en contact. Dan n'est pas idiot, mais il n'est pas malin avec les gens .

Sofia finit de vérifier. Une interface s'ouvre, une transaction se fait. Déjà, elle est prête à déguerpir avec son sac de pilules magiques…

- Uh…à propos, j'ai oublié de te dire… le prix a augmenté depuis la dernière fois.

Elle lève le regard vers l'homme. Adossée au mur, elle le jauge. Elle pense. Sofia il y a quelques jours aurait soupiré, demandé "combien" et aurait accepté le caprice de Dan sans épiloguer... Pour peu qu'il reste raisonnable. Sofia il y a quelques jours n'était pas dans le besoin : elle avait le luxe de dépenser son argent pour s'acheter le temps, la tranquillité.

- Ah ouais ? Explique moi pourquoi. J'suis curieuse.

Dommage pour Dan : il n'est pas passé il y a quelques jours.

- Appelle ça la prime de risque. Ils resserrent la sécurité en ce moment.
- Huh. Bizarre, ça sonne comme ton problème, pas le mien.

Le sourire nerveux de Dan disparaît.
Oh, il est toujours nerveux, sans doute plus en fait. Tellement qu'il ne parvient plus à maintenir cette façade de décontraction.

- Ça… il cherche ses mots. Ça pourrait vite devenir ton problème. C'est moi qui te fournis, et si tu paies pas le prix demandé...

Dan n'est pas idiot. Mais parfois vraiment, si : Dan est idiot.
Le dos se décolle du mur, et il y a un pas en avant, puis deux. Elle avance, et c'est finalement Dan qui se retrouve dos au mur en face. Elle le fixe, et ce quelque chose de lointain, détaché qui habite habituellement son regard a disparu.
Elle verrouille son regard, et sa voix est plus froide.

- Vrai. Tu veux savoir autre chose ? C'est moi qui sait où tu travailles. Où tu habites. Donc si tu essaies de me prendre pour une conne... Elle reprend sa formulation, mais la menace est tout autre. Plus directe. Plus... Pressante. Elle laisse un silence s'installer, juste assez pour voir la peur prendre le visage de Dan. Juste assez pour le laisser bégayer, commencer à vouloir s'expliquer... Alors elle sourit doucement, amusée. Déstresse, Dan. J'vais pas te crever pour si peu. Quelle image tu as de moi, vraiment ?

C'est son petit plaisir coupable : jouer de sa réputation pour faire transpirer les autres. S'amuser de leur réaction. Ils s'attendent au pire, même alors qu'elle ne l'envisage pas. Qu'elle n'y pense même pas. Comme si dans leur esprit, elle n'était bonne qu'à ça. Elle se pose la question parfois : est-ce qu'ils ont tort ?

- Si le prix hausse, tu l'annonces au moment du deal, pas de la transaction. Tes.... Nouvelles circonstances On en parlera la prochaine fois. Peut-être. Elle lui tapote la joue, un geste entre réassurance et condescendance. Juste, oublie pas : t'es pas tout seul dans ce business. Le jour où le deal me convient pas, j'ai juste à chercher sur le trottoir d'en face. Tu vois l'idée?
- O-... Ouais ouais, c'est bon, j'ai compris, ok, désolé. J'ai paniqué, j'ai besoin de cet argent, c'est-
- On a tous « besoin de cet argent ». Choisis mieux qui tu essaies d'entuber à l'avenir, hm?
- J'avais vraiment oublié, j'ai pas essayé de te niquer!
- Hu huh.

Dan n'est pas un mauvais type. Juste un peu naïf, juste un peu tête en l'air. Elle a de la peine pour lui, en fait. Ce genre de profil, dans ce genre de business... Il ne durera pas, d'une façon ou d'une autre. Elle espère juste qu'il arrêtera son commerce avant que son commerce l'arrête. D'ici là ? Bwah... Il est amusant, Dan. Ça change des profils qu'elle croise habituellement.

Elle y pense avec un petit sourire léger sur ses lèvres, alors qu'elle avance dans les ruelles, qu'elle avance pour sortir et retrouver la rue principale. Aujourd'hui elle est tranquille, ou au moins, aussi tranquille qu'elle puisse être. Est-ce que ça va durer ?

Si ça durait, on ne serait pas ici pour en parler.

Non. La tranquillité s'envole à partir du moment où il y a les voix, au tournant d'une ruelle. Agressives, des voix qui demandent, qui menacent. Ça parle d'argent, ça parle de triche, ça accuse. Un règlement de compte au coin d'une ruelle isolée. Rien qui n'aurait vraiment dû l'interpeller... Le truc, c'est qu'elle reconnaît une voix. Et elle n'est pas sûre, au début, alors elle s'approche pour voir. Et elle voit.

Qu'est-ce que tu fous ici, doc.

Andrea Reed. Sa psy. S'il y a bien une personne qu'elle ne s'attendait pas à croiser au détour d'une ruelle louche dans le coin, c'est bien elle. Et pourtant elle est là, trois hommes qui haussent le ton en face d'elle, une tension palpable dans la conversation. Et elle connaît ces conversations, Sofia. Ce moment où les gens utilisent des mots, mais n'attendent vraiment que le bon moment pour utiliser les poings. Ils cherchent une ouverture, un prétexte, une faiblesse. Quoique ce soit pour arrêter de discuter, et commencer à cogner. Oui, elle connaît ces conversations, et sa solution est simple.

- Hey.
- Occupe-toi de t-

Il entame de répondre, il entame de se retourner, mais c'est un poing qui ponctue sa phrase et l'interrompt prématurément. Un poing qui cogne vite, fort, qui va chercher sa tempe et qui suffit à le faire tomber au sol. Le second a à peine le temps de réagir qu'un front rencontre l'arête de son nez, et que le coup est assez violent pour qu'il y ait ce craquement sonore, caractéristique, suivi d'un hurlement de douleur, d'un filet de rouge qui part dans l'air et s’inscrit sur le visage de Sofia. L'homme a mal, mais l'homme ne tombe pas... Et le troisième lui, a le temps de réagir.

Un coup à l'arrière du crâne, qui fait mal, qui sonne, mais qui ne suffit pas. Quand elle se retourne, c'est pour aller agripper un visage à pleine main, et l'écraser contre le mur derrière. Elle est rapide, forte, résistante, trop pour que ça soit naturel... Trop pour qu'il n'y ait pas du chrome derrière la chair. Alors eux, petites frappes anonymes, ils tombent, ils brisent, facilement, si facilement. Ils résistent pour la forme, ils frappent et ils font mal, mais pas assez.

Pas assez, jusqu'à ce qu'il y ait la lame à son flanc.

Ça ne touche pas d'organe vital, mais ça perce la chair, et ça lui arrache un grognement de douleur, lâché entre ses dents serrées. Elle tourne son regard vers lui : lui, le dernier encore debout, lui avec le couteau...
Il aurait dû profiter de tenir encore sur ses deux jambes pour fuir.

Quand la lame cherche de nouveau à percer, elle est prête, cette fois. Elle dévie, elle agrippe le poignet, et lui fait prendre un axe dangereux. Un mouvement sec, et de nouveau, ça craque, puis ça hurle. Mais elle ne lui laisse pas le temps de hurler longtemps: Son poing s'écrase sur la trachée, fort. Voix cassée, souffle difficile, la douleur paralyse, et il tombe, glisse contre le mur.

Sofia s'arrête, difficilement. Son souffle est court, nerveux. Elle observe l'homme au sol, et... Et si elle ne s'était pas calmé, elle aurait continué. Jusqu'au rouge, jusqu'à tuer le visage. Elle ne peut pas faire ça ici. Pas maintenant. Maintenant... Elle tourne plutôt son regard vers Andrea.

- J'crois que je mérite une explication.

Un presque-sourire sur ses traits, tandis qu'elle essuie le sang sur son front.
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Andrea Reed
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Andrea Reed
Mar 21 Fév - 5:59
@_Khamsa
Seule, à parcourir ces ruelles qui t’apparaissent désertes. Celles que tu quittes pour rejoindre à nouveau, naviguant dans cette ville que tu as appris à connaître depuis le temps. Cette ville que tu connais d’ordinaire de jour mais qu’il t’arrive de fréquenter la nuit. De fréquenter lorsque les lumières sont éteintes. Lorsque de l’ombre en sortent ceux qui vivent dans la nuit. Ceux qui font plus que la fréquenter.

En ont fait leur terrain de jeu.

Il y a cette voix, derrière toi. Puis il y a cette main sur ton bras. L’instant suivant ? Un mur contre ton dos, rencontré un peu trop fort à ton propre goût, l’air quittant tes poumons le temps de quelques secondes. - Tu pensais pouvoir partir comme ça, hein ? La voix mauvaise, qui crache son venin à ta gueule. Tu fronces les sourcils, confuse. Prise de court, surtout. Et il te faut quelques instants, clignant des yeux à quelques reprises, pour reconnaître ceux qui désormais bloquent ta route. - J’me disais que t’étais partie trop vite. Une accusation tandis qu’il sert un peu plus ton bras. - Tu pensais pouvoir tricher et t’en sortir sans te faire choper, connasse ? Et il continue. Ils, continuent. Tous. Et tu tentes de répondre. D’en placer une. - Je n’ai pas triché. Quelques paroles bafouées alors que tu sens le stress commencer à monter.

Tu sens la bile qui monte dans ta gorge, qui vient te brûler l'œsophage, tandis que l’air te manque toujours. À la différence que cette fois-ci, c’est la faute de cette pression qui pèse sur ta poitrine. C’est ce noeud qui se forme au creux de ton estomac. C’est la peur qui vient te prendre aux tripes, tandis que les paroles se mêlent les unes aux autres et que les discours perdent de leur sens, dans ton esprit. Qu’il n’y a plus que ce bourdonnement de plus en plus assourdissant pour enterrer leurs voix. Qu’il n’y a ce brouillard qui glisse devant tes prunelles sombres, venant troubler tes sens.

Et tu y penses, à eux. À tes parents. Ta petite soeur. Tu y penses, à eux qui n’ont pas dû comprendre. À eux qui se sont sans doute faits attraper de la sorte. Secoués. Menacés. Tu y penses et tu te sens faillir, une main remontant à ta gorge qui se resserre. Ton mouvement est perçu et il y a un mouvement devant toi pour chercher à t’interrompre. Un mouvement qui s’arrête net avant que l’homme de s’écroule au sol.

Tu ne comprends pas ce qu’il se passe.
Et tu n’as pas vraiment le temps de le comprendre.

Tu entends les coups. Tu peux apercevoir la giclée de sang. Tu entends les cris de douleur. Les râles de frustration. Les insultes, aussi. Et il y a cet éclat de lumière, reflétée par l’arme qui vient entailler la chaire de celle qui a porté les premiers coups. Ce n’est que lorsque le silence revient que tu as le temps de bien assimiler ce qu’il vient de se passer. De bien observer celle qui se tient devant toi, le souffle court, tandis que le voile se lève lentement mais sûrement de devant tes prunelles.

Sofia.

Il te faut quelques instants de plus pour vraiment te ressaisir. Pour calmer ta respiration qui s’était faite laborieuse. Pour calmer ton coeur qui s’était emballé. Tu entends sa voix qui écrase le bourdonnement à tes oreilles, qui perce au travers la panique qui s’était faite assourdissante. - Je, eh… Tu cherches tes mots avant de t’étouffer, toussotant un peu pour t’éclaircir la voix. Puis ton regard revient vers elle. Vers son visage sali du sang de ceux qu’elle a envoyés au sol. Vers son haut sali de son propre sang. - Tu es blessée. Une constatation marquée d’un peu d’urgence, dans ta voix. - Il faut te nettoyer ça. Sans répondre à sa question, plus par inquiétude que par envie de l’éviter.

Enfin, t’as envie de l’éviter.
Mais ça, c’est une autre histoire.

- Suis-moi. Ton premier réflexe, maintenant que tu t’es ressaisie. Un peu. Maintenant que ton principal objectif, c’est de quitter cet endroit. D’abandonner ceux qui n’ont même pas encore cherché à ne serait-ce qu’essayer de se relever. Tu tends alors la main pour lui attraper le bras, avant de t’arrêter, frôlant presque sa peau. Tu te ravises avant de resserrer ta prise, te contentant finalement de t’éloigner du mur contre lequel tu as été plaquée pour tout simplement reprendre ta marche, cette fois-ci n’étant pas seule.

- Un moment d’hésitation. - Tu habites dans le coin ?
Parce que toi tu sais que tu habites franchement plus loin. Et qu’il y a cette plaie qui t’inquiète. - Merci, au fait. Sans trop la regarder, ton regard glissant sur les murs de la ruelle que tu t’apprêtes à abandonner derrière toi.
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Sofia Delgado
Sofia Delgado
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Sofia Delgado
Jeu 23 Fév - 18:10
@_la_cuchilla
- T'inquiète pas pour ça. J'ai l'habitude. Et il était pas très bon avec. Un coup de menton en direction de l'homme inconscient au sol. Pas très bon avec son couteau. Sa façon à elle de dire « j'ai vu pire », « ça ira ». Elle n'a pas l'intention de se laisser saigner, mais elle n'a pas l'intention de se précipiter à l’hôpital non plus. Elle n'aime pas les hôpitaux, de toute façon.

Dans son expérience, l’hôpital, c'est l'endroit où on aide les gens à mourir, plutôt que l'endroit où on les guérit.

Alors tant que ses blessures ne sont pas assez graves... Elle évite. Elle préfère encore les Cliniques privées des quelques... Médecins indépendants disséminés ça et là. Enfin : tout dépend le médecin. Dépend beaucoup de choses, finalement, avec Sofia. Comme toujours.

- J'habite pas trop loin. Suis-moi, plutôt que de te balader au hasard entre les ruelles. Un soupçon de reproche dans la voix : un quelque chose qui dit « tu devrais faire plus attention », mais qui ne le dit pas comme ça. Du coup. Madame Reed s'amuse à... « Tricher » dans je ne sais quel jeu qui implique je ne sais quels pauvres types dans une pauvre ruelle délabrée de la banlieue de Lumopolis... Drôle d'histoire, tu trouves pas ?

Elle dit ça avec un fin sourire, tandis qu'elle entame la marche après s'être rapidement penché sur sa blessure. Elle devra faire le nécessaire à la maison, mais pour le moment... Pour le moment, s'esuyer le visage, ajuster sa veste pour masquer la plaie ouverte. Elle ouvre le marche, ses pas encore droits et assurés : de toute évidence, la blessure est mineure. Pas assez pour l'empêcher de fonctionner.

Ça aurait pu être pire, avec une lame entre des mains plus expertes.

Et surtout, ça aurait pu être pire sans elle. Parce qu'Andrea ne semblait pas en mener large, devant ceux-là au sol maintenant. Et Sofia est curieuse. Curieuse de ces bribes de conversation qu'elle a entendu.

Une curiosité qui regarde en biais, tandis qu'elle marche en direction de son appartement.

- J'aurais droit à une remise sur les prochaines sessions?

Elle se tente à un peu de légèreté, pour détendre l'atmosphère.
Des mots de Rien pour ne pas penser au rouge qui coule à son flanc.
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Andrea Reed
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Andrea Reed
Mer 1 Mar - 20:53
@_Khamsa


getting high on poker chips


Pas très bon avec. Elle semble avoir l’habitude, des gens armés. Elle a l’habitude, que tu te rappelles. Elle a connu les armes, et parfois pire qu’un couteau. Elle a connu la mort, celle de d’autres enfants comme elle, parfois sans doute même commise de ses propres mains, même si ça, elle t’en a pas trop parlé. Elle t’en parle un peu, de sa vie avant. Dans les grandes lignes, pour que tu saches. Comprennes. Alors tu te contentes d’hocher de la tête, faisant confiance à son avis sur la question.

C’est pas toi qui saurait.
La seule arme que t’as, c’est un pistolet électrique.

Tu lui dis de te suivre sans trop savoir où tu vas et elle te reprend, te disant de la suivre elle. Elle habite pas très loin, de toute, qu’elle te dit. Et puis, ce sera toujours mieux que de te balader sans trop savoir où tu vas, dans l’obscurité au travers de ces ruelles qui ont mauvaises réputations. Avec raison. T’aurais très bien pu finir planter ici, si elle n’était pas intervenue.

- Je n’ai pas triché. Que tu répètes, avec toujours la même conviction. Tu ne mentais pas, lorsque tu lui as dit, à l’autre désormais au sol, que tu n’as pas triché. Tu es simplement partie un peu trop précipitamment, sentant le contrôle t’échapper et les souvenirs remonter. Tu as vu ta main gagnante, puis celle-ci est venue t’attraper aux tripes, avant que tu ne revois toutes ces mains qui se sont avérées perdantes. Toutes celles qui auraient pu te sauver, les sauver, et qui au final n’ont fait que t’enfoncer un peu plus profondément. - Les psy ont une vie en dehors de leur bureau, tu sais. Tu tentes d’avoir un ton léger. D’esquisser un sourire presque complice.

La vérité ? C’est que tu essaies encore de te ressaisir. De passer outre le malaise. D’effacer ces images qui sont pourtant imprimées derrière tes paupières. De chasser aussi la peur qui est venue te glacer le sang. - Une partie de poker qui ne s’est pas très bien terminée pour eux. Tu peux lui dire, ça. Tu peux lui dire que t’as joué avec quelques personnes pas très fréquentables. Ce que tu ne lui dis pas, toutefois, c’est ton départ précipité. C’est que si tu jouais avec ces gens pas très fréquentables, c’est que tu as ressenti le besoin de jouer.

Besoin viscéral que d’aller miser un peu.
De sentir l’adrénaline et l’euphorie parcourir tes veines.

- Je peux même t’offrir ta prochaine séance. En réponse à sa question, le ton léger mais n’en étant pas moins sérieuse. - Les deux prochaines, dépendamment de ton hospitalité. Après tout, n’était-ce pas vers chez elle qu’elle te guidait au travers de ces ruelles que tu ne connais pas très bien ?

Tu te dois d’admettre être curieuse. Curieuse de là où elle vit. De son environnement.

De ce monde qui est le sien et dont tu n’as fait qu’effleurer la surface.
sombres ruelles 12:48 am


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Sofia Delgado
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Sofia Delgado
Ven 3 Mar - 10:10
@_la_cuchilla


Home sweet Home

« Pas triché », qu'elle dit. « Une vie en dehors du bureau », qu'elle ajoute. Sofia écoute, Sofia entend, mais elle ne peut pas s'empêcher d'être perplexe. Parce qu'il y a un monde entre « avoir une vie hors du travail », et traîner avec Ce genre de compagnie. Ces hommes au sol, qu'ils ont laissés quelques mètres derrière. Le genre peu recommandable, le genre dangereux, qu'on croise dans des endroits où une psychologue des quartiers huppés qui gagne bien sa vie ne devrait jamais mettre les pieds.

Bref. En résumé : Sofia n'est pas vraiment convaincue par l'argument « vie en dehors du bureau ». Loin de là.

De là où je suis, j'ai l'impression que cette partie de poker a faillie finir pire pour toi que pour eux.

Eux, ils y ont cédé leurs derniers billets.
Elle, elle aurait pu y céder son dernier souffle.

Un regard qui fixe un instant, comme pour la sonder. Parce que Sofia connaît les phrases, les mimiques et les façons de faire de ceux qui ont quelque chose à cacher. Elle connaît très bien. Ceux qui ne veulent pas tout dire, ceux qui préfèrent changer de sujet. Pour autant ? Pour autant, ce n'est pas sa place de fouiller plus loin. Pas comme ça, pas maintenant. Plus tard, peut-être. Entre quatre murs, en sécurité, autour d'un verre. Mais pas ici. D'abord, marcher jusqu'à arriver.

Jusqu'à l'immeuble, jusqu'à entrer dans l'ascenseur, jusqu'à monter. L'adrénaline est retombée, la douleur lance plus fort, là où sa peau est ouverte, là où le sang coule. Mais elle tient. Elle a l'habitude. Elle a connu pire. « Tenir », c'est ce qu'elle fait. Depuis trop longtemps.

Là où ils sont, c'est un quartier plus tranquille, c'est là où les immeubles résidentiels et les commerces locaux se mélangent en un environnement de vie agité, bruyant, citadin. Mais là, depuis le neuvième étage, entre les quatre murs de son chez-soi, elle pourrait presque oublier.

La porte s'ouvre sur un long couloir. Un parquet de bois sombre, des murs couleur nuit, un plafond couleur neige. Sofia s'avance, et traverse le couloir, sans s'arrêter au salon à gauche, ni la penderie à droite, ni la cuisine à la seconde porte à gauche. En fait, toutes les portes sont fermées. Elle ne montre rien de son chez soi, vraiment... Rien sinon ce couloir trop étroit pour deux personnes. Elle continue tout droit, jusqu'à l'intersection. Elle tourne à droite, elle ouvre la porte, elle entre dans la salle de bain.

Elle ouvre l'armoire à pharmacie, elle découvre un chaos de boites de médicaments, de bandages, de désinfectant, de produits d'hygiène et d'autres choses diverses et variées en pagaille. Elle s'empare du nécessaire pour traiter sa plaie, et elle s'assied sur la chaise métallique prés du bain. Elle est silencieuse. Elle pense. La grimace de douleur sur ses traits se renforce un peu, et finalement, elle brise le silence pour se distraire, pour oublier la sensation.

La prochaine fois, évite de t'habiller comme ça si tu vas... « juste jouer aux cartes » dans ce genre d'endroit. Mieux encore, va jouer aux cartes dans des établissements sécurisés, avec des gens normaux. Sans doute qu'elle se mêle de ce qui ne la regarde pas. Ses conseils, sans doute qu'Andrea les connaît, et qu'elle a ses raisons de faire comme elle fait. Mais à vrai dire, Sofia s'en fiche. Elle préfère éviter de perdre sa psy sur un malentendu, après la partie de trop avec les mauvaises personnes. T'auras du mal à m'offrir la prochaine séance depuis un lit d'hopital.

Ou pire.

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Andrea Reed
Andrea Reed
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Gif : getting high on poker chips and bad decisions (sofia) Profil10
Onyx : 95
Occupation : Psychologue
Faceclaim : Pharah, Overwatch
Pronoms : she/her
Trigger Warning : SA
Double Compte : ////
Upgrades & Inventaire : upgrades
— vision thermique intégrée à la rétine
— propulseurs

inventaire
— pistolet électrique
— lame rétractable
Andrea Reed
Ven 10 Mar - 21:03
@_Khamsa


getting high on poker chips


Elle aurait pu mal se finir pour toi.
Elle s’est déjà mal finie pour d’autres.

Tu essaies de ne pas y penser, tandis que tu suis Sofia. Tu n’ajoutes rien, si ce n’est qu’un vague sourire contrit. Désolée, que tu sembles lui dire, silencieusement. Désolée qu’elle ait dû assister à ça. Qu’elle ait dû intervenir. Désolée d’avoir été là. Mais reconnaissante, aussi. Reconnaissante parce que, si ça n’avait pas été de son intervention, t’es pas sûre que tu serais encore en train de respirer, à l’heure qu’il est. Alors tu peux que lui en être reconnaissante, tandis que tu la suis, en silence, jusqu’à ce qu’elle t’a indiqué être son domicile.

Silencieuse, tu l’es jusqu’à rentrer dans son appartement. Tu traverses le couloir sans rien dire, regard curieux qui se glisse sur les murs sans pouvoir réellement voir quoi que ce soit de l’environnement dans lequel elle vit. La première chose que tu vois, c’est la salle de bain. Les médicaments et les bandages. Tu fronces légèrement des sourcils sans rien ne dire, ramenant ton regard vers elle lorsqu’elle prend la parole.

- C’était pas supposé… Tu t’arrêtes tandis que tes prunelles fixent le mur derrière elle. Appuyée contre le cadre de la porte, tu ne la regardes même pas alors qu’elle te partage ses conseils. Reproches ? Sans doute un peu des deux.

T’étais pas supposée être là.
T’avais même pas envie d’être là.

- Ça s’est décidé un peu tard. Que tu commences, toujours sans la regarder. - J’évite les établissements de ce genre. Qu’elle en comprenne ce qu’elle veut de cette affirmation. - Les casinos, tout ça… Ça a trop longtemps été un problème. Ça l’est encore, que te susurre cette voix doucereuse à ton oreille. - On m’a invité et eh… Tu t’arrêtes, encore. Qui t’a invité ? Pourquoi est-ce que tu as ce genre de contacts ? Toi qui est si tranquille. Psy à la petite vie calme et sans vague. Au quotidien dont beaucoup rêverait. Au quotidien si plat. Si ennuyant…

L’impression parfois d’en crever.

- Enfin, c’est pas bien important. Tu secoues la tête. - J’aurais bien dit que je ferai attention la prochaine fois, mais il n’y en aura pas. C’est pas elle que tu essaies de convaincre. C’est toi. - Ça va aller, toi ? Ton regard tombant sur sa blessure. - Je suis encore désolée… Ne sachant pas trop quoi dire de plus. - Tu faisais quoi, dehors à cette heure-ci ? Sur le ton de la conversation. Un ton léger, curieux. Pas celui de la psy qui tente de comprendre.

Juste celle qui essaie de détourner l’attention.
De changer de sujet.
sombres ruelles 12:48 am


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