Nous sommes le 28/12, TIME LIMIT ouvre officiellement ses portes ! Vous pouvez dors et déjà vous inscrire, débuter la création de votre personnage et nous rejoindre sur le discord ! Avec ceci nous vous annonçons que 4 prédéfinis et 3 scénarios sont disponibles, chacun avec leur lot d'avantage, n'hésitez pas à aller y jeter un coup d'oeil !
28/12/22
Une nouvelle annonce est disponible ! Trois nouveaux scénarios et un prédéfini ont été ajoutés, ainsi que de nouveaux défis et upgrades. Pensez cependant à aller la lire pour pouvoir vos recenser avant le 9 avril en cliquant ici !
26/03/23
Fermeture temporaire du forum. Plus d'explications ICI !
Plus qu'une upgrade en soit, le drone de cargaison est un véritable moyen de locomotion à part entière. Celui-ci est tellement imposant qu'il est obligé d'avoir sa propre place dans un garage et permet à son utilisateur de se déplacer librement dans les rues de Lumopolis.
date inconnue— Ancien paramédic dans l'armée
date inconnue— Ash change vite de voie et apprend la programmation en autodidacte
date inconnue— A détourné un drone de transport de cargaison pour son usage personnel
date inconnue— A commencé à filmer les défis des Players et Prisoners contre rémunération
2046-2047— Revend régulièrement les images où les Players décèdent à D-VICE pour se faire du fric facile pendant que l'appli couvre ses traces.
Permet de de cacher son apparence en une bouillie de pixels à toutes caméras ou toute personnes dotées d'une puce. Elle peut également choisir de se rendre visible auprès de ceux qu'elle souhaite.
date inconnue— Naissance dans un bidonville du Mexique.
date inconnue— Naissance de Jared, son petit frère, dans un bidonville du Mexique.
2023; date flexible— Adoption de la fratrie par un riche politicien de l'état de New York.
2023-2040— Les enfants McMiller évoluent dans la haute société américaine, Orlane s'adaptant très bien au Monde de faux-semblants et de luttes d'influences
2040— Le père McMiller tombe dans un scandale qui ruine sa réputation et sa carrière. Orlane se forme alors en informatique et devient hackeuse pour gagner sa croûte -et de l'influence. Elle développe ainsi son brouilleur visuel pour cacher son identité La même année, Orlane trafique la puce de Magnus Werner. L'opération rate, et au lieu d'être simplement caché du réseau, l'autrichien peut copier les infos biométriques de tous les gens qu'il croise. Par sécurité, la mexicaine s'assure que Magnus ne peut pas recopier les données de sa puce à elle.
2041— Mieux rodée à la modification d'upgrade, Orlane crée le transformateur vocal de Jared.
2045— Orlane est approchée par une organisation voulant monter une nouvelle application coopérative: D-VICE. Séduite par le projet, la Hackeuse commence à programmer pour l'application. Toujours prudente, elle travaille à distance et via son pseudo; ne divulguant aucune info personnelle à l'organisation.
2046— Quand BlackSwan lui demande de griffer la puce d'Apolonia Werner, Orlane accepte: avoir quelqu'un chez D-VICE qui lui doit une aussi grosse faveur ne peut que lui servir.
2046— Quand deux mois après le lancement de D-VICE, l'organisation demande à Orlane de taire les décès dus à l'appli en plus de trafiquer le casier de Prosperity pour y ajouter des crimes qu'elle n'a pas commis, la mexicaine refuse et quitte D-VICE. En partant, elle offre anonymement à Prosperity son projecteur holographique, espérant permettre à la jeune femme de regagner plus facilement sa liberté
2047 — Orlane continue à bosser dans l'ombre pour rectifier les torts de D-VICE, et ses upgrades et implants griffés sont devenus quelques uns des trésors les plus recherchés du marché noir. A ce jour, seul Jared McMiller alias Sentinel connaît le visage et l'identité d'OrLayzOn.me.
Les quatre bras qui composent le dispositif lui servent aussi bien à être dévastateur que précis. Il doit se servir de ses bras en permanences pour se soutenir à cause du poids de ces derniers. Son énergie est vite drainée par la fatigue que son corps et ses nerfs accumulent poussent le porteur à prendre des pauses plus régulières.
Réputé pour être l'un des médecins les plus respectés de sa génération d'un point de vu militaire.
Envoyé au front en 2034 pour sauver un maximum d'homme après qu'il se soit fait greffé les quatres bras métalliques qui composent maintenant son squelette.
Ses yeux ont été opérés de force car il a reçu des éclats d'obus qui lui ont fait perdre la vue lors d'une de ses missions. Il porte des lunettes pour cacher ce qui lui sert à voir aujourd'hui.
Après avoir été rapatrié, il arrête complètement sa carrière, se met à développer des upgrades dans son atelier et au fur et à mesure, il a fini par développer son marché.
Aujourd'hui il passe plus de temps à étudier la possibilité des upgrades demandées par le gérant du marché noir, mais il lui arrive encore de travailler au black pour installer des upgrades sur des clients prêts à en payer le prix.
Permet de transformer sa voix à volonté et par extension de reproduire celle de n'importe quel individu. L'utilisateur ne peut toutefois pas réellement copier la voix, il ne pourra que tenter d'imiter celle-ci par ce qu'il a pu entendre.
date inconnue— Naissance dans un bidonville du Mexique où il apprend à se débrouiller -set surtout à voler avec sa grande sœur Orlane.
2023— Adopté avec Orlane dans la grande famille McMiller par un père politicien.
2023-2040— Élevé dans la haute société New-Yorkaise, Jared s'y adapte beaucoup moins bien que sa sœur. Brillant à l'école, le mexicain a cependant en sainte horreur le Monde de faux-culs et de petites frappes dans lequel il évolue. L'enfant enchaîne donc les quatre cents coups, au grand dam de son paternel et sa grande sœur. Il collectionne presque les métiers, allant de barman à mécanicien en passant par athlète de parkour semi-professionnel, pilote de course ou encore pilote de voltige et instructeur de parachute.
2041— Orlane lui installe un transformateur vocal préparé par ses soins.
2046— Véritable adrenalin junkie, Jared est immédiatement séduit par le principe de D-VICE et s'inscrit extrêmement vite.
2047 — Jared nourrit une rivalité aussi comique que virulente avec Kaiserr, au point de vouloir, pour enfin assurer sa supériorité en tant que Player; accepter un défi top1. Sentinel le réussit, et entre dans la légende en tant que premier Player ayant réussi un défi top1. Jared est aussi la seule personne à Lumopolis qui connaît la véritable identité d'OrLayzOn.me. En même temps, c'est sa grande sœur. Ça aide.
Humain dont la conscience a été, dans son intégralité, téléchargée dans sa puce biométrique. Celle-ci a ensuite été intervertie avec celle d’un androïde. Bien que la conscience puisse se servir du corps, ce dernier est néanmoins toujours bloqué par les 3 lois d'Asimov. Upgrade personnalisée: Insensibilité à la douleur. L’insensibilité à la douleur inclut aussi toutes les sensations désagréables comme les brûlures, nausées et autres désagréments. Elle n’empêche cependant pas le corps d’androïde de subir des dégâts.
Humain dont la puce est défectueuse, impossible pour lui d’être repéré par aucun élément biométrique. Mieux, même: Avec le défaut de fabrication de la puce, il est possible à son possesseur d’importer des données biométriques depuis n’importe quelle autre puce. Upgrade personnalisée: copycat biométrique. Pour fonctionner, le copycat biométrique doit avoir un accès direct à la puce qu’il copie. Il faut donc soit un contact direct avec la puce de l’autre personne, soit télécharger les données via un lecteur de puces.
Humain qui s’est vu proposé de travailler pour D-VICE en s’occupant des players ayant décidé de moufter. Ici, les balances vivent la vie dure et le chien de chasse est là pour vous la faire vivre. Profiling et tortures seront les armes principales de celui qui viendra réduire au silence ceux qui ont trop voulu en dire. Upgrade personnalisée: fléchettes tranquillisantes. Permet d’assomer quasiment n’importe qui pendant deux bonnes heures.
L’idol à la voix d’ange, la coqueluche des fans et des médias! Personne ne résiste à ses vocalises, et certains disent même que sa voix peut vous ensorceler… Upgrade personnalisée: prothèses vocales sirène (séduire par des paroles trompeuses et flatteuses). La Loreleï doit utiliser sa voix directement pour faire effet: un enregistrement ne fonctionne pas; cependant un contact visuel direct comme lors d’un concert, par exemple, peut suffire à ensorceler la foule.
Humain travaillant dans la police et qui enquête personnellement sur D-VICE après avoir entendu de nombreuses personnes en parler. Les rumeurs ne l’ont pas laissé de marbre, il a décidé de mettre les pieds dans le plat. Même si ses collègues ne le suivent pas du tout sur cette affaire, il utilise tout son temps libre pour comprendre ce qu’il se passe dans les rues de Lumopolis. Upgrade personnalisée: Détecteur de mensonge. Utilisable uniquement à proximité de la cible, impossible de l’utiliser sur plusieurs personnes en même temps. Pour que le détecteur puisse fonctionner, il faut que la question ai été posée par l’utilisateur, impossible donc de vérifier une information lancée à l’improviste.
Vous avez toujours fait fortune, la négociation n’a aucun secret pour vous et votre charisme est à toute épreuve… C’est donc tout naturellement que vous êtes à l’origine du marché noir de Lumopolis. C’est vous qui décidez qui vend et vous gérez ce business d’une main de fer. Vous êtes reconnu par les acheteurs et vendeurs bien que discret et vous êtes activement recherché par la police. Upgrade personnalisée: Surchargé. Armé jusqu’au bout des dents avec l’un des prototype aboli de Sandevistan. Deux énormes fusils attaché directement aux cuisses, l’équivalent d’un 9mm sur un avant bras, ainsi qu’une lame de combat rétractable au niveau du poignet.
D-VICE vous fait assez confiance pour mettre en péril les recherches des forces de l’ordre sur l’organisation que vous cherchez à protéger. Brouillage de piste, rapports bidons écrits pour menacer les prisoners, tout est un bon moyen pour que votre emploi soit en sécurité. Peu importe ce qui concerne la véritable justice: la seule chose qui importe c’est ce que ça rapporte. Upgrade personnalisée: Passe Partout. Aucune serrure ne lui résiste, rentrer dans un bureau fermé pour y glisser de faux indices pour incriminer quelqu’un d’autre est devenu simple. Les verrous mécaniques ne nécessitent que quelques secondes en insérant son doigt au niveau de la serrure, les verrous électroniques quant à eux n’opposent aucune résistance. Les seuls systèmes de verrouillage qui s’opposent à lui sont les scanners rétiniens ou à empreinte digitale.
Vous n’avez pas été engagé par D-VICE pour votre pacifisme ou votre bonté de cœur… Non, car c’est vous qui êtes en charge de la surveillance des players et prisoners. Si l’un d’eux cafte, vous n’êtes qu’à un ordre d’envoyer un nettoyeur lui régler son compte. Upgrade personnalisée: Piratage sans limite. Votre puce peut se connecter à n’importe quel serveur informatique sans encombres, passant à travers n’importe quelle barrière de protection, vous permettant entre autre de vous connecter aux caméras de surveillance de Lumopolis.
Apolonia
disponible
Helios
disponible
LUMOPOLIS
2047
Anciennement Las Vegas ▬ Nevada, États-Unis d’Amérique. Les mégacorporations dominent la vie citoyenne et politique tandis que la population goûte les joies des améliorations cybernétiques et autres modifications corporelles. Livrés à vous-mêmes dans la ville de tous les plaisirs, vices et excès vous pouvez ici vivre ; et surtout être tout ce qui vous fait envie !
Bienvenue à Lumopolis, la cité-État où tout n’est que popularité : plus vous avez de followers, plus vous êtes puissants. Allez-vous courir après la gloire ou préférez-vous regarder des hordes d’Icares se brûler les ailes ?
Bienvenue à Lumopolis en 2047, la cité-État où tout n’est que popularité : plus vous avez de followers, plus vous êtes puissants. Allez-vous courir après la gloire ?
Elle n'aime pas parler d'elle, mais elle en a besoin. En fait, elle n'aime pas parler d'elle à elle-même, à l'origine. Alors en parler aux autres ? Pire encore. C'est plus facile de gérer ses passages sombres avec les actes plutôt qu'avec les mots. C'est pour ça qu'elle passe à la salle de sport, c'est pour ça qu'elle se défoule. C'est pour ça qu'elle s'est habituée à son métier : la violence, c'est efficace, pour souffler ces démons qu'elle n'ose pas confronter. Mais tu vois, le truc, c'est qu'elle n'a souvent pas le choix.Le truc, c'est qu'il y a des limites à ce qu'un sac de frappe peut aider à extérioriser. Et même les vrais contrats, dans le vrai monde, avec cette adrénaline qui la fait oublier... Eh bien, elle ne la fait oublier que le temps du rush.
Quand tout s'arrête, les pensées sombres reviennent.
Tout ça pour dire : Arrive un moment où elle a besoin de parler. Et force est de constater qu'en fait non, « les autres, pire encore », c'était un mensonge. Parce que personne n'est plus critique envers elle qu'elle-même, personne n'alimente ses démons mieux qu'elle le fait. Alors, pour peu que « Les Autres » soit quelqu'un à qui elle puisse parler sans se sentir jugée...
C'est là qu'Andrea intervient. Tu te rappelles ? Sofia est suivie par un psy, que je te disais la dernière fois.
Elle est là, dans la salle d'attente. Un jean bleu sombre, une veste noire aux manches retroussées, un haut blanc, et surtout, cette jambe qui tremble. Les mains croisées, coudes posés sur ses genoux, ses yeux sont rivés sur le sol, son esprit est ailleurs. Son esprit est à cette petite ferme en Colombie. Il passe en revue ces visages de ses souvenirs, ces visages qui ont dû changer, depuis le temps qu'elle ne les a pas vu. Elle pense à la conversation avec son frère, Encore, toujours.
ça fait quelques semaines maintenant, qu'elle est suivie par Andrea. Déjà, la psychologue sait pour son passé, au moins dans les grandes lignes. Elle sait que Sofia a toujours besoin de Quelque chose de plus pour fonctionner, elle sait les cauchemars de son passé, elle sait ses sautes d'humeurs, ses peurs. Elle sait qu'elle n'aime pas qu'on la touche, elle sait qu'elle n'aime pas les foules, et elle sait qu'elle n'est pas à l'aise avec les enfants. Par contre, elle ne sait pas, pour le coup de fil. Pour la nouvelle.
Pour ce qui torture l'esprit de Sofia, là maintenant.
Andrea Reed
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— vision thermique intégrée à la rétine
— propulseurs
La porte de ton cabinet s’ouvre, en laissant sortir une femme dont le regard ne croise pas celui assise dans la salle d’attente, se contentant d’accélérer le pas jusqu’à la sortie. Rares sont ceux qui assument avoir besoin d’aide. Qui n’ont pas honte, en franchissant ces portes. Pour ta part, une fois celle-ci sortie, tu prends quelques instants pour ranger son dossier, pour tourner les pages dans ton cahier puis pour te diriger vers la porte séparant ton bureau de la salle d’attente.
Elle t’y attend déjà, ta prochaine patiente. Sofia. Sûrement l’une de tes patientes les plus difficiles, jusqu’à maintenant. Le genre qui ne s’ouvre pas beaucoup. Qui parle peu. Qui n’aime pas parler pour ne rien dire et qui aime encore moins parler d’elle-même. Et honnêtement ? Tu ne sais pas encore comment t’y prendre, avec elle. Pas vraiment. Car elle parle, un peu. Assez pour te donner une vague idée de la vie qu’elle a eu, jusqu’à maintenant.
Juste assez pour comprendre. Comprendre de là où elle vient.
- Bonjour. Salutation polie tandis que tu fais un pas vers l’arrière, lui faisant signe de venir dans ton bureau. - Tu peux venir. Prenant la peine de l’inviter tout en te décalant de la porte, attendant qu’elle soit rentrée avant de la refermer derrière toi. Tu lui désignes le même fauteuil qu’à l’habitude, pour ta part allant prendre place sur celui en face. Naturellement, tes jambes se croisent, déposant dès lors ton cahier ouvert sur ta cuisse, un crayon dans les mains, prête à ajouter un peu plus d’informations sur ce profil que tu as de la difficulté à saisir, sur cette histoire dont tu en comprends l’essentiel mais dont tu te doutes se veut très pauvre en détails.
- Comment est-ce que tu te sens, aujourd’hui ? Question classique pour ouvrir le rendez-vous. Pour prendre un peu le pouls de la situation. De comment est-ce qu’elle va, elle. L’état d’esprit dans lequel elle se trouve, là, maintenant, pour cette rencontre hebdomadaire avec toi. - Comment s’est passée ta semaine ? Une autre question ouverte concernant les jours précédents, ceux ayant suivis son dernier rendez-vous.
Des questions somme toute assez larges, pour lui offrir la chance de lui dire ce qu’elle veut. Tu as cru comprendre qu’il valait mieux ne pas le forcer. Ne pas lui donner l’impression d’un interrogatoire. La dernière chose que tu veux, c’est qu’elle se sente comme un animal pris au piège.
Alors tu te montres patiente. Un doux sourire rassurant de peint sur tes lèvres.
Sofia Delgado
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— Prothèses de combat
— Vision thermique intégrée à la rétine.
Elle lève le visage, la danse nerveuse de sa jambe s'arrête. Un mot, puis elle se lève, elle entre. La porte se ferme dans son dos, et elle y est officiellement : cet endroit avec quatre murs épais dont rien ne sort. Tout ce qu'elle dit ici, reste ici, et il n'y a qu'Andrea pour entendre, pour se rappeler. Peut-être qu'il est encore un peu trop tôt pour parler d'un lieu familier, confortable... Mais au moins, un lieu d'écoute. De réflexion. De solutions ? L'avenir le dira.
Pour le moment... Pour le moment elle se rassied, et elle retrouve cette même posture que plus tôt dans la salle d'attente : dos voûté, genoux sur ses coudes, mains liées, le regard au sol. Elle a entendu, mais elle ne répond pas immédiatement. De toute évidence, elle pense. Et de toute évidence, ses pensées ne sont pas parmi les plus agréables. Il y a cette rudesse dans son regard, qui le dit.
Il y a sa main qui tremble. Et qui ne s'arrête pas. Il y a un tic nerveux sur son visage, il y a un sourire mauvais, qui se ferme très vite pour reprendre ces traits froids, distants. Puis... Puis la main qui tremble va chercher la poche intérieure, d'un geste vif. Un cachet sous la langue, un autre geste, une petite bouteille d'eau. Une gorgée, yeux fermés. Inspire, expire. Inspire, expire.
Les tremblements s'arrêtent. Le futur a du bon : Les médicaments sont efficaces, et mieux encore, rapidement efficaces.
Mieux, maintenant. Une réponse donnée à cette question en suspend, alors que la petite bouteille d'eau retrouve sa place à l'intérieur de la veste. Sofia retourne chercher le regard de la femme qui lui fait face. J'ai perdu un client. La semaine n'a pas très bien commencé, donc. Elle lui en a parlé, brièvement, sans entrer dans les détails, par professionnalisme. Simplement : un client difficile, qui demande beaucoup de sa part. Mais il a perdu l'usage de son poignet pour les prochaines semaines, donc j'imagine que je m'en sors mieux que lui.
Un rictus sur ses traits. De toute évidence, ça l'amuse. De toute évidence, ça lui permet de ne pas parler du vrai problème, alors elle s'y raccroche... Mais elle n'est pas venu ici pour éviter les questions difficiles éternellement, non ?
Non. Alors le sourire se meurt, et ce visage d'introspection revient.
Je... Elle a du mal. Et ça a l'air différent de d'habitude. Ce n'est pas un silence d'inconfort, ce n'est pas le mutisme d'une âme réservée. C'est juste quelqu'un qui a du mal à trouver les mots. J'ai reçu un appel de mon frère, en début de semaine. J'attendais pas d'appel. Un soufflement de nez. Tu sais. L'aspect « part sans laisser de contact, disparu depuis plusieurs années ». ça laisse pas la porte ouverte aux de fil pour prendre des nouvelles, normalement.
De fait, ça n'était pas un coup de fil pour prendre des nouvelles.
Ma mère est malade. Et c'est grave. La semaine a pas bien commencée, et elle s'est pas bien terminée non plus. J'pense pouvoir dire sans trop prendre de risque que c'était essentiellement une semaine de merde, en fait.
Et elle ne sait pas trop quoi dire de plus. Elle ne sait pas trop quoi faire, sinon dire la vérité, et se retenir de laisser les émotions prendre le dessus.
Andrea Reed
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— vision thermique intégrée à la rétine
— propulseurs
Le silence. C’est le silence qui répond à tes questions. Un silence que tu n’essaies même pas de briser, te contentant d’attendre patiemment qu’elle dise quelque chose. Ou pas. Pour le moment, tu lui offres ce temps. Le temps de se composer. De mettre de l’ordre dans ses idées. De trouver quoi dire. Ce qu’elle veut te dire, aussi. Car tu sais que ce n’est pas facile. Tu sais aussi ce que c’est, que d’avoir envie d’hurler pour finalement te retrouver dans l’incapacité de partager quoi que ce soit. Tu sais ce que c’est que de trop réfléchir pour qu’au final jamais rien ne traverse le seuil de tes lèvres.
Alors tu attends.
Tu attends et tu l’observes. Tu observes les tremblements de sa main. Tu observes la commissure de ses lèvres qui tire sur le côté avant que le sourire ne disparaisse. Tu observes ce qu’elle glisse sous sa langue, que tu penses identifier comme étant des médicaments. Enfin, tu supposes qu’il s’agit de médicaments. De la drogue ? Une possibilité, surtout considérant celle qui se trouve actuellement devant toi. Celle dont tu connais la dépendance. Mais tu ne dis rien.
Tu gardes le silence. Et tu ne juges pas.
Mieux. Elle prend finalement la parole. Tu la laisses parler sans l’interrompre tandis qu’elle te parle d’un début de semaine difficile. Compliqué. Un client qui s’est retrouvé blessé, une déclaration t’arrachant un léger froncement de sourcils, le dévisageant quelques instants. - Je ne suis pas certaine de comprendre si c’est une bonne chose ou non, la perte de ce client ? Car elle t’a présenté la chose comme un événement ayant entaché sa semaine. Or, elle a partagé son triste sort avec ce sourire presque amusé, sur les lèvres. Alors tu te demandes, vaguement. Sans insister.
Car il y a autre chose. Il y a plus que la perte de ce client. Le silence revient et tu fais preuve d’autant de patience que précédemment alors que tu la vois qui cherche ses mots. Ne sait pas par où commencer ? Ce que tu suspectes. Un coup de fil, donc. Son frère. Son frère qui n’aurait pas dû avoir son numéro. Un appel important. Un appel lourd d’informations. Tu hoches doucement de la tête, traçant un mot sur ton cahier avant d’y poser ta main à plat. Les notes seront pour plus tard.
- Semaine de merde, donc. Reprenant ses mots tandis que tu prends quelques secondes à peine pour réfléchir. - Comment est-ce que tu t’es sentie, lorsque tu as constaté que c’était ton frère, au bout de la ligne ? Une question pertinente. Le premier sujet que tu relances. Tu y reviendrais plus tard, concernant la nouvelle. Pour le moment, tu essaies de savoir dans quel état d’esprit est-ce qu’elle se trouvait, lorsqu’elle l’a reçu, cette nouvelle.
- Pensais-tu lui reparler un jour ? Tu savais qu’elle était partie sans rien laisser derrière elle. Tu te demandes toutefois si c’était dans ses plans que de reprendre contact avec eux, éventuellement.
Sofia Delgado
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— Prothèses de combat
— Vision thermique intégrée à la rétine.
- à partir du moment où il est devenu une nuisance plutôt qu'une source de revenus, le perdre est devenu une bonne plutôt qu'une mauvaise chose. On va résumer ça à ça.
Elle ne peut pas en dire plus. Elle ne peut pas parler de D-vice, et même sans ça, elle ne rentrerait pas dans les détails de sa relation avec un client. Elle en dit déjà trop, selon ses standards... Mais disons que sa conscience professionnelle peut s'assouplir, quand il est question de gens qu'elle ne considère pas. Difficile de considérer un pauvre petit riche qui s'est creusé sa propre tombe par Hubris. Il avait tout, mais il voulait plus. Pas pour une vraie raison, pas à quelconque fin tangible.
Bref. Pas une perte.
De toute façon, dans cet entretien, le pauvre homme n'était qu'un prétexte, une excuse. Une donnée sans importance, pour délayer le vrai sujet de conversation, pour qu'elle ait le temps de se composer, de penser, puis... Puis de parler. Parler de cette famille dont elle a déjà vaguement abordé le sujet, mais qui aux précédents rendez-vous, était une mémoire lointaine, destinée à rester lointaine. Pour Sofia, sa famille devait rester ces gens qu'elle aime, mais qu'elle ne peut pas approcher, et qu'elle soutien de loin, à sa façon. Jusqu'à quand ? Bonne question. Bonne question qu'elle s'est déjà posée, en fait.
Toujours pas de réponse à l'horizon.
- Mal. Paniquée. Parce qu'elle ne s'y attendait pas. Sofia gère bien les surprises, généralement. Les surprise plus concrètes. Quelque chose à la périphérie de sa vision, quelqu'un qui le surprend dans l'obscurité, une donnée imprévue dans son quotidien. Le truc, c'est qu'ici, ça ne vient pas tant D'ailleurs, ça vient D'avant. De son passé. Et son passé, c'est une toute autre affaire. - Je... Hésitation. Silence. - Je pourrais lui dire que j'avais mes raisons, Thiago aurait tous les droits de m'en vouloir. Et je sais qu'il m'en veut. J'suis parti. Rire amer. - « C'est pour ton bien », ça passe mal comme argument généralement, quand tu abandonnes les gens.
Même quand c'est vrai.
- Je savais que j'entendrais des reproches dans sa voix. J'voulais pas les entendre. Et je savais que ça serait grave, pour qu'il trouve ce numéro.
Elle avait peur de le confronter, et elle avait peur de ce qui aurait pu le motiver à faire tous les efforts qu'il a dû faire pour parvenir à obtenir son numéro. Dans les deux cas, elle avait une bonne raison d'avoir peur. Si elle pensait lui reparler ?
- Je sais pas. Elle lève ses yeux de jade vers Andrea. Elle s'affale un peu plus confortablement dans son fauteuil. - Je... Je me sentais mal, j'étais paniquée, ouais. Mais au fond, j'étais contente de l'entendre. contente d'entendre cette voix familière, mais plus mature. - J'ai déjà pensé à revenir. Là bas. Mais c'est pas une bonne idée. Pas maintenant.
Un regard par la fenêtre.
- Et je sais pas si ça sera jamais une bonne idée.
Andrea Reed
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De vagues informations concernant l’accident qui a amené son client à se retrouver privé de son poignet pour quelques temps. Tu n’insistes pas, considérant finalement que l’information n’est sans doute pas très pertinente, lorsqu’il est question de son humeur et de son bien-être. Surtout qu’au final, plutôt que drame, le tout semble être une épine qu’elle est parvenue à se retirer du pied.
Tant mieux, que tu pourrais dire. Au final, il n’est pas bien important.
Ce qui est important, c’est ce qu’elle dit après. L’appel de son frère. Les nouvelles concernant sa mère. Son passé qui revient. Qui la rattrape. Celui qu’elle a laissé derrière elle. Pour leur bien. Tu te dis que c’est ce que tu aurais dû faire, il y a de ça quelques années. Tu aurais dû partir, lorsque les choses se sont compliquées. Tu aurais dû partir, lorsque tu as compris que tu ne parviendrais pas à réparer tes erreurs. Que tu perdais de l’argent plus vite que tu n’en gagnais et que, plutôt que de chercher à te sortir de ton trou, tu continuais de creuser. Peut-être que ça n’aurait rien changé, pour eux, que tu partes avant. Peut-être qu’ils s’en seraient tout de même pris à eux. Sûrement. Mais, égoïstement, tu te dis que ça aurait été mieux.
Pour toi. Mieux pour toi.
Car tu n’aurais pas eu ces images brûlées derrière tes paupières.
Tu l’écoutes. Tu écoutes les émotions qu’elle te partage. Paniquée. Honteuse, peut-être ? Tu émets l’hypothèse dans ton esprit. Honteuse face aux reproches de quelqu’un qu’elle aurait sans doute préféré ne pas décevoir. Ne pas abandonner. - Parfois il n’y a rien à expliquer. Que tu lui dis, comme pour la rassurer. Qu’elle n’a pas mal fait, en partant. Qu’elle a juste fait. - Tout comme parfois il n’y a pas de bonne décision. Elle est partie. Et elle avait ses raisons. Des raisons que tu connais vaguement, qu’elle a partagé sans trop rentrer dans les détails.
Tu croises son regard, esquissant un faible sourire sur tes lèvres. Un sourire contrit. Tu es désolée pour elle. Pas par pitié, non. Tu te dis juste que ça fait beaucoup, pour une seule personne.
Qu’elle ne mérite pas. Qu’elle ne l’a pas cherché, toutes cette merde.
Contrairement à quelqu’un.
- Et pourquoi pas maintenant ? Tu hausses un sourcil, curieuse. - Tu es plus vieille que lors de ta première tentative d’y retourner. Cette réhabilitation qui s’est mal passée. Qui l’a forcé à partir loin. - Tu ne penses pas que ça pourrait être différent, cette fois-ci ? Tu dis ça mais c’est autre chose que tu voudrais dire. Une question qui te brûle les lèvres mais que tu n’articules pas. Pas encore.
Tu n’as pas peur de regretter ?
Sofia Delgado
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Un rire désabusé, court. Quelque chose qui naît à peine sur ses traits, et qui meurt dans sa gorge avant même de vraiment sortir. Quelque chose de mauvais, acide.
- Je suis plus celle qu'ils ont connu. Sa voix est plus ferme. Quelque chose qui roule derrière ses mots : Une vague de colère, discrète, mais bien là. Tu sais ce que je faisais sur le vieux Continent ? Pour gagner mon argent ? Ses yeux de jade vont chercher ceux d'Andrea. Dans son regard, un éclat dangereux. « Maintien de l'ordre » dans les camps de travail et les mines du District de Lima. Là-bas, ils travaillaient la terre pour des cailloux précieux. Au village, ils travaillaient la terre pour de la nourriture. Presque pareil, quand t'y penses bien. Une pause, un songe. Et la colère sur ses traits se fait plus féroce. Des chiens exploités par les puissants pour faire le sale travail. La main d’œuvre bon marché, remplaçable. Des chiffres.
Dans la foule de sentiments ambivalents qui lient Sofia aux premiers hommes en uniforme qui l'ont pris la première fois, il y a quelque chose qui reste, quelque chose qui lui ont inculqué et qui est resté : sa haine du système. Et elle brille, là dans son regard. Elle brille fort.
- «Maintien de l'ordre », tu sais ce que ça veut dire, quand tu surveilles les chiens des puissants ? Une pause. Son poing se serre sur sa cuisse, son autre main, serrée sur l'accoudoir. ça veut dire que t'es la laisse. Ça veut dire que t'es la main qui bat. Et s'il faut ? Ça veut dire que t'es la piqûre.
Elle a été tout ça. Et parfois même, elle a été pire. Et elle n'aimait pas ça. À l'époque déjà, elle s'était fermée à la souffrances autres. Elle faisait ce qu'elle devait pour survivre, et avec le temps... Même pour vivre. Mais elle n'aimait pas. Elle se sentait faible. Comme si elle avait vendu son âme à ce système qu'elle déteste, tout ça pour... Tout ça pour être le tyran des gens comme ce qu'elle était avant. Pour être le tyran des gens comme ses parents.
- Je veux pas qu'ils me voient comme ça. Comme....Comme les hommes en uniforme. Elle y pense, et ça l'enrage. Il y a ce frisson désagréable qui passe sous la peau, ce grognement qui roule dans sa gorge. C'est subtile, mais ça se voit. Elle se rappelle, comment certains au village la traitaient, quand elle est revenue. Plus jamais..
Ça l'énerve. Qu'est-ce que ça l'énerve. Ces pensées sombres, ces souvenirs, ce passé. Insupportable, insupportable, InsupportableINSUPPORTABLEINSUPPORTABLE
Le son du bois qui craque, puis le silence. Le silence, ou presque : il y a sa respiration courte, nerveuse. Puis, il y a le rouge qui coule. Là, sous sa poigne, le bord de l'accoudoir broyé par la force de sa main, sans qu'elle ne s'en soit rendue compte. Un peu de sang, une vague douleur qui se rappelle à elle quand elle descend les yeux. Ses traits crispés se focalisent sur la main un instant... Puis elle ferme les yeux.
Inspire, expire. Rouvre les yeux.
- Ni comme ça. Je veux Surtout pas qu'ils me voient comme ça.
Comme ce qu'elle est devenue. De son esprit vicié à son corps modifié pour la guerre. Comme une arme. Instable.
- Je... Rembourserai la chaise. Désolée.
Andrea Reed
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Une question sur son passé. Sur son présent, aussi. Celle qu’elle est aujourd’hui, que tu imagines différente de celle qui est rentrée chez elle il y a de ça déjà plusieurs années. Une question qui évoque son futur. Ce qu’elle prévoit faire, maintenant. Ce qu’elle pensait faire, avant cet appel qui l’a secoué. Tu entends le début de rire. Tu entends sa douleur.
Tu entends sa colère. Sa haine.
Tu entends aussi les regrets. Elle ne voulait pas. Mauvais endroit au mauvais moment, voilà ce qui a fait de sa vie l’enfer qu’elle connaît aujourd’hui. Celui qu’elle connaît depuis toutes ces années. Ces flammes qui continuent de lécher sa peau, de marquer son corps. Son esprit. Tu te dis qu’elle ne peut qu’avoir mal, à se tenir encore aujourd’hui debout sur ce brasier incandescent, dont la chaleur vient peut-être bien l’engourdir mais dont la morsure n’en est pas moins réelle. Elle était quelque chose qu’elle haïssait. L’est encore.
Elle ne veut pas être vue comme ça. Pas par eux. Ne veut pas être vue comme… La phrase reste en suspens et tu n’ajoutes rien, le silence souvent la clé, ironiquement, avec ceux qui ne s’ouvrent pas beaucoup. Or, ce silence, elle le brise, mais pas par les mots. Tu entends le craquement du bois, ton regard tombant naturellement sur sa main, les paupières écarquillées face au sang que tu peux apercevoir tomber sur le tapis sous vos pieds.
- Oh. Tu fronces à nouveau légèrement les sourcils, avant de revenir chercher son regard. Tu as peut-être perdu ton sang froid, le temps de quelques instants à peine, mais le regard que tu lui adresses se veut toujours aussi patient. Compréhensif.
Sans jugement.
- Ne t’en fais pas pour la chaise. Cherchant à la rassurer. La rassurer que cette démonstration de violence, de force, ne t’a ni ébranlé, ni choqué. Parce que tu te doutes qu’elle doit s’en vouloir. Qu’elle doit se faire du mal. Parce que ce n’est pas elle, ça. C’est ce qu’elle est devenue. - D’accord, je comprends. Qu’elle ne veut pas. - Est-ce que tu envisages de reprendre contact avec eux de façon plus régulière ? La distance et le téléphone peut t’offrir le luxe de leur montrer seulement ce que tu veux leur montrer. Et de cacher ce qu’elle ne veut pas qu’ils soient témoins. Faire semblant. Prétendre. Pour les protéger ? C’est une possibilité.
Pour se protéger elle-même ? Tu ne peux que compatir.
- Enfin, plus largement… Tu te vois où, dans toute cette situation ? Et c’est ok si tu n’en as aucune idée, je suis là pour qu’on en parle et qu’on démêle tout ça.Tout ça. Tout ça, c’est comment elle se sent, elle. C’est comment elle voit la vie. Le futur. Son avenir. Tu es là pour l’accompagner. Pour lui offrir un regard extérieur. Neutre. Avec du recul.
Le regard de quelqu’un qui se veut présence rassurante. Qu’elle sache qu’aussi seule elle puisse être, elle a au moins quelqu’un sur qui compter.
Sofia Delgado
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Inspire, expire. Pour calmer l'esprit, les nerfs, pour que les tremblements dans sa main gauche s'arrêtent. Elle sort un mouchoir, pour essuyer le sang à sa main. Son regard est toujours à la fenêtre, alors qu'elle écoute les mots d'Andrea... Elle s'affale dans le fauteuil, et la fatigue sur les traits de son visage semble s'imprimer plus fort.
Oui. Je dois parler à mes parents. J'ai juste... Pas encore passé le pas. Elle a peur. Elle le fera, l'estomac noué, les mains tremblantes, mais elle le fera. Simplement, pas aujourd'hui. Aujourd'hui, elle est là, et elle parle. Et c'est étrange : parler, c'est autant difficile que libérateur. - Je sais juste pas encore comment je vais aborder la chose. Parce que c'est compliqué, le passé qui rattrape. Le genre de complication dont elle se passerait bien. Mais voilà : la vie ne laisse pas le choix, souvent. La mort, moins encore. Et c'est bien ce qui trône au-dessus de la tête de sa mère comme une épée de Damoclès : la mort. Comme une promesse, comme une imminence. Quelque chose Qu'elle a la charge d'empêcher. Alors la question d'où est-ce qu'elle se voit dans tout ça...
Sur le papier, rien ne change. Je leur envoyait de l'argent régulièrement depuis des années déjà. ces enveloppes pseudo-anonymes relayées par des contacts de confiance au pays. - Je vais juste devoir envoyer plus d'argent pour le traitement de ma mère. Beaucoup d'argent. Le genre que j'ai pas maintenant. Donc...Donc je vais devoir m'abaisser à jouer le jeu, comme les autres. D-Vice. – Donc les prochaines séances vont sans doute aussi être thématique heures supplémentaires et stress au travail. Quelque chose du genre.
Un mince sourire un peu forcé, un peu cripsé. Elle ne dit pas tout. Elle ne dit pas tout, parce qu'elle ne peut pas se le permettre. Pour autant, ultimement... Elle ne ment pas. Heures supp il va y avoir. C'est la nature de ces heures supplémentaires, la question qu'elle omet à dessein.
J'espérais les revoir un jour. J'y pense depuis des années. Mais je voulais pas que ça soit... Comme ça.
Elle aurait aimé pouvoir revenir au village, clean ou presque. Affronter ses craintes, prendre responsabilité de ses actes, et les revoir. Et revenir. Sans doute pas pour redevenir une petite fermière sans histoire, mais... au moins pour redevenir une Delgado.
Elle aurait aimé, mais non. Plutôt que d'avoir le luxe de revenir quand elle sera prête, c'est la maladie qui la tire, qui la force.
Si seulement les grandes corporations donnaient un matériel de protection plus efficace à ses petites mains.
Andrea Reed
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C’est lorsque tu la vois essuyer sa main avec un mouchoir que tu te rappelles du sang qui est tombé sur le sol de ton cabinet. Que tu te rappelles de la blessure. Concentrée sur ses mots, sur tout ce qu’elle t’a dit, passant outre ce petit… Écart ? Tu en as oublié les conséquences bien physique que ce geste a eu, autre l’accoudoir broyé. Léger claquement de langue agacé de ta part, silencieux mais bien présent, tu ne t’y attardes pas trop, à ce sentiment désagréable qu’est celui de faillir.
De passer outre certains détails. De croire naïvement que tout va bien, si tu ne regardes pas.
- Je me doute que ça ne sera pas facile. Appeler ses parents. Leur parler. - Si tu veux… Tu marques une pause, tapotant ta lèvre de l’extrémité de ton crayon, ton regard allant à la fenêtre avant de revenir vers elle. - Tu pourrais écrire ce que tu as envie de leur dire, et on pourra relire le tout ensemble. Avant que tu leur parles. Ça pourrait t’aider à mettre de l’ordre dans tes idées et qu’on revoit ensemble la façon dont tu pourrais passer le pas. Lui rappeler qu’elle n’est pas seule, donc, dans toutes ces démarches. Que tu es là pour l’accompagner. La soutenir. Guider ses pas, aussi, dans une certaine mesure. La conseiller. Ça fait aussi parti de ton travail, tout ça. T’assurer de suivre son parcours.
Elle continue sur sa place, dans toute cette histoire. Rien n’a vraiment changé, un statu quo qu’elle compte entretenir, lui demandant seulement de travailler un peu plus. D’avoir un peu plus d’argent. Beaucoup plus. Pour qu’ainsi elle puisse espérer voir sa mère être soignée du mal qui l’accable. Il y a un léger sursaut, à ta main, lorsqu’elle parle d’argent. Lorsqu’elle parle du besoin d’en amasser rapidement. Car tu te souviens de tes victoires. Tu te souviens de l’argent empoché. Celui que tu as tout perdu. Celui qui t’a coûté plus cher que prévu.
Celui que tu cherches à retrouver aujourd’hui. Avec comme seule différence le jeu auquel tu joues.
D-Vice.
Mais ça, tu ne peux pas lui en parler. Enfin, tu pourrais. Tu pourrais lui suggérer de s’inscrire. Lui faire part des histoires de succès, des richesses obtenues grâce à ce jeu. Mais tu ne le fais pas. Parce qu’il y a un danger, à jouer. Un risque.
Parce que tu n’es pas certaine que ce soit moralement acceptable, compte tenu de ta position.
- Essaie de ne pas trop t’épuiser non plus. Que tu lui dis finalement, toujours avec ce fin sourire sur les lèvres. - Plus tu t’épuises et plus il te sera difficile de faire face… Une pause, à la recherche d’un mot. - À ton passé. À ses démons. À tout ce qui la garde réveillée, la nuit. À tout ce qui la fait paniquer, le jour. À tout ce qui impacte sa vie, au quotidien. Difficile d’avoir la force d’affronter tout ça, d’être capable de se tenir droite face à l’horreur, lorsque l’esprit et le corps sont trop épuisés.
Tu en sais quelque chose.
Sofia Delgado
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Elle avise la psychologue du regard, comme pour la sonder. Une hésitation dans le regard, après sa dernière proposition. Sofia n'a pas l'habitude de faire confiance. Pas pour ce genre de choses. Pudique, réservée quant à sa vie privée, elle a l'habitude de gérer les choses seule... quand elle les gère. Une Sofia plus jeune aurait simplement répondu « non merci » du tac-au-tac, sans hésitation, sans ciller. Cette Sofia-ci, elle laisse passer un silence... Elle songe, elle cogite.
- On pourra faire ça. Puis finalement, elle accepte. Merci.
Un pas en avant. Un petit pas en avant, rien de très engageant. Juste assez pour accorder un peu plus de confiance. À quoi est-ce que tout ça servirait, si elle ne faisait pas un minimum confiance à sa psychologue ? À rien. Alors elle met de côté ses réserves, et elle dit « oui », là où n'importe qui d'autre aurait eu droit à un « non ».
- Heureusement que j'ai de quoi tricher pour faire face à la fatigue.
Un sourire, entre amertume et amusement. De quoi tricher face à la fatigue physique, de quoi tricher face à la fatigue morale. Alors peut-être que ce n'est pas ce qu'Andrea voudrait entendre, un « t'inquiète, au pire j'ai des pilules magiques pour aider » à moitié dissimulé. Mais c'est ce à quoi elle aura droit pour l'instant. Parce que si s'épuiser doit être la solution à ses problèmes immédiats, alors elle s'épuisera.
- En parlant de ça. Une interface qui apparaît dans son champ de vision. Un message sauvegardé à l'avance, puis envoyé à Andrea. J'ai besoin que tu me renouvelles quelques ordonnances.
Une liste. Antidépresseurs, sédatifs, anxiolytiques, quelques drogues légales. Fut un temps, Sofia ne s’embarrassait pas d'un passage chez le médecin pour obtenir ce dont elle a besoin. Et à vrai dire... Tout ce dont elle a besoin n'est pas sur cette liste. Tout ce dont elle a besoin ne se trouve pas en pharmacie. Mais elle peut au moins faire semblant, elle peut au moins à moitié être dans la légalité.
Il faut bien commencer quelque part, non ?
Andrea Reed
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Tu lui tends la main, lui offres ton aide. Tu lui proposes de l’accompagner sur ce chemin qui s’avère ardu, qu’elle n’ait pas à affronter son passé seule. Et tu le vois, qu’elle hésite. Qu’elle n’est pas certaine. Méfiante, même, que tu dirais. Un animal blessé qui n’ose pas faire confiance. Qui a pris l’habitude de montrer les crocs et de mordre, pour éviter qu’on l’approche trop.
Pour éviter qu’on la blesse.
Tu te prépares donc à essuyer un refus. Tant pis, que tu te dis. Tu pourras toujours ramener le sujet une autre fois. Au moment opportun lors de vos prochains rendez-vous. Et alors que tu t’apprêtes à noter l’information, un rappel pour une prochaine fois, tu l’entends qui accepte. Ton regard passe alors de ton cahier à son visage, d’abord surpris avant de s’adoucir. Ton sourire s’étire un peu plus tandis que tu hoches de la tête. - Très bien. Essaie donc d’y penser, dans les prochains jours, et prend en note tout ce qui te passe par la tête.
Tu griffonnes quelque chose sans pour autant baisser les yeux. - Ça n’a pas besoin de faire de sens ni d’être cohérent. Et plus elle écrit et plus il te sera facile de la comprendre. Facile de comprendre où est-ce qu’elle se trouve. La position dans laquelle elle est. Comment est-ce qu’elle se sent. - On s’occupera de ça ensemble. C’est quelque chose que tu rappelles souvent à tes patients. Qu’ils ne sont pas seuls.
Car tu sais ce que sait que de te sentir submergée. Tu sais ce que sait que de te noyer.
D’un geste automatique, tu ouvres le message qu’elle t’a fait parvenir. De quoi tricher face à la fatigue ? Tu grinces un peu des deux, les sourcils froncés, le nez légèrement retroussé dans une légère grimace dénonçant ce que tu en penses, de cette surconsommation. Oh, elle le sait que tu n’approuves pas. Tu as déjà essayé de lui suggérer de nombreuses autres solutions.
- Tu es certaine que tu veux encore avoir tout ça ? Que tu lui demandes tout en remplissant un document officiel. - On peut encore voir pour d’autres solutions, pour pallier au manque... Au manque mental, ce besoin d’avoir son fix. Car le corps, lui, ne subit plus le manque, votre puce se chargeant d’effacer tous les effets néfastes qu’autrefois accompagnaient le sevrage. Mais le besoin est tout autre. Un besoin plus viscéral. Ce besoin de s’oublier, quelques instants. De s’engourdir.
Ce besoin de ne plus rien sentir. Ou, pour certains, ce besoin de sentir quelque chose.
De se sentir en vie.
Tu marques une pause, le regard posé sur ton document, avant de ramener tes prunelles sur elle. -Et peu importe ta réponse, sache que je vais remplir la demande. Tu n’as pas besoin de me mentir. Cette même demande que tu signes d’un geste mécanique. - Je me doute que si ce n’est pas moi qui te les prescris, tu trouveras une autre façon de te les obtenir.
Et si tu peux lui éviter d’avoir trop de relations avec trop de mauvaises personnes... Et bien, ce sera déjà ça de gagner.
Sofia Delgado
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Songeuse, elle n'écoute qu'à moitié les prochains mots. Elle pense à comment ça serait. À ce qu'elle pourrait leur dire. Elle pense à ce qu'elle veut leur dire, à ce qu'elle ne veut pas leur dire. Elle pense à ce qu'elle aimerait être capable d'articuler, malgré qu'elle sache pertinemment qu'elle n'y arrivera pas. Pas comme elle veut. Pas Comme il faudrait. Menton levé vers le plafond, jambes et bras croisés, elle se pose toutes ces questions... Et elle décide que ça sera un problème pour la Sofia de demain. Celle d'aujourd'hui n'a pas l'énergie pour penser à tout ça. Pas maintenant.
D'abord il y a le message, il y a les ordonnances. Il y a ce regard qui revient se poser sur la femme en face, qui sonde. Qui remarque. Un fin sourire vient se poser sur les lèvres de la colombienne. Un sourire un peu acide, à l'image de sa voix, quand elle pose la question.
- Et ça serait quoi, « d'autres solutions »? Elle pause. Elle fixe. Je n'ai pas de temps à épargner pour de grands programmes de désintox, ou je sais pas quoi. Ce que je prends, ça deviendra un problème que le jour où j'aurais plus de quoi me le payer.Un problème pour les autres, qu'elle se retient d'ajouter. Parce que d'une façon ou d'une autre, elle trouvera sa dose. On est loin de ce jour. Promis.
Son compte en banque se porte encore bien. Plus tard ? Quand il sera question de payer ce traitement hors de prix pour sa mère. Plus tard oui, ça sera peut-être un problème. Mais pour ça comme pour les mots qu'elle doit trouver pour sa famille...
Un problème pour la Sofia de demain.
- Tu te doutes bien. Un regard entendu, un hochement de tête en guise de signe de reconnaissance quand elle reçoit l'exemplaire signé. Sans plus de cérémonie, Sofia se lève. Je vais pas te solliciter plus longtemps. Une main part trouver sa poche, tandis que l'autre se lève. Celle qui coule du rouge. J'ai une séance désinfectant et bandage qui m'attend.
Sofia n'a pas de patience pour les tours autour du pot. Techniquement, il leur reste encore un peu de temps d'entretien, mais elle n'a rien à dire, rien à ajouter. Et pour être tout à fait honnête, elle n'a pas la patience pour plus. Elle avait besoin de se confier, besoin d'être écoutée, besoin de soutien. Là maintenant ? Elle a besoin de penser. Seule. Parce que certaines choses se passent d'une petite voix qui se superpose à sa conscience. Certaines choses sont entre elle et elle-même.
Une notification pour Andrea, qui recevra le paiement pour la séance, avec un supplément. « Pour la chaise ».
- Bonne soirée.
Son dos se tourne, et elle disparaît comme elle est venue. Avec peut-être un peu plus de sérénité dans son esprit chaotique.