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    28/12/22
  2. Une nouvelle annonce est disponible ! Trois nouveaux scénarios et un prédéfini ont été ajoutés, ainsi que de nouveaux défis et upgrades. Pensez cependant à aller la lire pour pouvoir vos recenser avant le 9 avril en cliquant ici !
    26/03/23
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Anciennement Las Vegas ▬ Nevada, États-Unis d’Amérique. Les mégacorporations dominent la vie citoyenne et politique tandis que la population goûte les joies des améliorations cybernétiques et autres modifications corporelles. Livrés à vous-mêmes dans la ville de tous les plaisirs, vices et excès vous pouvez ici vivre ; et surtout être tout ce qui vous fait envie !

Bienvenue à Lumopolis, la cité-État où tout n’est que popularité : plus vous avez de followers, plus vous êtes puissants. Allez-vous courir après la gloire ou préférez-vous regarder des hordes d’Icares se brûler les ailes ?
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(end) [LV1 Pique-Assiette] Une rose pour un plat ft. Apo
Magnus Werner
Magnus Werner
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Magnus Werner
Jeu 5 Jan - 16:29
@Kaiserr
Parhump, Lumopolis
Janvier 2047
Une rose pour un plat

Let’s get some use out o’ ya


Le blond soupire. Dans un coin de sa vision clignote la notification de D-VICE. Ah, oui. Magnus avait laissé l’appli tourner en fond. Comme il n’avait rien de prévu aujourd’hui, l’autrichien attendait un défi pour se faire un peu d’argent. Il ouvre l’app et sourit férocement en lisant la description de son « épreuve ». Vraiment ? Tout ce fric, juste pour gratter un peu de becquetance à un pouilleux ? Magnus hausse les épaules. Lance un regard vers l’horloge analogique qu’il met un point d’honneur à garder au mur. C’est bientôt l’heure de manger, dans tous les cas.
Assis dans son fauteuil renaissance, l’autrichien lance la tête en arrière en appelant Apo via sa puce, comme s’il allait hausser la voix et l’atteindre simplement avec l’acoustique de l’appartement.

« -Apo, dis-moi ! Ca te va si je t’emmène manger ? On a même moyen de manger gratuit ET gagner un billet. »

Elle facilitera le défi, aussi. D’expérience, les squatteurs ont du mal avec un grand germanique ganté qui leur demande un plat. Par contre, filer à bouffer à une jeune polak pétillante à gros seins ; tout de suite il y a du monde. Et pas qu’au balcon !
C’est donc sans autre cérémonie que le blond et la rose grimpent sur la RnineT du premier direction Parhump. Toujours via leurs puces, Mag explique le plan à Apolonia.

« -Ce n’est rien de compliqué : On doit juste leur soutirer l’aumône, et le défi est remporté. Un joli sourire, et c’est dans la poche. Un hamster pourrait y arriver. » L’ancien médecin hausse les épaules. « -Un hamster qui fait du 95 E. », corrige Magnus.

Arrivés à Parhump, le blond éteint le moteur de la BMW et la place sur béquille. Enlevant son casque, l’ancien commando ouvre légèrement sa veste renforcée pour gagner un peu de liberté de mouvement. Il réfléchit quelques instants, puis se retourne et fait de même avec celle de sa fille. L’outil –et sa gorge providentielle- bien apprêtés, le blond s’allume une cigarette, puis la caméra, et commence à errer dans les rues désertes de feu cette petite bourgade américaine.

Il ignore volontairement les regards suspicieux qui leurs sont lancés depuis les fenêtres brisées d’habitations abandonnées : les rebuts de la société aiment bien se penser en position de force pour une fois. S’ils doivent leur demander une faveur ; autant les brosser dans le sens du poil.



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D-VICE
D-VICE
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D-VICE
Jeu 5 Jan - 16:29
@GameMasterzzz
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'défis LVL1' :
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Apolonia W. A.-Werner
Apolonia W. A.-Werner
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Apolonia W. A.-Werner
Jeu 5 Jan - 17:55
@PurePink
une rose pour un plat
J’ignore un peu comment fonctionne la relation que j’entretiens avec mon père, parfois il a l’air indifférent à mon égard, comme si j’étais une bouche de plus à nourrir, mais il nous arrive encore d’avoir des moments père-fille. Je me suis toujours sentie plus proche de ma mère, mais les moments passés avec lui n’ont jamais été un enfer à vivre, bien au contraire. La conception des idées de sortie est toujours un mystère pour moi, cela dit.
Aujourd’hui, mis à part les quelques heures de conférence que j’ai eu à suivre ce matin, je suis en temps de repos, lui n’est que très rarement appelé par son boulot, il faut croire que les accidents se font bien plus rares avec les années. Je ne m’en suis jamais inquiété et avoir régulièrement une présence à la maison n’est pas un avantage indéniable. Alors que l’horloge approche de l’heure de dîner, ma puce reçoit un appel de ce dernier, qui n’a pas souhaité prendre le temps de se déplacer pour me faire passer la commission. Sa proposition ne me semble pas malhonnête, mais je sais que cela implique que je joue le jeu moi aussi, il n’est plus si rare que je serve à la caméra ou pour des missions qui serait plus risqué s’il était seul. De toute manière, je préfère largement participer que de le laisser se mettre en danger tout seul, il a beau être très mature, il n’est pas rare qu’il oublie les risques, laissant sa nonchalance faire tout le travail. Je suis là pour rattraper les pots cassés quand c’est encore possible.

Je ne mets pas bien longtemps pour répondre favorablement à sa demande et me préparer à sortir. La moto était déjà prête le temps que je descende les marches pour sortir de l’appartement, il faut dire que papa n’a jamais été du genre très patient, toujours quelque chose à faire ou en tête. Sur le chemin, il m’explique enfin en quoi va consister le jeu du jour et même si je ne suis pas ravie que ce soit mon physique qui aide à la résolution de ce dernier, c’est probablement ce qui sera le plus simple pour tous les deux. Je lève les yeux au ciel quand je l’entends faire une réflexion sur ma poitrine.
Je n’ai jamais réellement compris pourquoi il s’amusait à jouer à ce jeu du diable, quand bien même lui et maman ont un job qui leur permet de subvenir à tous nos besoins, mais je n’ai jamais eu le cran de lui demander. Je les aime assez pour ne pas avoir besoin de faire entre ce genre de question dans l’équation. Il ne faut pas longtemps pour que nous arrivions jusqu’au squat désigné par les Watchers, le paysage est magnifique, si on en oublie les habitations qui semblent prêtes à s’écrouler à la moindre bourrasque.

Une fois la moto mise sur béquille, il réajuste sa veste pour laisser un peu d’air passer dedans, il en fait de même pour la mienne, probablement pas exactement pour les mêmes raisons, malheureusement.

— J’espère au moins qu’on ne va pas faire tout ça pour se faire empoisonner.

Un petit soupir s’échappe de mes lèvres avant que je n’arme le fameux sourire qui devrait aider à nous faire inviter. Le connaissant, il dira sûrement qu’on a manqué d’essence, qu’avec la chaleur environnante, il ne fait pas bon de rester sans boire ou manger. Papa est un excellent menteur, mais il ne me ment pas, à moi.
bettyleg
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Magnus Werner
Magnus Werner
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Magnus Werner
Ven 6 Jan - 23:59
@Kaiserr
Parhump, Lumopolis
Janvier 2047
Une rose pour un plat

Let’s get some use out o’ ya

Magnus arque un sourcil. Il ne comprendra jamais pourquoi la fille s’amuse à le suivre alors qu’elle est visiblement exaspérée par ses machinations. Alors qu’avec le temps qu’elle passe sur D-VICE, la rose est clairement fortement intéressée par le jeu. Il assène à la jeune femme un sourire sarcastique et attache son casque à sa ceinture. S’allumant une cigarette, le blond hèle un badaud qui passait par-là.

« -Monsieur bonjour ! Ma fille et moi sommes dans la panade : la moto est à sec, et on a plus de vivres sur nous. Pourriez-vous nous offrir l’hospitalité le temps que la dépanneuse arrive ? », lance l’autrichien avec un sourire faussement confus. Jouant avec ses doigts, l’escroc joue une gêne qu’il n’a plus ressentie depuis des décennies. Quand l’autre répond d’un « -Et qu’est-ce que j’y gagne ? Une soirée chez les richous ? » en lorgnant sans la moindre discrétion vers la poitrine d’Apolonia ; et Magnus réprime un sourire carnassier. Bordel, c’est si facile de se faire inviter quand on a des gros seins.

Conscient que l’idiot fera semblant de négocier alors même qu’il espère simplement voir une Apo redevable s’étouffer avec son chibre ; l’ancien médecin sourit et tend une carte à l’homme.

« -Je suis médecin : Si vous nous aider, je vous promet de vous faire un check-up complet ; et d’user de mes relations pour vous trouver des traitements gratuits ! Imaginez-vous en pleine santé, avec une peau rayonnante et un charme naturel. Personne ne vous résistera ! »

L’homme hausse les sourcils en passant une main pensive dans sa barbe hirsute. Son œil droit, visiblement décidé à faire la gueule à l’autre ; est la seule partie de son anatomie ayant assez de décence pour ne pas détailler la silhouette de la rose. Un sourire niais écarte les lèvres de l’homme, qui les invite à le suivre. Magnus s’approche d’Apo et passe une main dans son dos.

« -Méfie-toi. », lui dit le blond via leurs puces, « -Il va sûrement nous tendre un guet-apens pendant ou après le repas. Ils n’ont que très peu de chances face à moi, mais essaie de ne jamais avoir qui que ce soit derrière toi. »

Installés autour d’une table de fortune, Magnus trinque avec leurs hôtes. Trois hommes, un adolescent et une enfant. Ils ont tous un air sauvage, comme si le blond et la rose viennent leur apporter les nouvelles d’une société en perdition ; et qu’ils accueillent avec méfiance l’idée que, quelque part, la civilisation a repris ses droits sur la nature implacable. Installés face à l’endroit où jadis une fenêtre laissait passer la lumière, ce n’est maintenant qu’un cadre vide qui permet, à travers les vignes sauvages, au médecin de garder un visuel sur sa moto.
L’escroc n’a pas envie de devoir péter la gueule à tout le quartier, même si son arme est chargée et prête à sévir.

Un gruau vert sombre, une tranche de pain et un peu de gnôle aux reflets irisés. L’ancien commando en sirote une gorgée et remercie profusément ses bienfaiteurs en engloutissant les plats. S’ils sont empoisonnés, il a une bonne demi-heure devant lui avant de subir les premiers effets. Il s’allume une cigarette et en tend une à tous ses hôtes.

« -Encore merci pour le repas ! La dépanneuse devrait arriver d’ici quelques minutes. Nous allons attendre à côté de la moto. N’hésitez pas à me contacter pour vos soins ! », conclut Magnus. Le barbu lui rend son sourire et répond « -Avec plaisir, docteur Hall. Mais ne partez pas si vite ! » en tirant une lame. « -Notre hospitalité serait insultée si vous vous en alliez dès maintenant. »

Sourire féroce du soldat. Pivotant brusquement, il assène un coup de coude à l’adolescent qui pensait le prendre par surprise, derrière lui. Tandis que l’enfant se tient le nez, le blond enchaîne d’un coup de pied dans le foie et se retourne sans même regarder sa victime s’écrouler au sol. Voyant le barbu s’approcher d’Apolonia, il dégaine et tire deux coups. Le premier rate, et le deuxième  atteint l’homme dans l’épaule gauche.

« -On y va, Apo ! » Un nouveau coup de pied dans les dents du barbu plus tard, l’escroc tire la jeune femme par le bras et court vers la sortie en maintenant en respect les autres avec son arme. « -Mets ton casque, vite ! », aboie l’autrichien et enjambant sa RnineT. Le contact est mis et, comme d’habitude, l’engin démarre au quart de tour, se balançant légèrement de droite à gauche entre les jambes du soldat. Un demi-tour en burn et les voilà partis. Bientôt, ils n’entendent que le vent qui fouette leurs visières et le rugissement du moteur boxer.

« -C’était facile ! Trop, facile. La seule arme que les squatteurs aient ne peut pas se résumer à un cou- »

Comme pour faire écho à sa remarque, les chants de trois moteurs viennent s’ajouter à celui de la nineT. Une moto et deux voitures. D’un coup d’œil dans ses rétros, Magnus identifie rapidement les véhicules comme de vieux rebus militaires. Des véhicules obsolètes du vingtième siècle. Malgré leur fiabilité et leur réputation d’être indestructibles, ces boîtes de ferraille ont un gros défaut : elles consomment plus de carburant qu’un candidat républicain en pleine campagne électorale. Il donne deux légères tapes sur la cuisse gauche d’Apolonia pour lui intimer de s’accrocher.

A l’instant même où l’outil resserre son étreinte, Mag tombe deux vitesses et met la poignée dans l’angle. Le rugissement du moteur, accompagné par le poids lancé vers l’arrière des deux Werner ; semble intimer leurs poursuivants à donner tout ce qu’ils ont. L’autrichien observe d’un œil la carte affichée sur son ATH. Les routes décrépies et les bâtiments en perdition défilent de part et d’autre de la route, quand soudain le blond vire dans une gerbe d’étincelles. Il tique. Ça va encore lui coûter un bras de changer le couvercle de sa culasse gauche.
Magnus se retourne brièvement pour voir la moto qui le poursuit glisser sur le sol dans un feu d’artifice de copeaux métalliques incandescents, de plastique explosé et d’essence irisée. Celle-ci prend ensuite feu, forçant l’une des deux voitures à s’arrêter pour éteindre les flammes léchant goulûment la peau du pilote.

La deuxième voiture leur emboîte le pas. Trop large pour éviter les carcasses de véhicules, crevasses et autres animaux errant dans les rues désertes, elle perd peu à peu de vue le player et sa « fille ». Exaspérés, les occupants de l’automobile commencent à tirer avec des armes à feu. Le son des détonations s’accompagne d’un concert de bruits de béton éclaté, de ricochets sur des vieilles tôles rouillées et autres cris de corbeaux apeurés. Un rictus fou furieux collé aux lèvres, le blond dérape et s’arrête en travers de la route. Il ouvre la valise blindée accrochée à droite de la cuisse d’Apolonia et en sort son railgun, qu’il déplie. Pointant l’arme vers la voiture, l’ex-commando ignore les hurlements de reddition émis par ses poursuivants.

« -Baisse la tête et ferme ta visière, ça risque de devenir un peu… » CLAC, ponctue Magnus, à l’aide de l’assourdissant son du projectile en alliage au tungstène qui fend l’air, sa phrase. Il attend une ou deux petites secondes après que la voiture –et ses occupants- aient été déchiquetés avant de finir sa phrase. « -Salissant. », termine le blond en poussant, du bout des doigts, le morceau de nerf optique encore pulsant qui grille lentement sur le canon du railgun. Le médecin soupire.

« -Bon. On prend une douche et on va manger un vrai repas ? Cette bouillie m’a donné envie de canoniser un chef étoilé. »

@"Magnus Werner" + @"Apolonia W. A.-Werner"


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Apolonia W. A.-Werner
Apolonia W. A.-Werner
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Apolonia W. A.-Werner
Mar 10 Jan - 17:18
@PurePink
une rose pour un plat
Faire des défis avec papa, ça n’est jamais de tout repos ; la nourriture qu’ils nous servent est tout aussi indigeste que la façon dont ses mensonges sont prévisibles. Il n’est pas bon menteur papa, quand ça ne va pas, je le sais, quand ça va, je le sais. Tout le monde le sait, à part ceux qu’il essaie de berner. Il fait chic type à qui veut bien l’entendre, fait des promesses en l’air que quiconque ne saurait tenir, mais comment lui dire non. Lui qui paraît sincère et prêt à rendre l’aumône ; ça n’est pas lui. Papa sait être généreux, mais pas à n’importe qui et encore moins pour n’importe quoi.
Le repas est immonde, autant que nos serviteurs qui ne se gênent pas pour me reluquer, le plus vieux a même tenté de renverser son verre pour que je retire ma veste. Heureusement qu’on est venu en moto, sinon je n’aurai pas donné cher de mon top. Papa n’éternise pas le repas, je prétexte que j’ai un appétit de moineau pour laisser la majorité de l’assiette intacte. Papa m’avait prévenu qu’ils risquaient de nous tendre un piège. J’imagine que l’idée de voir un jeune médecin et sa gamine, le « bonbon rose » comme papa aime bien m’appeler, ça ne leur fait pas bien peur. Ils se trompent, je l’ai déjà vu faire, il n’est pas en reste et sait gérer une situation tant qu’il arrive à y voir clair ; leur jeu est transparent.

Dès que notre départ est venu, ils se lèvent tous en chœur avec nous, bondissant sur place comme s’ils n’attendaient que cette occasion. Pas pour les bonnes raisons faut-il croire, papa n’a pas levé un sourcil, il savait à quoi s’attendre et n’a pas mis longtemps avant de réagir. Très tôt, il a mis à terre au plus jeune de la troupe, qui pensait avoir un coup d’avance. Celui avec la lame commence à se rapprocher de moi, je n’ai pas le temps de m’inquiéter que deux coups de feu sont tirés, il est assez assommé pour que papa me tire de là.
Tout va si vite, il me hurle presque de mettre mon casque alors que le stress poisse mes mains, la sangle a du mal à se refermer. Lorsque finalement la moto démarre, j’ai l’impression qu’on est tirés d’affaire, mais papa le verbalise : c’était trop simple. Je resserre un peu plus mon étreinte lorsque je sens les deux tapes sur ma cuisse. C’est le moment où les idées fusent chez lui, mais qu’elles ne sentent pas bon. Je me suis accrochée à lui de toute mes forces, lorsqu’il a enclenché la vitesse supérieure, les yeux clos je lui fais entièrement confiance. J’ai pour habitude de lui faire éviter les situations dramatiques, mais il ne s’agit pas d’une que je suis capable de gérer moi-même. Je lui fais confiance sur ce coup !

Je n’ai aucune idée de ce qu’il se passe, si ce n’est qu’un énorme bruit de fracas a suivi notre course, des trois moteurs, un seul semble encore nous suivre. Les coups de feu ont suivi bon train lorsque nous avons semblé gagner du terrain, une preuve de leur défaite imminente, ils n’ont plus que ça. D’un seul coup je sens mon corps se secouer alors que la moto dérape et la mallette à « pas toucher » vient d’être de sortie. Je l’entends à peine que je ferme la visière transparente, les yeux toujours fermés. Incapable de regarder, quand bien même je sais ce qui va arriver. Le bruit de l’arme me fait froid dans le dos, pas autant que la manière décomplexée qu’il garde envers et contre tout.
Papa, il est un peu effrayant parfois, comme s’il n’avait pas réellement d’empathie, mais en même temps, on passe de bons moments ensemble, quand on ne joue pas à ce jeu stupide. Il est marrant des fois, même s’il n’est pas aussi démonstratif que maman, je ne sais pas ce que je ferais s’il venait à disparaître.

Sa question me fait sursauter, c’est bon, c’est fini. Je n’ai plus rien à craindre si ce n’est de la conduite pour rentrer à la maison. Je hoche la tête légèrement en appuyant ma tête contre son dos, relâchant à peine la pression autour de ses côtes.

— J’ai une faim de loup, après cette horreur. Définitivement une douche d’abord par contre…

Ils en pensent quoi, les voyeurs de cette histoire, pour eux c’est du divertissement, ils se demandent juste quel sera le repas qui accompagnera nos prochaines aventures.
bettyleg
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Magnus Werner
Magnus Werner
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Magnus Werner
Sam 14 Jan - 1:10
@Kaiserr
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Janvier 2047
Une rose pour un plat

Let’s get some use out o’ ya

La rose, à son habitude, ferme les yeux. Un maigre espoir qu’en ne les regardant pas, les horreurs qui l’entourent n’existent pas. Que toute cette violence n’a aucun effet, aucune emprise sur la réalité. Peut-être, par la grâce d’hermétiques paupières, pourra-t-elle avoir avec les évènements du jour la même distance que celle imposée par une caméra ; une retransmission vidéo. L’éloignement, l’encodage et le décryptage peuvent éloigner la brutalité plus efficacement que si elle venait des confins de la galaxie.
Lui ? Il se repaît d’une telle débauche de violence. Que les braises haineuses ; maintenues par toute la puissance de l’expertise scientifique à la température idéale pour briser l’esprit de corps sans pour autant mettre le feu à l’édifice tout entier ; se déchaînent ici et maintenant, aux yeux de tous ces ignorants hédonistes.
Que ce ramassis de cons, cet amalgame issu du peu de pensées propres encore laissées intactes par le dictat de l’opinion, entrevoit, ne serait-ce que pour les quelques minutes journalières où leurs bas instincts imposent qu’on les satisfasse ; tout l’avilissant travail de sape d’un Monde où ne fait foi que la force et les complots. Caché sous la visière, irisée par le soleil, de son casque ; Magnus n’arrive –et n’essaie pas de se défaire d’un rictus carnassier.

Après un au revoir faussement enjoué à la caméra, le blond se tourne à nouveau vers les restes de ses poursuivants. Dessine un discret signe de croix. Pousse à mi-voix un « -Requiescat in pace. » que des années de guerres lui ont appris à tenir en respect. Il n’écoute qu’à moitié la réponse enjouée et résignée de sa « fille », qu’il connaît assez pour deviner. Soupir. On ouvre la visière.

Et, présentant à la rose un sourire tranquille, les blond range le railgun et redémarre la moto. Il vérifie, d’un coin de l’œil, l’heure. Quatorze heures dix-huit. Il a fini d’ingérer le repas à treize heures cinquante-deux. En considérant –en bon pessimiste- que la poussée d’adrénaline qu’ils viennent de se faire n’a pas ralenti le processus de digestion ; même en admettant que la puce a réduit en grande partie la toxicité de la substance utilisée… Il a dix minutes devant lui, max. Ça tombe bien, il avait envie de rouler fort aujourd’hui.

C’est donc au bout de douze minutes de conduite proprement dangereuse que l’autrichien et la polonaise débarquent au domicile Abberline-Werner. Laissant Apo aller vers la salle de bain, Magnus lui se dirige directement vers la cave et plante l’aiguille du dispositif de bilan médical dans son index droit. Il lui faut vraiment un lecteur de puces. Les infos biométriques du copycat ne sont pas assez précises pour qu’il puisse les utiliser pour un bilan de santé ; alors que ce serait une aubaine sans précédent. Bref. Au bout de quelques secondes, le spectromètre de masse lui donne un résultat aussi prévisible qu’il le pensait. Un cocktail d’alcaloïdes. Les rustres. Ils ont foutu de la belladone dans leur bouffe.

Magnus ouvre un immense cabinet  Récupère deux seringues contenant un liquide transparent. Sans aucune cérémonie, il fait gicler ce dernier de l’une d’elles, se la plante dans la cuisse et vide son contenu. Les premiers symptômes ne sont pas arrêtés, mais s’il peut se contenter de gerber son déjeuner, ça lui va. Filant dans le couloir, il frappe à la porte d’Apolonia. Celle-ci est encore sous la douche, évidemment. Soupirant, le blond l’informe via SayHi de leur situation actuelle.

« -En plus d’être abjecte, le repas qu’ils nous ont offert était empoisonné. Il faudra que je t’injecte l’anti-poison, même si tu n’as presque rien mangé ; sait-on jamais. Ça, ou alors on te regarde crever d’une insuffisance généralisée de tes organes internes pendant que tu te vides de tous les fluides possibles par tous les orifices imaginables, au choix. »

Est-ce qu’il la taquine ? Oui. Avec ce qu’elle a ingéré, à moins qu’ils ne leur aient filé de la confiture de belladone pure, ils ne risquent au pire qu’une légère et passagère paralysie douloureuse. Et une diarrhée incontrôlable accompagnée de ses vomissements. Mag’ rit silencieusement. Si les clochards –enfin, ce qu’il en reste- comptaient fourrer Apolonia, ils ont choisi le mauvais poison. Ah, les saintes heures du chloroforme et de l’ecstasy sont loin derrière eux, maintenant que les puces neutralisent la quasi-totalité de leur toxicité naturelle.
« -Du coup… Burger, thaï ou italien ? J’ai envie de vraie nourriture après ce gruau de merde. », chaîne l’autrichien avec un tact légendaire qu’il ne réserve qu’à ses proches.

Magnus en profite pour lui aussi prendre une douche –il est hors de question qu’il cohabite avec deux femmes dans un appartement doté d’une seule salle de bain- et s’allumer une cigarette. Il réajuste sa cravate alors que la rose émerge de la douche pour prendre sa piqûre.

« -Allez, jeune bonbon à la cerise ! Puisque vous avez fait votre piqûre anti-poison sans broncher, je vous laisse choisir dans quel restau on va ! »

Parce que c’est pas un monstre, tout de même.



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Apolonia W. A.-Werner
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Apolonia W. A.-Werner
Dim 15 Jan - 23:13
@PurePink
une rose pour un plat
Il a le don pour faire paraître normal ce qui même de nos jours est encore considéré comme bien loin des standards ; faire exploser un véhicule et ses occupants est devenu plus abordable, il faut le dire. Son sourire est radieux, non pas celui de quelqu’un qui vient de tuer, plutôt celui qu’il me sert lorsqu’on vient de passer un bon moment ensemble. Je ne peux pas lui en vouloir, quelque part il vient tout de même de nous sauver d’une mort certaine. J’ai peur pour lui, mais j’imagine sans mal qu’il est ravi de nous faire rentrer tous les deux.
Même si j’imaginais que le moment de répit était venu, entendre le moteur redémarrer à toute allure m’a donné l’impression qu’on était encore pourchassé. J’ai toujours su qu’il était un drôle d’oiseau, le genre dont le carburant est à base de catécholamines, mais les dangers qu’il prend pour retourner à la maison et prendre une douche m’inquiètent un peu. Coup de feu mis à part, ils n’avaient pas l’air d’être plus équipés que ça, sans compter qu’ils n’ont aucune chance de nous retrouver parmi la population de Lumopolis.

Finalement la moto aura accompli son dernier ronronnement, après que toute la circulation ait pu admirer la vitesse avec laquelle il zigzague entre les voitures, un pilote certes, mais il faut s’accrocher avec lui. Je n’ai pas manqué l’occasion de courir à la douche pour éviter qu’il ne trouve une nouvelle idée brillante pour ruiner ma coupe et mon estime personnelle. Se faire tirer dessus par les hôtes qui, quelques minutes plus tôt lorgnaient avidement sur mes formes, en plein cagnard, très peu pour moi.
L’eau brûlante semble retirer la crasse de leurs regards, toutes les raisons logiques ne sauraient me faire croire que je ne suis pas sale après ça. Immondes, autant que leur repas, papa m’informe à travers la puce qu’en plus d’avoir été abjectes, ils ont tenté de nous empoisonner. Le rêve d’avoir un père médecin dans ce genre de situation ; on aurait pu éviter d’en arriver là si on n’avait pas suivi les ordres de ce stupide jeu, s’il avait rejeté l’offre. Il n’est pas mature papa, enfin quand il le veut bien seulement, il est le roi pour les plans bourbiers. Des fois j’ai l’impression qu’il aime ça, qu’il ne se pose pas de questions, tellement boosté par sa confiance en lui, qu’il ne prend pas la peine de mesurer les risques.
Ce qui pour lui est une blague ne me fait pas bien rire, bien consciente que mon organisme est loin d’être aussi solide que le sien. Alors je m’affaire à finir de me doucher à vitesse éclair et sort pour prendre l’antipoison, je l’entends me parler du menu du midi, comme si c’était ma première préoccupation. Je déboule après quelques minutes de plus dans l’encadrement de la porte de salle de bain, il est déjà lavé, séché, habillé. Sa faculté à se préparer m’étonnera toujours, j’imagine que devoir partir en urgence pour sauver une vie, ça apprend à être rigoureux dans ce genre de choses aussi. Finalement, il m’autorise à choisir là où nous allons enfin pouvoir réellement manger.

— Définitivement un truc gras et rapide. Entre la chaleur et ce que j’ai déjà ingurgité, j’ai une faim de loup.

Je ne le dis pas, mais c’est aussi une petite vengeance de ma part, il n’aime pas ça, lui il préfère prendre le temps, d’être servi par un vrai cuisinier ; il n’est pas complètement dans l’air du temps. Le petit côté bougon qu’il va afficher pendant toute la durée du repas sera ma revanche. Il nous a foutu dans le pétrin, je le mets dans le sien.

— Un petit McFirst, ça n’a jamais fait de mal à personne. Dis-je en haussant les épaules. T’as dit que je pouvais choisir, chose promise, chose due !
bettyleg
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Magnus Werner
Magnus Werner
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Magnus Werner
Lun 16 Jan - 0:34
@Kaiserr
Parhump, Lumopolis
Janvier 2047
Une rose pour un plat

Let’s get some use out o’ ya

Elle veut un truc gras et rapide. La petite peste. Elle sait à quel point il déteste ça. Et Mag rêve, ou c’est un petit rictus mesquin qu’elle cache, derrière sa gueule de confiserie ? Un rire acerbe secoue les épaules du blond, qui s’allume une cigarette.

« -Apolonia Walentyna Werner-Abberline ; es-tu vraiment en train de dire que l’abus de graisses et de sucres n’a jamais tué personne ? », lance le con artist à la rose. « -A un médecin ? », renchérit-il.

Il ne l’admettra jamais, mais son outil a un peps et une répartie qui rendent leurs échanges amusants. Si jamais vous lui demandiez, il répondrait que leurs moments partagés sont « supportables ». Soupirant, le blond attrape son casque et dégaine un sourire à la jeune femme.

« -D’accord, mais j’ai le droit de râler pendant tout le repas ! » Il continue en lançant un clin d’œil à la rose. « -Je suis pas un monstre : promis, je ne ferai aucune réflexion au personnel. »

Il ment. Premièrement, c’est un monstre ; deuxièmement il va faire une réflexion au personnel, ce dernier se retrouvant mal à l’aise puisqu’ils ne peuvent rien faire pour la qualité des produits. Enfin ! Montant sur la RnineT, les deux se dirigent vers l’increvable enseigne qu’est le restaurant aux arches dorées. Calmement, Mag déplie la béquille et éteint le moteur. Il pousse un râle bougon en levant les yeux vers le restaurant et son sempiternel M jaune urine.

« -Par contre, une règle : tu te débrouilles, mais pendant les seize minutes que l’on va sûrement passer à faire la queue, tu trouves ta commande. Je n’ai pas envie de passer sept minutes à écouter les conseils culinaires d’un androïde qui vend des burgers. »

Les deux s’avancent dans la file. Perdus au milieu d’un long enchaînement d’humains affamés ; l’un soupire, l’autre –le premier espère- réfléchit à ce qu’elle va commander. Grands dieux. Il vient de voir quelqu’un croquer dans un burger. Il y a plus de graisse qui coule le long des lèvres bouffies de cet amalgame de lipides que de viande dans son plat. Un frisson secoue la colonne vertébrale de l’autrichien.

« -La prochaine fois que tu as besoin d’un service, rappelle-toi que tu m’as fait manger ce genre d’horreurs. »

Vient enfin le moment de commander. Même s’il n’apprécie pas ingérer de telles horreurs, Magnus n’en a pas moins l’appétit d’un soldat : C’est donc avec deux menus entiers et une boîte de vingt nuggets que l’ancien médecin repart du comptoir. Une fois assis à table, Magnus se fend d’un traditionnel « -Bon appétit ! » et attaque son premier burger. Tirant une moue révoltée alors qu’il mastique à grand-peine le bœuf haché et le pain sucré.

« -Crois-le ou non Apo ; j’ai été jeune. », commence le vieillard. Il poursuit en pointant un doigt plein de jugement vers le burger entamé. « -Mais je choisissais des méthodes bien plus plaisantes pour me tuer à petit feu. Comme les drogues, ou le sexe ! Enfin respectez-vous, merde ! »

Oui, Mag. T’as raison, ça ne trahit absolument pas ton âge.



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Apolonia W. A.-Werner
Apolonia W. A.-Werner
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Apolonia W. A.-Werner
Mar 17 Jan - 17:46
@PurePink
une rose pour un plat
Je n’ai peut-être pas choisi les bons termes quand j’ai qualifié la nourriture fast-food comme n’ayant jamais tué personne ; papa ne manque pas de me le rappeler, il est médecin. Il est clair que je n’ai pas bien choisi mon adversaire sur ce coup-là et son rire me le fait bien comprendre, ceci dit j’ai quand même gagné le droit de choisir le repas de ce midi et il ne peut plus rien faire à ça. Finalement il s’incline, mon imitation du chat potté aura eu raison de lui, va pour le gras. Il dit qu’il ne ferait aucune réflexion auprès du personnel, mais je sais que je vais l’entendre se plaindre de notre départ jusqu’à ce qu’on soit rentré. Il aime bien se plaindre des choses simples papa, il se complique souvent la vie aussi.
Ni une ni deux, on renfile nos tenues de motards pour filer en direction du McDonald le plus proche ; je ne suis pas bien certaine qu’on gagne plus de temps en moto qu’à pied tant le trajet est court. On en serait presque à se demander s’il n’a pas été mis là par hasard. Il n’est même pas encore rentré qu’il ronchonne en voyant le « M » qui symbolise la mauvaise bouffe par excellence pour lui. Les portes à peine franchies ses lèvres se délient, m’indique qu’il ne compte pas attendre des années pour commander ce que je veux ; le tout non sans placer une petite pique à nos amis les androïdes.

Ses réactions pendant la phase d’attente ne me laissent pas indifférente : la vengeance prend enfin son sens. Il ne faut que quelques minutes tout au plus pour que nous passions commande, bien loin de l’éternité que me promettait mon paternel, toujours dans l’exagération. Sa petite réflexion me fait rire doucement avant de lui mettre une petite tape sur l’épaule.

— Avant de me rappeler ce que je vais te faire manger, je vais me rappeler de ce que tu nous as fait ingurgiter il y a moins d’une heure ! Ici au moins, la nourriture n’est pas empoisonnée, enfin sauf si tu considères les kilos de matières grasses comme étant plus toxiques que n’importe lequel des poisons.

Nous avons finalement récupéré nos commandes et en voyant l’état du plateau de mon père, je me rends compte que je comprends mieux d’où me viens mon appétit et mon métabolisme rapide. Mon plateau n’est pas aussi rempli que le sien, mais puisque c’est lui qui régale, il ne fait pas non plus peine à voir : Un menu maxi best of, une salade avec des morceaux de poulet végé et une portion supplémentaire de potatoes. Je ne pourrais jamais assez le remercier de m’autoriser ce genre de délit alors que sa profession devrait le pousser à me mettre au pain et à l’eau si on l’écoutait.
Après un bon appétit qui paraissait bien plus enjoué que je ne l’aurai cru, il a commencé à dévorer son menu, malgré la difficulté qu’il affiche à avaler la première bouchée. Quand il commence à me parler de l’ancien temps, celui où il était jeune, quand bien même il n’est pas bien vieux aujourd’hui, je sais que c’est trop tard. La machine est lancée et ma honte ne va faire que s’intensifier au long de ce repas. Il a promis de ne pas faire de réflexions aux employés, pas qu’il ne mettrait pas tout en œuvre pour me décourager et finir mon repas sur la route.

Lorsqu’il s’exprime sur l’ancienne méthode pour se détruire la santé, mes joues s’empourprent et je mets ma main devant ma bouche pour ne pas tousser ce que j’ai encore dans la bouche. Difficilement, je réussis à ingérer la nourriture avant de le fustiger du regard.

— Papa ! Arrête, il y a du monde autour ! En plus tu sais aussi bien que moi qu’à ton époque les fast-foods étaient déjà légion, ne fais pas comme si tu venais de l’époque des dinosaures.

Papa il a toujours cette étincelle d’enfant, pourtant certaines de ses réflexions sont celles d’un quinquagénaire tant il peut être vieux jeu. Ceci dit, j’ose espérer que le BigMac saura redorer le palais rouillé de ce dernier.
bettyleg
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Magnus Werner
Magnus Werner
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Magnus Werner
Jeu 26 Jan - 23:21
@Kaiserr
Parhump, Lumopolis
Janvier 2047
Une rose pour un plat

Let’s get some use out o’ ya

Magnus grince, levant les yeux au ciel, quand Apolonia insiste sur le fait qu’ils ont, par sa faute, ingurgité du poison. Comme s’il avait forcé ces pécores à monter un plan merdique pour tenter de refaire le fiacre de la rose. Et puis ça va, c’était une petite dose d’alcaloïdes ! Entre la puce et les progrès de la médecine ces dernières décennies, ils n’auraient pas été en danger de mort avant plusieurs heures.

« -Et voilà, tout de suite ça critique ! De jeunes gens sans le sou t’ont offert à manger malgré leurs maigres moyens ; et toi tu craches sur leur hospitalité ! Je suis outré Apolonia, je ne pensais pas t’avoir élevée ainsi. », raille le médecin. Après… techniquement c’est vrai, il ne l’a pas élevée comme ça.

« -En plus, entre la puce, l’assurance et le fait que c’est, très honnêtement, pas un poison très efficace ; au pire on aurait fini  avec une chiasse carabinée et des maux de tête. », termine-t-il avant d’entamer son burger.

Après son diatribe, lancé avec joie assez fort pour qu’il  instille le malaise dans le cœur des badauds et surtout dans l’esprit de la rose ; Magnus sirote sa boisson, une étincelle malicieuse dans l’œil, et écoute Apolonia tenter de se sauver d’une honte que son vieux père étale partout où il passe.

C’est dans cette ambiance taquine et détendue que les deux mangent –bien qu’il en pense le contraire- un repas de roi puis rentrent chez eux se reposer de toutes ces péripéties.
Medetashi, medetashi



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