Et il court, prend la fuite. Il espère échapper au danger qui le guette. S'essouffle en regardant derrière lui par moment. Il n’y a rien derrière lui. La nuit avait pris place depuis un moment et l’endroit était peu éclairé. Et alors qu’il passait dans le rayon lumineux du lampadaire, il remarqua non loin de lui cette silhouette féminine dont il ne pouvait voir le visage. Blackswan. Il pousse un cri à la fois de surprise et de peur. Il sait qu’il ne peut pas t’échapper. Pourtant, il n’hésite pas et continue de fuir. Tes lèvres teintées de rouge esquissent un sourire. Tu pourrais l’attraper maintenant, tu en as la capacité. Mais tu ne fais rien.

Quand tu as reçu ta mission, et en voyant le profil de la personne, tu savais que la tâche ne serait pas compliqué. Mais tu avais envie de t’amuser. Et quoi de mieux que de convier des personnes qui seraient ravies de venir jouer au jeu du chat et de la souris avec toi. Automatiquement, tu avais pensé à elle. Quand vous aviez découvert que vous travaillez toutes les deux pour D-Vice, une sorte d’affection commune s’était créée entre vous. Tu l’appréciais, étrangement. Depuis, tu n’hésitais pas à l’appeler si jamais elle avait envie d’utiliser un jouet avec toi. Autrement dit, votre boulot était encore plus fun à deux. Cela pouvait paraître étrange aux yeux des personnes dîtes normales, mais vous étiez loin, très loin d’être normales. Cela vous allait.

Tu savais où elle se trouvait. Concrètement, il ne le savait pas encore, mais il était cerné. La fuite était une option vaine. Tu prépares tes fléchettes tranquillisantes, pour que son voyage ne soit pas trop périlleux une fois attrapé. Et tu attendais patiemment que ton amie cueille la fleur, avançant comme si tu ne faisais que te promener dans la ville.

L’homme y aurait-il cru si on lui avait dit que ce soir il finissait tabassé par deux femmes? Probablement pas. Mais il l’avait cherché. Alors qu’il tentait une autre fuite, Quietus fonça sur lui à la manière d’un rugbyman. Ton sourire s’élargit. C’était fini pour lui. Tu t’approchas de ta camarade en pressant un peu le pas. Tes yeux rivés sur votre victime, une fausse pitié s’en dégageait. Ouais, tu n'as pas vraiment de compassion pour un type pareil. Ton amie te propose de t’amuser encore un peu avant de finir le boulot. Mais pour toi, le travail était loin d’être fini. Habituée à tes missions, tu avais pris le temps de t’établir dans un entrepôt abandonné que tu avais refait un peu à ta sauce. Quietus ne l’avait encore jamais vu, mais la salle de jeu allait bientôt ouvrir ses portes. Tu tires une fléchette tranquillisante dans le bras droit de l’homme en guise de réponse à Quietus. Et alors qu’il commençait à s’endormir, ton regard se pose sur ta compère.
- Ne t’inquiète pas, on n'a pas fini de s’amuser.
Alors qu’il dort profondément, tu esquisses un sourire à Quietus.
- Aide-moi à le bouger, je vais te montrer comment il peut encore nous amuser. Ce n’est pas très loin.
Elle allait découvrir la salle qui avait accueilli ces gens traumatisés par celle que l’on appelle Blackswan.

Arrivées devant un petit entrepôt, tu étais toute excitée à l’idée de pouvoir continuer le travail avec une amie. Quietus pouvait te comprendre. Pas plus que Magnus, certes, mais quand même. Et ça te faisait un bien fou d’avoir des personnes qui étaient comme toi et ne te jugeaient pas. Les portes étaient enchaînées et cadenassées. Mais tu ne t’attardes pas sur le cadenas, tu vas sur le côté gauche de la porte et arrives devant un petit boîtier sur lequel des numéros sont inscrits. Tu tapes le code nécessaire et entends un petit clic. Une petite ouverture s’ouvrit presque au centre de la grande porte. Tu finis de l’ouvrir et invites Quietus à te rendre à l’intérieur. N’oubliant pas de bien fermer derrière toi.

Il faisait totalement noir à l’intérieur. Habituée par les lieux, tu te promènes tranquillement avant d’atteindre l'interrupteur. Les lumières s’allument et on peut observer au milieu de la pièce une chaise avec des liens aux poignets et aux chevilles. Et, tout autour, il y a tout un tas d’instruments servant particulièrement au bricolage pour la plupart. Des instruments qui te fascinant puisqu’ils pouvaient tellement servir pour torturer et s’amuser ne serait-ce qu’un tout petit peu.
Tu ouvres grand les bras pour montrer l’étendue de ta salle de jeu à ton amie.
- Alors qu’est-ce que tu en penses?
Les yeux fixés sur elle, ton regard devint bien plus amusé et ton sourire carnassier.
- Est-ce que tu veux t’amuser?

Elle semblait se prendre bien plus facilement au jeu que tu ne le pensais. Ta joie ne pouvait pas être plus immense. Tu prends l’homme dans tes bras avant de le poser violemment sur la chaise. Tu n’oublies bien évidemment pas de lui attacher les poignets et les chevilles. Ce serait dommage que votre ami s’enfuie comme il sait si bien le faire. Tu observes Quietus qui s'entraîne, probablement pour se mettre en forme avant de taper de la poucave. Elle te communique son excitation et tu souris comme si tu voyais Apolonia toute contente qui te raconte ses moments de joie. Tu commences à préparer un peu tous tes instruments. Sur certains d’entre eux, on peut encore apercevoir quelques taches de sang séché. Pourquoi prendre la peine de nettoyer à fond quelque chose qui va servir à torturer des abrutis. La connerie ne se refile pas. Ils le sont tous. Enfin, tu amènes deux chaises que tu places devant lui. Montrant du regard l’une d’elles tandis que tu t’assois, la prévenant que son réveil était proche. Donnant vue sur une scène classique de film de mafieux dans lequel on peut observer deux femmes assises près d’un homme endormi et surtout avec deux chariots posés de part et d’autre contenant tout instrument qui pourrait servir à la torture.

Elle tente, s’amuse, rit. Tu esquisses un sourire satisfait. Au départ, tu avais peur qu’elle te prenne pour une cinglée, mais en fait elle est aussi folle que toi. C’était presque libérateur. Tu as enfin quelqu’un autre que Magnus avec qui tu peux te permettre d’être toi et pas une forme édulcorée de merde.
Tu vois les ongles se faire arracher un par un, le sang coule, les cris de douleur se font entendre telle une douce mélodie à tes oreilles. Il continue de hurler malgré les coups qu’il se prend. Aurait-il l’espoir que quelqu’un l’entende? Pauvre homme. Alors que Quietus passe à l’autre main, tu commences déjà à soigner la première. Il ne faudrait pas que ce brave gaillard ne vous crève entre les mains. Grâce à Magnus et ses compétences, tu avais pu apprendre la base du premier soin. Même s’il allait très probablement devoir finir à l’hôpital, il aurait au moins un peu plus de chance de ne pas passer l’arme à gauche avant d’y arriver.

Les mains n’ont plus leurs ongles, elle a tout enlevé. Tu finis d’enrouler le dernier doigt d’un bandage avant de récupérer la petite pince, elle n’allait plus servir à grand chose.
- Bravo, tu t’en es très bien sortie.
Tu parlais bien évidemment à ta collègue. Pourtant, votre victime semble l’avoir pris pour lui alors qu’il halète et transpire. Il pensait probablement avoir un peu de répit.
- Et en plus de ça tu as déjà commencé la torture psychologique! C’est incroyable. Je suis vraiment admirative.
En général, tu préfères passer par des étapes précises : la chasse, la capture, la torture physique et après seulement la torture psychologique. Mais voir Quietus faire les deux en même temps, c'était un pur délice. Tu bouges un peu ta chaise pour te placer bien en face du monsieur. Un simple couteau en main.

La vie est cruelle, personne ne pourra dire le contraire. Mais lui, il le comprend encore plus à l’heure actuelle. Il sent une lame se balader lentement sur son corps. Elle ne coupe pas, pas encore.
- Mon bon monsieur, comprenez-vous ce que vous avez fait de mal pour vous retrouver dans cette situation?
Le regard qui le scrute lui fait froid dans le dos. Il n’arrive pas à comprendre ce mélange de sentiment. C’est à la fois de l’excitation, de la cruauté, de la colère. Il a peur, ce regard est bien trop étrange pour lui. Il veut revoir sa famille, oublier ce moment et ne plus jamais en parler. Mais il ne répond pas à la question, il se contente de fermer les yeux pour ne plus avoir à croiser ces yeux. Alors il sent la lame qui pousse sur ses vêtements, les traverse et lui coupe la peau. La douleur est aiguë, il crie.
- Tu ne sais pas ton erreur ? Est-ce qu’on doit te l’apprendre ?
Il la connaissait, mais il n’arrivait pas à parler. Et il est certain que tu savais qu’il n’y arrivait pas. Mais cela semblait t’amuser. Il n’avait jamais croisé de personnes comme Quietus et toi, mais il le regrettait amèrement.

Tes yeux n’avaient jamais été aussi expressifs avec quelqu’un d’autre que ton cher et tendre. Un mélange de plaisir malsain, d’admiration, d’amusement. Rien d’habituel pour ce genre de situation en somme. Mais une sensation incroyable pour toi. Quant à Arthur, le pauvre devait probablement se dire qu’il était tombé sur les deux plus grosses timbrées de Lumopolis. Car oui, il s’appelait Arthur. Après le dossier que tu avais reçu sur ce dernier, il était loin d’être aussi innocent que vous d’ailleurs. Certains diraient qu’il a sûrement suivi les traces de son père qui a pourtant été absent toute sa vie. En bref, un mec qui se la joue nouveau riche parce qu’il use de détournement de fonds et blanchiment d’argent. Et attention, le pompon sur la Garonne, monsieur a rejoins les players de D-Vice parce qu’il pensait qu’il gagnerait encore plus d’argent mais dès qu’il a reçu un défi pouvant porter atteinte à sa vie, il n’a pas osé porter ses couilles une seule seconde à perdu des followers, s’est fait lyncher dans les commentaire et décide de “porter plainte pour cyberharcèlement” en n’omettant aucun détails! Donc, en plus d’être un parfait connard, Arthur est tout simplement con.

Au final, le boug vous facilitait un peu la tâche. Et alors que Quietus te demandait quelle épaule allait prendre en premier, tu te levas et t’approcha de votre victime murmurant à son oreille :
- Tu sais que tu nous facilites la tâche Arthur ? Habituellement, on trafique un peu tout pour avoir des preuves tangibles et correctes. Mais toi, tu nous apportes un plateau de vraies preuves sur de vrais crimes qui peuvent te valoir une peine si élevée que tu ne reverras plus ta femme et ton fils pendant des années et des années. Et si tu tentes d’avoir la liberté conditionnelle, alors tu devras être notre jouet. Qu’en penses-tu ? Tu ne penses pas que ça serait merveilleux ?
Tu lui caressas la joue dans un mouvement de fausse tendresse avant de diriger ton regard vers Quietus.
- Il est droitier ou gaucher ? Et pourquoi pas les deux en même temps ? Je fais la gauche et tu fais la droite ?
C’était amusant, tout était amusant avec Quietus. Cela te faisait tout simplement te rendre compte que vous étiez un duo à la fois inattendu mais très efficace. Tu savais d’avance que tu allais l’appeler très souvent. Peut-être était-ce le début d’une grande amitié.

Oh nooon! Elle avait commencé sans toi! Une moue apparue sur ton visage. Le regard dirigé vers Quietus comme si tu lui demandais telle une enfant pourquoi elle ne t’avait pas attendu. Certes, tu l’avais invité à ta petite fête pour t’amuser avec elle. Mais elle aurait dû aussi te laisser le droit de lui infliger telle douleur. Tu aurais aimé entendre ce crac venant de ses deux épaules, infligées par vous deux. Elle s’excuse comme si cela était vrai. Tu savais qu’elle ne se sentait pas désolée. Elle n’était pas de ce genre-là.

Elle chantonne, se perd dans ses pensées probablement. Rendant le tout encore plus effrayant pour ce cher Arthur qui vivait déjà un cauchemar. Et se prépare, semblant prête à recommencer mais avec toi cette fois-ci. Alors ton sourire revient. Tu posas tes mains sur son épaule avant te synchroniser avec elle pour entendre un bruit qui sonnait comme une mélodie à tes oreilles. Suivi de près par les cris de votre victime qui se tord de douleur. Tu te mis à ricaner, un gloussement sans pareil qui accentua l’effet sinistre de l’événement.
- Arthur, tu n’imagines pas à quel point le plaisir est notre. Et, nous connaissant, nous pouvons passer la nuit entière à nous amuser si tu ne parles pas.
Tu replaças son épaule en place avant de mettre derrière lui, ta main caressant doucement son visage alors que ton sourire s’agrandit.
Je ne pensais pas que tu appréciais autant notre compagnie. En même temps, te retrouver ainsi avec deux magnifiques femmes, cela doit être plaisant. Sache cependant que je n’ai aucunement l’intention de grimper sur toi. Je pense cependant à prendre beaucoup de plaisir d’une autre manière avec toi.
Tes doigts se serrent au contact de la peau de cet homme. Tes ongles commencent à s’enfoncer dans sa chair et tu bouges la main pour que des marques de griffures se forment sur sa joue.

Il est effrayé, il ne veut plus ressentir tout cela. Il souffre. Et alors qu’il sent le sang couler sur sa joue, il hurle. Il admet. Il avoue ses pêchers. Oui, il avait parlé de D-Vice. Il craignait perdre la vie lors d’un défi et ne voulait pas que cela lui arrive. La brune se replace devant lui. Et ses yeux larmoyants recherchent un semblant de compassion dans le regard de ses agresseurs. Il demande à être compris. Qu’on le relâche et que tout ceci soit oublié. Mais lorsqu’il finit de parler, il ne voit que le sourire béat de celle qui est masquée. Elle rit, se réjouit. Et il comprend que tout ce qu’il entreprendrait ce soir-là serait peine perdu.

Il avait avoué. Et c’était un bonheur pour toi de continuer vers une dernière étape de ton travail.
- C’est bien Arthur. Tu te rends compte de tes erreurs. Mais ne t’inquiète pas, c’est le premier chemin vers la rédemption.
Tu posas ton talon sur le torse de l’homme, ta robe se soulevant et laissant presque entrevoir tes sous-vêtements.
- À partir d’aujourd’hui, tu seras la propriété de D-Vice, tu n’auras aucun moyen de fuir. Si tu essayes de partir de Lumopolis, nous le saurons. Si tu essayes de nuire au jeu, nous le saurons. Si tu tentes de faire partir ta famille pour la protéger, nous le saurons. Mais nous aurons toutes les cartes en main pour te faire tomber. Peu importe ce que tu pourras essayer, si tu le fais, tu auras un beau jour les forces de l’ordre qui viendront à ta porte. Je connais quelques filles qui seraient ravies de se faire de l’argent en accusant un homme marié d’attouchements ou même de viol. Et il n’est pas impossible que des preuves soient créées. En clair, tu nous appartiens, ta famille nous appartient, tout ce qui est à toi nous appartient.
Ton visage se tourne vers Quietus.
- Est-ce que tu penses que j’ai oublié quelque chose ?

Tu adorais Quiétus et sa vivacité. Mais elle allait beaucoup trop loin. À la fois tu comprenais pourquoi elle avait été choisie par D-Vice, et en même temps tu avais l’impression qu’ils n’avaient pas saisi le caractère du personnage. Tu le savais, si votre victime mourait aujourd’hui, elle n’en aurait pas grand-chose à faire. Mais tu serais la première à t’en mordre les doigts si cela arrivait. Car votre travail était de simplement faire passer un message avec quelques coups en supplément et non de tuer. Car vos supérieurs t’avaient demandé à toi et toi seule de faire le travail, c’était à toi qu’ils avaient confié la capture de Arthur et qu’ils n’étaient pas censés savoir que tu avais convié ton amie à la petite fête. Et surtout parce qu’ils ne devaient absolument pas savoir que vous connaissiez vos identités tout comme le fait que vous travailliez toutes les deux pour la même organisation. En bref, si elle continuait de déraper et qu'Arthur périssait, vous étiez toutes les deux dans une merde sans nom.
Alors, quand elle commença à le ruer de coups, semblant ne plus rien entendre, prise d’une folie passagère, tu savais que tu devais agir. Tu n’avais pas la foi ni l’envie de te retrouver, comme par le passé, traquée par ton employeur.
- Eh! Calme-toi, on doit le garder en vie!
Mais elle ne t’écoutait pas. Avait-elle seulement entendu tes paroles. Tu serrais le poing, agacée par ce qu’il se passait sous tes yeux. En temps normal, tu aurais probablement ri de bon cœur, amusée par la violence inouïe dont elle faisait preuve, mais tu ne pouvais pas laisser passer ça. Fallait-il que tu lui foutes une claque pour qu’elle se calme? Ce n’était pas impossible.

Pourtant, elle se calma. Tu remercias un dieu inexistant de l’avoir arrêté. Son discours te donnait des frissons. De peur? Que nenni! Mais tu te rendis compte que même si tu lui en voulais un peu d’avoir presque failli à votre mission, tu continuais de l’apprécier et d’admirer cette femme. Et alors que son regard vide se tourna vers toi, tu sentis quand même que tu devais l’avertir. Au suivant? Mais elle imaginait un peu ce qu’elle avait failli faire? Tu t’avanças vers elle, les yeux tout aussi vides que les siens et leva la main pour la faire éclater sur la joue de ta partenaire. Un grand bruit se fit entendre dans l’entrepôt. Telle une mère énervée par le comportement de son enfant, tu lui adressas un regard noir lourd de sens.
- Tu voulais le tuer? Tu voulais vraiment le tuer! Est-ce que je suis censée te rappeler en quoi consiste notre travail?
Tu approchas Arthur, imbibas un mouchoir d’alcool avant de le déposer sur son visage défiguré. Il eut un sursaut de douleur et un cri au contact du mouchoir. Mais tu ne bougeais pas, continuant d’essuyer le sang.
- On en reparlera après. Mais tu es allée un peu loin pour le coup.
Tu déposas le mouchoir maintenant teinté de rouge avant de prendre une seringue ainsi qu’un tranquillisant. Remplissant cette dernière avec une dose correcte, tu mis en place un morceau de tissu pour faire garrot et tâtais son bras afin de trouver une veine.
- Le cauchemar est loin d’être terminé Arthur. Je veux que tu comprennes que je saurais tout ce que tu feras à partir de maintenant. Je veux que tu te demandes chaque jour, à chaque heure de la journée si je suis là, tapie dans l’ombre à t’épier. C’est ta vie désormais.
Ayant enfin trouvé la veine, tu plantas l’aiguille dans cette dernière avant de pousser le liquide à l’intérieur. Les yeux de votre victime commençaient à se fermer. Et avant même qu’il ne s’endorme, tu lui chuchotas dans le creux de l’oreille :
- Je suis le démon qui te pourchassera jour et nuit à partir de maintenant, Arthur.
Puis, ce fut le vide pour lui.

Tes yeux se posèrent à nouveau sur Quiétus.
- Être nettoyeur ne veut pas dire que tu as le droit de vie ou de mort sur une personne. On doit capturer et torturer, pas tuer. Pas à moins que D-Vice nous le demande. Tu as failli commettre une erreur. J’aime comment tu es, travailler avec toi m’a procuré beaucoup de plaisir. Mais à l’avenir, si cela recommence, je n’hésiterais pas à te casser la gueule.
Ton regard voulait tout dire. Nous sommes amies et partenaires mais je ne te laisserais pas tout foutre en l’air.
- Aller, on doit le bouger dans un hôpital assez loin de l’entrepôt avant qu’il ne se réveille.