Nous sommes le 28/12, TIME LIMIT ouvre officiellement ses portes ! Vous pouvez dors et déjà vous inscrire, débuter la création de votre personnage et nous rejoindre sur le discord ! Avec ceci nous vous annonçons que 4 prédéfinis et 3 scénarios sont disponibles, chacun avec leur lot d'avantage, n'hésitez pas à aller y jeter un coup d'oeil !
28/12/22
Une nouvelle annonce est disponible ! Trois nouveaux scénarios et un prédéfini ont été ajoutés, ainsi que de nouveaux défis et upgrades. Pensez cependant à aller la lire pour pouvoir vos recenser avant le 9 avril en cliquant ici !
26/03/23
Fermeture temporaire du forum. Plus d'explications ICI !
Plus qu'une upgrade en soit, le drone de cargaison est un véritable moyen de locomotion à part entière. Celui-ci est tellement imposant qu'il est obligé d'avoir sa propre place dans un garage et permet à son utilisateur de se déplacer librement dans les rues de Lumopolis.
date inconnue— Ancien paramédic dans l'armée
date inconnue— Ash change vite de voie et apprend la programmation en autodidacte
date inconnue— A détourné un drone de transport de cargaison pour son usage personnel
date inconnue— A commencé à filmer les défis des Players et Prisoners contre rémunération
2046-2047— Revend régulièrement les images où les Players décèdent à D-VICE pour se faire du fric facile pendant que l'appli couvre ses traces.
Permet de de cacher son apparence en une bouillie de pixels à toutes caméras ou toute personnes dotées d'une puce. Elle peut également choisir de se rendre visible auprès de ceux qu'elle souhaite.
date inconnue— Naissance dans un bidonville du Mexique.
date inconnue— Naissance de Jared, son petit frère, dans un bidonville du Mexique.
2023; date flexible— Adoption de la fratrie par un riche politicien de l'état de New York.
2023-2040— Les enfants McMiller évoluent dans la haute société américaine, Orlane s'adaptant très bien au Monde de faux-semblants et de luttes d'influences
2040— Le père McMiller tombe dans un scandale qui ruine sa réputation et sa carrière. Orlane se forme alors en informatique et devient hackeuse pour gagner sa croûte -et de l'influence. Elle développe ainsi son brouilleur visuel pour cacher son identité La même année, Orlane trafique la puce de Magnus Werner. L'opération rate, et au lieu d'être simplement caché du réseau, l'autrichien peut copier les infos biométriques de tous les gens qu'il croise. Par sécurité, la mexicaine s'assure que Magnus ne peut pas recopier les données de sa puce à elle.
2041— Mieux rodée à la modification d'upgrade, Orlane crée le transformateur vocal de Jared.
2045— Orlane est approchée par une organisation voulant monter une nouvelle application coopérative: D-VICE. Séduite par le projet, la Hackeuse commence à programmer pour l'application. Toujours prudente, elle travaille à distance et via son pseudo; ne divulguant aucune info personnelle à l'organisation.
2046— Quand BlackSwan lui demande de griffer la puce d'Apolonia Werner, Orlane accepte: avoir quelqu'un chez D-VICE qui lui doit une aussi grosse faveur ne peut que lui servir.
2046— Quand deux mois après le lancement de D-VICE, l'organisation demande à Orlane de taire les décès dus à l'appli en plus de trafiquer le casier de Prosperity pour y ajouter des crimes qu'elle n'a pas commis, la mexicaine refuse et quitte D-VICE. En partant, elle offre anonymement à Prosperity son projecteur holographique, espérant permettre à la jeune femme de regagner plus facilement sa liberté
2047 — Orlane continue à bosser dans l'ombre pour rectifier les torts de D-VICE, et ses upgrades et implants griffés sont devenus quelques uns des trésors les plus recherchés du marché noir. A ce jour, seul Jared McMiller alias Sentinel connaît le visage et l'identité d'OrLayzOn.me.
Les quatre bras qui composent le dispositif lui servent aussi bien à être dévastateur que précis. Il doit se servir de ses bras en permanences pour se soutenir à cause du poids de ces derniers. Son énergie est vite drainée par la fatigue que son corps et ses nerfs accumulent poussent le porteur à prendre des pauses plus régulières.
Réputé pour être l'un des médecins les plus respectés de sa génération d'un point de vu militaire.
Envoyé au front en 2034 pour sauver un maximum d'homme après qu'il se soit fait greffé les quatres bras métalliques qui composent maintenant son squelette.
Ses yeux ont été opérés de force car il a reçu des éclats d'obus qui lui ont fait perdre la vue lors d'une de ses missions. Il porte des lunettes pour cacher ce qui lui sert à voir aujourd'hui.
Après avoir été rapatrié, il arrête complètement sa carrière, se met à développer des upgrades dans son atelier et au fur et à mesure, il a fini par développer son marché.
Aujourd'hui il passe plus de temps à étudier la possibilité des upgrades demandées par le gérant du marché noir, mais il lui arrive encore de travailler au black pour installer des upgrades sur des clients prêts à en payer le prix.
Permet de transformer sa voix à volonté et par extension de reproduire celle de n'importe quel individu. L'utilisateur ne peut toutefois pas réellement copier la voix, il ne pourra que tenter d'imiter celle-ci par ce qu'il a pu entendre.
date inconnue— Naissance dans un bidonville du Mexique où il apprend à se débrouiller -set surtout à voler avec sa grande sœur Orlane.
2023— Adopté avec Orlane dans la grande famille McMiller par un père politicien.
2023-2040— Élevé dans la haute société New-Yorkaise, Jared s'y adapte beaucoup moins bien que sa sœur. Brillant à l'école, le mexicain a cependant en sainte horreur le Monde de faux-culs et de petites frappes dans lequel il évolue. L'enfant enchaîne donc les quatre cents coups, au grand dam de son paternel et sa grande sœur. Il collectionne presque les métiers, allant de barman à mécanicien en passant par athlète de parkour semi-professionnel, pilote de course ou encore pilote de voltige et instructeur de parachute.
2041— Orlane lui installe un transformateur vocal préparé par ses soins.
2046— Véritable adrenalin junkie, Jared est immédiatement séduit par le principe de D-VICE et s'inscrit extrêmement vite.
2047 — Jared nourrit une rivalité aussi comique que virulente avec Kaiserr, au point de vouloir, pour enfin assurer sa supériorité en tant que Player; accepter un défi top1. Sentinel le réussit, et entre dans la légende en tant que premier Player ayant réussi un défi top1. Jared est aussi la seule personne à Lumopolis qui connaît la véritable identité d'OrLayzOn.me. En même temps, c'est sa grande sœur. Ça aide.
Humain dont la conscience a été, dans son intégralité, téléchargée dans sa puce biométrique. Celle-ci a ensuite été intervertie avec celle d’un androïde. Bien que la conscience puisse se servir du corps, ce dernier est néanmoins toujours bloqué par les 3 lois d'Asimov. Upgrade personnalisée: Insensibilité à la douleur. L’insensibilité à la douleur inclut aussi toutes les sensations désagréables comme les brûlures, nausées et autres désagréments. Elle n’empêche cependant pas le corps d’androïde de subir des dégâts.
Humain dont la puce est défectueuse, impossible pour lui d’être repéré par aucun élément biométrique. Mieux, même: Avec le défaut de fabrication de la puce, il est possible à son possesseur d’importer des données biométriques depuis n’importe quelle autre puce. Upgrade personnalisée: copycat biométrique. Pour fonctionner, le copycat biométrique doit avoir un accès direct à la puce qu’il copie. Il faut donc soit un contact direct avec la puce de l’autre personne, soit télécharger les données via un lecteur de puces.
Humain qui s’est vu proposé de travailler pour D-VICE en s’occupant des players ayant décidé de moufter. Ici, les balances vivent la vie dure et le chien de chasse est là pour vous la faire vivre. Profiling et tortures seront les armes principales de celui qui viendra réduire au silence ceux qui ont trop voulu en dire. Upgrade personnalisée: fléchettes tranquillisantes. Permet d’assomer quasiment n’importe qui pendant deux bonnes heures.
L’idol à la voix d’ange, la coqueluche des fans et des médias! Personne ne résiste à ses vocalises, et certains disent même que sa voix peut vous ensorceler… Upgrade personnalisée: prothèses vocales sirène (séduire par des paroles trompeuses et flatteuses). La Loreleï doit utiliser sa voix directement pour faire effet: un enregistrement ne fonctionne pas; cependant un contact visuel direct comme lors d’un concert, par exemple, peut suffire à ensorceler la foule.
Humain travaillant dans la police et qui enquête personnellement sur D-VICE après avoir entendu de nombreuses personnes en parler. Les rumeurs ne l’ont pas laissé de marbre, il a décidé de mettre les pieds dans le plat. Même si ses collègues ne le suivent pas du tout sur cette affaire, il utilise tout son temps libre pour comprendre ce qu’il se passe dans les rues de Lumopolis. Upgrade personnalisée: Détecteur de mensonge. Utilisable uniquement à proximité de la cible, impossible de l’utiliser sur plusieurs personnes en même temps. Pour que le détecteur puisse fonctionner, il faut que la question ai été posée par l’utilisateur, impossible donc de vérifier une information lancée à l’improviste.
Vous avez toujours fait fortune, la négociation n’a aucun secret pour vous et votre charisme est à toute épreuve… C’est donc tout naturellement que vous êtes à l’origine du marché noir de Lumopolis. C’est vous qui décidez qui vend et vous gérez ce business d’une main de fer. Vous êtes reconnu par les acheteurs et vendeurs bien que discret et vous êtes activement recherché par la police. Upgrade personnalisée: Surchargé. Armé jusqu’au bout des dents avec l’un des prototype aboli de Sandevistan. Deux énormes fusils attaché directement aux cuisses, l’équivalent d’un 9mm sur un avant bras, ainsi qu’une lame de combat rétractable au niveau du poignet.
D-VICE vous fait assez confiance pour mettre en péril les recherches des forces de l’ordre sur l’organisation que vous cherchez à protéger. Brouillage de piste, rapports bidons écrits pour menacer les prisoners, tout est un bon moyen pour que votre emploi soit en sécurité. Peu importe ce qui concerne la véritable justice: la seule chose qui importe c’est ce que ça rapporte. Upgrade personnalisée: Passe Partout. Aucune serrure ne lui résiste, rentrer dans un bureau fermé pour y glisser de faux indices pour incriminer quelqu’un d’autre est devenu simple. Les verrous mécaniques ne nécessitent que quelques secondes en insérant son doigt au niveau de la serrure, les verrous électroniques quant à eux n’opposent aucune résistance. Les seuls systèmes de verrouillage qui s’opposent à lui sont les scanners rétiniens ou à empreinte digitale.
Vous n’avez pas été engagé par D-VICE pour votre pacifisme ou votre bonté de cœur… Non, car c’est vous qui êtes en charge de la surveillance des players et prisoners. Si l’un d’eux cafte, vous n’êtes qu’à un ordre d’envoyer un nettoyeur lui régler son compte. Upgrade personnalisée: Piratage sans limite. Votre puce peut se connecter à n’importe quel serveur informatique sans encombres, passant à travers n’importe quelle barrière de protection, vous permettant entre autre de vous connecter aux caméras de surveillance de Lumopolis.
Apolonia
disponible
Helios
disponible
LUMOPOLIS
2047
Anciennement Las Vegas ▬ Nevada, États-Unis d’Amérique. Les mégacorporations dominent la vie citoyenne et politique tandis que la population goûte les joies des améliorations cybernétiques et autres modifications corporelles. Livrés à vous-mêmes dans la ville de tous les plaisirs, vices et excès vous pouvez ici vivre ; et surtout être tout ce qui vous fait envie !
Bienvenue à Lumopolis, la cité-État où tout n’est que popularité : plus vous avez de followers, plus vous êtes puissants. Allez-vous courir après la gloire ou préférez-vous regarder des hordes d’Icares se brûler les ailes ?
Bienvenue à Lumopolis en 2047, la cité-État où tout n’est que popularité : plus vous avez de followers, plus vous êtes puissants. Allez-vous courir après la gloire ?
INVENTAIRE
— collection de lames dissimulées sur toute sa personne
— kit de soin d’urgence
— de quoi crocheter une serrure
— set de clés et de cartes d’accès
— objets divers et variables
— beaucoup trop de poches.
Anael Hyde
Lun 30 Jan - 14:28
@_Preencess
how to regret
your life choices
« bonsoir. que puis-je vous servir aujour– » « des informations. »
oh, dear.
jack renifle si fort dans sa boisson qu’il manque d’en renverser quelques gouttes. anael lui adresse un coup d’œil appuyé.
« ‘excuses boss. mais c’était pathétique. » « et je viens tout juste de nettoyer le comptoir. »
anael penche légèrement la tête sur le côté, le contacte sur sa puce d’un clignement de paupières.
et tout le monde doit bien commencer quelque part, my dear. je lui donne deux semaines. hmm.
anael retourne à son jeune interlocuteur. noue doucement ses doigts entre eux. le mouvement fait coulisser ses manches dans un délicat chuchotis de tissu, pas plus fort qu’un murmure. cachant efficacement ses mains au reste du monde. le regard et l’attention du nouveau venu s’y concentrent immédiatement.
anael sourit. de petites pattes amicales se forment au coin de ses yeux.
« je vous en prie ; continuez. »
un temps.
« je suis tout à vous. »
son sourire s’accentue légèrement, invitant.
le jeune homme cligne des yeux. esquisse un pas en arrière, le rattrape maladroitement. se racle la gorge bruyamment.
et enfin, explique.
c’est une soirée calme. le bar est presque déserté, et seules quelques âmes hantent les recoins les plus discrets de la salle. le destin semble facétieux, cependant.
« je pense que le gentleman dans cette alcôve devrait tout à fait pouvoir répondre à vos attentes. »
ses mains se révèlent enfin et lorsqu’il se penche en avant pour l’indiquer, ses doigts frôlent la joue de son interlocuteur, pas plus appuyés que la caresse d’un papillon. comme un accident. soudainement anael est proche. très, proche.
l’apprenti criminel recule si vite qu’il se prend les pieds dans le tapis. anael suit avec amusement son trajet à travers l’établissement.
« barney ? gentleman ? »
difficile de dire exactement avec son masque, mais l’incrédibilité sarcastique de jack ne fait aucun doute, et son italique, est presque palpable. anael plisse ses yeux, toujours aussi aimable.
« il doit apprendre. »
jack renifle de nouveau son amusement dans son verre. dans une élégance rarement égalée. cette fois, anael le laisse faire, son attention sur la porte d’entrée et celui qui vient tout juste de la franchir. casey. l’intermédiaire s’illumine et son nom sur les lèvres, s’apprête à l’interpeller.
quand un corps vole soudainement à travers la salle.
traversant bien quelques mètres dans les airs avant de s’écraser lourdement. si jamais il n’a pas eu le bon sens de se renforcer, quelques os viennent probablement de craquer. la masse au sol grogne de douleur.
ha. l’apprentissage ne semble pas être en très bonne voie.
jack laisse échapper un lourd soupir et paye sa consommation via sa puce. et après un bref salut au barman, contourne simplement et littéralement la situation avant de sortir de l’établissement.
lorsque barney se penche pour empoigner le col de sa victime, anael tique. lève élégamment un doigt pour casey. et dans un geste particulièrement souple, retire sa chaussure pour l’envoyer promptement s’écraser sur le visage du concerné.
« darling. »
le susnommé tourne la tête. cligne des yeux.
« pas dans la salle je te prie. »
barney, véritable colosse de muscles sombres et d’augmentations qui le sont tout autant, affaisse piteusement ses épaules.
« sorry boss. »
avant d’attraper son « interlocuteur » par la jambe et de le trainer obligeamment à l’extérieur.
anael contourne le comptoir d’un pas léger, l’une de ses mains glissant doucement sur sa surface. se penche pour récupérer sa chaussure. hésite, ses doigts frôlant le cuir. la salle est maintenant désertée de toute présence.
(il en reste juste deux)
et haussant brièvement les épaules, décide d’enlever la seconde. ses orteils nus à même le sol froid. oui, aujourd’hui, anael a décidé que les chaussettes étaient plus un concept qu’une obligation.
et, finalement, enfin, se retourne vers casey.
anael sourit, parfaitement naturel, ses chaussures tout juste retenues par le bout de ses doigts.
« hi. »
le sourire s’agrandit un peu plus, sucré comme un bonbon au miel.
« que désires-tu ce soir ? boisson forte, café, ou... »
anael ferme les yeux un instant. inhale. (exactement le genre d’inhale que toute personne l’ayant fréquenté plus de quelques fois apprend à redouter)
« ...moi ? »
et ponctue le mot d’un clin d’œil, son sourire plus éclatant que jamais, ses yeux aussi pétillants qu’une coupe de champagne.
(et fait sans aucun doute regretter à casey tout ce qui a pu l’amener ici ce soir) (si ce n’est pas déjà fait)
754 mots oo @ n a m e oo casey williamsjanvier 2047
journée officielle bouclée. il est supposé se reposer, s'installer dans un fauteuil tranquillement et se relaxer jusqu'à la prochaine journée. il n'en est rien. il n'en est jamais rien. des gratouilles sur haut du crâne de son fidèle compagnon à quatre pattes, il consulte rapidement ses dossiers, les remets dans un coffre, il bouge rapidement le terreau dans un de ses pots, vérifiant si le boitier y était toujours. comme si quelqu'un allait rentrer, comme si quelqu'un en avait quelque à faire de son histoire de rumeurs sur un jeu étrange et invisible aux yeux de la majorité des citoyens. les mains rapidement dépoussiérée, les ongles et le bout des doigts tachés par le terreau il attrape sa veste aux motifs floraux brodés dans le dos, devenu trop large pour lui. faute de manger correctement et de prendre soin de lui, les vêtements sont devenu informes et bien trop large pour son corps entretenu grâce au strict minimum vital.
un soupir, une dernière gratouille et le voila reparti. ses pas démunis de toute motivation étaient en train de le diriger tout droit vers sa source principale d'informations. après tout, les langues s'y délient facilement là-bas, il suffit d'attendre que quelques verres se vident et même si il n'a jamais vraiment rien entendu de concret (du moins, pas sur le sujet), il persévère, il sait qu'il suffit d'un déclencheur pour lui permettre de trouver le début d'une pelote d'infos qui ne demande qu'à être déroulée.
il tourne dans la ruelle. la porte est poussée et le visage se lève à peine qu'il avait déjà envie de faire demi-tour. il voulait faire comme si il ne venait pas de voir quelqu'un voler dans la pièce. comme si une chaussure n'avait pas suivi. comme si le barman n'était pas soudainement pied nus avec son sourire et sa dégaine bien trop mielleuse qui n'allaient vraiment pas dans l'ambiance. mais il avait été vu. il l'a vu. demi-tour devenu impossible ou alors il allait probablement devoir supporter des conséquences probablement agaçantes au possible la prochaine fois qu'il pointerait le bout de son nez ici. peut-être était-il dans l'exagération. possible. mais il n'y croyait pas vraiment.
il soupire, signe d'abandon de toute idée d'essayer de fuir la situation, abandonnant au passage l'idée d'avoir une soirée calme. et normale. (il n'y en avait jamais quand anaël était impliqué, c'était un fait gravé dans le marbre maintenant) les yeux rivés sur le barman à l'aspect beaucoup trop pétillant pour qu'il ne prépare pas quelque chose il l'écoute, les mains dans les poches de sa veste fétiche. il s'apprêtait à répondre "n'importe quoi", "ce que tu veux", ses lèvres sèches étaient ouvertes avec cette intention. mais finalement il y avait cette pause qui lui disait de ne pas s'exprimer trop vite. et il avait eu raison. un sourcil haussé, les yeux qui enchainent les clignements sans grande convictions avant de venir s'installer. — peu importe, tant que ça se boit et que c'est pas accompagné d'un baptême de l'air et de..chaussure. il avait peu réfléchit à sa tournure de phrase, espérant avoir été suffisamment clair dans son phrasé pour ne pas laisser a son interlocuteur la chance de rebondir avec un énième clin d'oeil. bien qu'il restait persuadé qu'il trouverait un moyen de le faire si l'envie le prenait vraiment.
— c'était quoi cette fois-ci ? quelqu'un d'ivre ou un fauteur de trouble ?
il pose ses mains sur le comptoir, remarquant finalement le terreau sous ces derniers avant de se raviser quand à son idée de les tapoter sur lui pour s'occuper les mains. préférant finalement aller chercher son stylo pour venir malmener le dessus de ce dernier en appuyant sur le ressort afin de déclencher un clic clic infernal.
il balaye alors l'endroit du regard, constatant ainsi la désertion du lieu. les infos, ça n'allait pas être pour ce soir.
INVENTAIRE
— collection de lames dissimulées sur toute sa personne
— kit de soin d’urgence
— de quoi crocheter une serrure
— set de clés et de cartes d’accès
— objets divers et variables
— beaucoup trop de poches.
Anael Hyde
Dim 5 Fév - 18:25
@_Preencess
how to regret
your life choices
« peu importe, tant que ça se boit et que c'est pas accompagné d'un baptême de l'air et de... chaussure. »
anael produit un nouveau sourire ; plus discret, plus doux, un simple petit coin de lèvre relevé. presque innocent. comme son geste pour lui indiquer le bar de sa main libre, l’inviter paisiblement à s’installer. à parler.
(et casey prend l’invitation magnifiquement) (anael suit avec l’élégance d’un acrobate sur son fil)
dépose sagement ses chaussures sur le sol à côté du comptoir. en profite pour laver ses mains et les sécher d’un geste fluide et efficace.
torchon maintenant drapé sur l’épaule, les yeux absorbés par les nombreuses bouteilles colorées occupant le mur, un doigt tapotant pensivement ses lèvres, le propriétaire de @name lui laisse le temps. mais juste un.
anael tourne juste assez la tête pour accrocher son regard.
« je note que ce n’était pas un « non ». mais me réduire à quelque chose de liquide frôlerait le cannibalisme et je crains qu’aborder un tel sujet avant même le premier verre ne soit... »
anael se penche en avant, brièvement, sur la pointe des pieds, pour enrouler ses doigts autour de la bouteille de son choix. la dépose presque dans le même mouvement sur un coin de son plan de travail, ses mains déjà affairées par la machine à café.
une fois lancée, le barman se retourne souplement, aussi gracieux qu’une ballerine.
« ...quelque peu présomptueux. »
et, juste pour casey, accompagne sa conclusion d’un nouveau clin d’œil.
anael joint ses doigts entre eux. juste le bout. pas de mains dissimulées, cette fois.
« quant à la commotion de tout à l’heure... »
le barman penche très légèrement la tête sur le côté avec une expression presque conspiratrice. familière.
« je suspecte une simple erreur de jeunesse. »
(comme si anael avait lui aussi eu, un jour, une enfance) (comme si anael avait lui aussi eu, un jour, le loisir d’être jeune) ((de faire des erreurs))
« et toutes mes excuses pour la chaussure, c’était, j’en ai peur, le seul moyen pour– »
ses yeux se posent sur les mains de casey. se font soudainement un peu orageux. se plissent.
anael s’arrête brusquement. toute son attention maintenant focalisée en un seul point.
et l’espace d’un instant, d’un infime fragment d’éternité, la façade craquelle. juste un tout petit crac. juste l’espace d’un clignement de paupières.
(mais c’est là) (et peut-être est-ce dû à la situation avec perfectio) (ou juste un cas bien plus simple de vase qui déborde) ((mais c’est là, et soudainement, il ne peut juste plus l’ignorer))
anael tire d’un geste distrait mais résolu le tabouret qu’il utilise parfois en période creuse. étale son torchon sur le comptoir. se penche en arrière dans un équilibre précaire, maintenant assis sur le tabouret, pour récupérer la serviette qu’il a lui-même utilisée un peu plus tôt.
durant toute l’opération, il n’a pas, un instant, quitté des yeux casey. ou plutôt ses mains. qu’il glisse maintenant dans les siennes, déposant doucement le stylo un peu plus loin, le tapotant brièvement du bout des doigts.
« ne t’en fais pas, il ne risque rien. fenrir est occupé à l’arrière. »
un fragment d’humour. de normalité.
puis son attention retourne aux mains qu’il tient désormais prisonnières. anael tsk brièvement de la langue, son regard incontestablement sur les traces de terreau.
avant, de, tout simplement, commencer à les nettoyer.
anael fait rouler les doigts entre les plis moelleux de la serviette encore humide. frotte, doucement, précautionneusement, méthodiquement. le comptoir protégé des retombées par le torchon. patiemment, mais sans laisser à casey l’occasion de s’échapper, anael s’évertue à réparer un peu le désastre qu’il a devant les yeux.
lève, lorsqu’il a terminé, les mains jusqu’à son visage pour inspecter son travail. souffle délicatement dessus du bout des lèvres. sourit à nouveau.
(un soulagement – après toute cette intensité) ((ce fragment de vérité))
mais ne relâche pas les mains pour autant.
sécurise un peu même son emprise. rien de blessant, mais quelque chose d’indéniablement ferme.
anael plante des yeux encore un peu assombris dans ceux bien trop fatigués de casey. le contemple, à travers ses cils, à travers les quelques mèches qui se sont échappées de sa coiffure bien ordonnée.
caresse absentement du bout de son pouce les doigts entre ses mains.
« comment vas-tu, casey ? »
722 mots oo @ n a m e oo casey williamsjanvier 2047