Nous sommes le 28/12, TIME LIMIT ouvre officiellement ses portes ! Vous pouvez dors et déjà vous inscrire, débuter la création de votre personnage et nous rejoindre sur le discord ! Avec ceci nous vous annonçons que 4 prédéfinis et 3 scénarios sont disponibles, chacun avec leur lot d'avantage, n'hésitez pas à aller y jeter un coup d'oeil !
28/12/22
Une nouvelle annonce est disponible ! Trois nouveaux scénarios et un prédéfini ont été ajoutés, ainsi que de nouveaux défis et upgrades. Pensez cependant à aller la lire pour pouvoir vos recenser avant le 9 avril en cliquant ici !
26/03/23
Fermeture temporaire du forum. Plus d'explications ICI !
Plus qu'une upgrade en soit, le drone de cargaison est un véritable moyen de locomotion à part entière. Celui-ci est tellement imposant qu'il est obligé d'avoir sa propre place dans un garage et permet à son utilisateur de se déplacer librement dans les rues de Lumopolis.
date inconnue— Ancien paramédic dans l'armée
date inconnue— Ash change vite de voie et apprend la programmation en autodidacte
date inconnue— A détourné un drone de transport de cargaison pour son usage personnel
date inconnue— A commencé à filmer les défis des Players et Prisoners contre rémunération
2046-2047— Revend régulièrement les images où les Players décèdent à D-VICE pour se faire du fric facile pendant que l'appli couvre ses traces.
Permet de de cacher son apparence en une bouillie de pixels à toutes caméras ou toute personnes dotées d'une puce. Elle peut également choisir de se rendre visible auprès de ceux qu'elle souhaite.
date inconnue— Naissance dans un bidonville du Mexique.
date inconnue— Naissance de Jared, son petit frère, dans un bidonville du Mexique.
2023; date flexible— Adoption de la fratrie par un riche politicien de l'état de New York.
2023-2040— Les enfants McMiller évoluent dans la haute société américaine, Orlane s'adaptant très bien au Monde de faux-semblants et de luttes d'influences
2040— Le père McMiller tombe dans un scandale qui ruine sa réputation et sa carrière. Orlane se forme alors en informatique et devient hackeuse pour gagner sa croûte -et de l'influence. Elle développe ainsi son brouilleur visuel pour cacher son identité La même année, Orlane trafique la puce de Magnus Werner. L'opération rate, et au lieu d'être simplement caché du réseau, l'autrichien peut copier les infos biométriques de tous les gens qu'il croise. Par sécurité, la mexicaine s'assure que Magnus ne peut pas recopier les données de sa puce à elle.
2041— Mieux rodée à la modification d'upgrade, Orlane crée le transformateur vocal de Jared.
2045— Orlane est approchée par une organisation voulant monter une nouvelle application coopérative: D-VICE. Séduite par le projet, la Hackeuse commence à programmer pour l'application. Toujours prudente, elle travaille à distance et via son pseudo; ne divulguant aucune info personnelle à l'organisation.
2046— Quand BlackSwan lui demande de griffer la puce d'Apolonia Werner, Orlane accepte: avoir quelqu'un chez D-VICE qui lui doit une aussi grosse faveur ne peut que lui servir.
2046— Quand deux mois après le lancement de D-VICE, l'organisation demande à Orlane de taire les décès dus à l'appli en plus de trafiquer le casier de Prosperity pour y ajouter des crimes qu'elle n'a pas commis, la mexicaine refuse et quitte D-VICE. En partant, elle offre anonymement à Prosperity son projecteur holographique, espérant permettre à la jeune femme de regagner plus facilement sa liberté
2047 — Orlane continue à bosser dans l'ombre pour rectifier les torts de D-VICE, et ses upgrades et implants griffés sont devenus quelques uns des trésors les plus recherchés du marché noir. A ce jour, seul Jared McMiller alias Sentinel connaît le visage et l'identité d'OrLayzOn.me.
Les quatre bras qui composent le dispositif lui servent aussi bien à être dévastateur que précis. Il doit se servir de ses bras en permanences pour se soutenir à cause du poids de ces derniers. Son énergie est vite drainée par la fatigue que son corps et ses nerfs accumulent poussent le porteur à prendre des pauses plus régulières.
Réputé pour être l'un des médecins les plus respectés de sa génération d'un point de vu militaire.
Envoyé au front en 2034 pour sauver un maximum d'homme après qu'il se soit fait greffé les quatres bras métalliques qui composent maintenant son squelette.
Ses yeux ont été opérés de force car il a reçu des éclats d'obus qui lui ont fait perdre la vue lors d'une de ses missions. Il porte des lunettes pour cacher ce qui lui sert à voir aujourd'hui.
Après avoir été rapatrié, il arrête complètement sa carrière, se met à développer des upgrades dans son atelier et au fur et à mesure, il a fini par développer son marché.
Aujourd'hui il passe plus de temps à étudier la possibilité des upgrades demandées par le gérant du marché noir, mais il lui arrive encore de travailler au black pour installer des upgrades sur des clients prêts à en payer le prix.
Permet de transformer sa voix à volonté et par extension de reproduire celle de n'importe quel individu. L'utilisateur ne peut toutefois pas réellement copier la voix, il ne pourra que tenter d'imiter celle-ci par ce qu'il a pu entendre.
date inconnue— Naissance dans un bidonville du Mexique où il apprend à se débrouiller -set surtout à voler avec sa grande sœur Orlane.
2023— Adopté avec Orlane dans la grande famille McMiller par un père politicien.
2023-2040— Élevé dans la haute société New-Yorkaise, Jared s'y adapte beaucoup moins bien que sa sœur. Brillant à l'école, le mexicain a cependant en sainte horreur le Monde de faux-culs et de petites frappes dans lequel il évolue. L'enfant enchaîne donc les quatre cents coups, au grand dam de son paternel et sa grande sœur. Il collectionne presque les métiers, allant de barman à mécanicien en passant par athlète de parkour semi-professionnel, pilote de course ou encore pilote de voltige et instructeur de parachute.
2041— Orlane lui installe un transformateur vocal préparé par ses soins.
2046— Véritable adrenalin junkie, Jared est immédiatement séduit par le principe de D-VICE et s'inscrit extrêmement vite.
2047 — Jared nourrit une rivalité aussi comique que virulente avec Kaiserr, au point de vouloir, pour enfin assurer sa supériorité en tant que Player; accepter un défi top1. Sentinel le réussit, et entre dans la légende en tant que premier Player ayant réussi un défi top1. Jared est aussi la seule personne à Lumopolis qui connaît la véritable identité d'OrLayzOn.me. En même temps, c'est sa grande sœur. Ça aide.
Humain dont la conscience a été, dans son intégralité, téléchargée dans sa puce biométrique. Celle-ci a ensuite été intervertie avec celle d’un androïde. Bien que la conscience puisse se servir du corps, ce dernier est néanmoins toujours bloqué par les 3 lois d'Asimov. Upgrade personnalisée: Insensibilité à la douleur. L’insensibilité à la douleur inclut aussi toutes les sensations désagréables comme les brûlures, nausées et autres désagréments. Elle n’empêche cependant pas le corps d’androïde de subir des dégâts.
Humain dont la puce est défectueuse, impossible pour lui d’être repéré par aucun élément biométrique. Mieux, même: Avec le défaut de fabrication de la puce, il est possible à son possesseur d’importer des données biométriques depuis n’importe quelle autre puce. Upgrade personnalisée: copycat biométrique. Pour fonctionner, le copycat biométrique doit avoir un accès direct à la puce qu’il copie. Il faut donc soit un contact direct avec la puce de l’autre personne, soit télécharger les données via un lecteur de puces.
Humain qui s’est vu proposé de travailler pour D-VICE en s’occupant des players ayant décidé de moufter. Ici, les balances vivent la vie dure et le chien de chasse est là pour vous la faire vivre. Profiling et tortures seront les armes principales de celui qui viendra réduire au silence ceux qui ont trop voulu en dire. Upgrade personnalisée: fléchettes tranquillisantes. Permet d’assomer quasiment n’importe qui pendant deux bonnes heures.
L’idol à la voix d’ange, la coqueluche des fans et des médias! Personne ne résiste à ses vocalises, et certains disent même que sa voix peut vous ensorceler… Upgrade personnalisée: prothèses vocales sirène (séduire par des paroles trompeuses et flatteuses). La Loreleï doit utiliser sa voix directement pour faire effet: un enregistrement ne fonctionne pas; cependant un contact visuel direct comme lors d’un concert, par exemple, peut suffire à ensorceler la foule.
Humain travaillant dans la police et qui enquête personnellement sur D-VICE après avoir entendu de nombreuses personnes en parler. Les rumeurs ne l’ont pas laissé de marbre, il a décidé de mettre les pieds dans le plat. Même si ses collègues ne le suivent pas du tout sur cette affaire, il utilise tout son temps libre pour comprendre ce qu’il se passe dans les rues de Lumopolis. Upgrade personnalisée: Détecteur de mensonge. Utilisable uniquement à proximité de la cible, impossible de l’utiliser sur plusieurs personnes en même temps. Pour que le détecteur puisse fonctionner, il faut que la question ai été posée par l’utilisateur, impossible donc de vérifier une information lancée à l’improviste.
Vous avez toujours fait fortune, la négociation n’a aucun secret pour vous et votre charisme est à toute épreuve… C’est donc tout naturellement que vous êtes à l’origine du marché noir de Lumopolis. C’est vous qui décidez qui vend et vous gérez ce business d’une main de fer. Vous êtes reconnu par les acheteurs et vendeurs bien que discret et vous êtes activement recherché par la police. Upgrade personnalisée: Surchargé. Armé jusqu’au bout des dents avec l’un des prototype aboli de Sandevistan. Deux énormes fusils attaché directement aux cuisses, l’équivalent d’un 9mm sur un avant bras, ainsi qu’une lame de combat rétractable au niveau du poignet.
D-VICE vous fait assez confiance pour mettre en péril les recherches des forces de l’ordre sur l’organisation que vous cherchez à protéger. Brouillage de piste, rapports bidons écrits pour menacer les prisoners, tout est un bon moyen pour que votre emploi soit en sécurité. Peu importe ce qui concerne la véritable justice: la seule chose qui importe c’est ce que ça rapporte. Upgrade personnalisée: Passe Partout. Aucune serrure ne lui résiste, rentrer dans un bureau fermé pour y glisser de faux indices pour incriminer quelqu’un d’autre est devenu simple. Les verrous mécaniques ne nécessitent que quelques secondes en insérant son doigt au niveau de la serrure, les verrous électroniques quant à eux n’opposent aucune résistance. Les seuls systèmes de verrouillage qui s’opposent à lui sont les scanners rétiniens ou à empreinte digitale.
Vous n’avez pas été engagé par D-VICE pour votre pacifisme ou votre bonté de cœur… Non, car c’est vous qui êtes en charge de la surveillance des players et prisoners. Si l’un d’eux cafte, vous n’êtes qu’à un ordre d’envoyer un nettoyeur lui régler son compte. Upgrade personnalisée: Piratage sans limite. Votre puce peut se connecter à n’importe quel serveur informatique sans encombres, passant à travers n’importe quelle barrière de protection, vous permettant entre autre de vous connecter aux caméras de surveillance de Lumopolis.
Apolonia
disponible
Helios
disponible
LUMOPOLIS
2047
Anciennement Las Vegas ▬ Nevada, États-Unis d’Amérique. Les mégacorporations dominent la vie citoyenne et politique tandis que la population goûte les joies des améliorations cybernétiques et autres modifications corporelles. Livrés à vous-mêmes dans la ville de tous les plaisirs, vices et excès vous pouvez ici vivre ; et surtout être tout ce qui vous fait envie !
Bienvenue à Lumopolis, la cité-État où tout n’est que popularité : plus vous avez de followers, plus vous êtes puissants. Allez-vous courir après la gloire ou préférez-vous regarder des hordes d’Icares se brûler les ailes ?
Bienvenue à Lumopolis en 2047, la cité-État où tout n’est que popularité : plus vous avez de followers, plus vous êtes puissants. Allez-vous courir après la gloire ?
— Des clopes volées et un briquet
— Une photo de son amie décédée
Jade Bennett
Lun 27 Mar - 13:04
@Prosperity
He likes walls i like paper
Passer dans le quartier des bars de jour, c'est toujours un peu bizarre. Mais au moins t'étais sûre d'être tranquille. Et puis tu t'y étais habituée, à venir peindre ici. C'était insolite mais calme, dépaysant. Ça ne donne pas la même inspiration que lorsque tu peins dans ta chambre ou devant les vitrines des magasins qui t'inspirent. Là, le feeling est tout autre, et ton art s'en ressent. Les peintures que tu as vendues le plus vite et le plus cher, même si la somme reste ridicule par rapport à ce que tu aimerais gagner avec, c'était des peintures faites ici. Alors soit, tu peindrais ici. Les pas se suivent et tu envisages de te poser en face d'une devanture, mais finalement, tu optes pour une ruelle pas trop dégueulasse, pour changer. L'oreille écoute, elle entend, tu es intriguée. C'est toujours désert ici en journée, tout du moins ça l'avait toujours été chaque fois que tu étais venue peindre dans les environs. Pourtant, tu entendais clairement comme des bruits d'air, et de.. Roues ? Tu te dis qu'il vaudrait mieux faire comme si de rien et continuer de t'installer pour peindre ce qui payera de quoi remplir ton estomac dans le futur, mais tu es curieuse, et tu sais que tu vas te demander le qui et le pourquoi tout du long si tu ne vas pas voir maintenant. Une dernière seconde d'hésitation, un soupir, et tu récupères ton sac pour le remettre sur ton dos, direction l'origine des bruits. Il n'était pas bien plus loin, à même pas deux rues de toi, terré dans une ruelle comme tu t'apprêtais à le faire. Il semblait concentré, tu ne penses pas qu'il t'ai entendue arriver. Tu le regardes silencieusement, faire du crépi sa toile, de son art une œuvre publique. Tu n'as jamais pensé à faire ce genre d'art, celui qu'on fait et abandonne, que l'on laisse au bonheur de la rue. Tu me diras, lorsque tu peins une œuvre et la vends, tu l'abandonnes, et la laisses au bon vouloir de l'acheteur, mais il y avait quelque chose d'excitant à faire du graph comme il le faisait. Ce n'était pas fait dans le but de vendre, les bombes de peinture sentaient la liberté. C'était peut-être ça, grapher. Un symbole de liberté.
Tu décides de t'installer ici, de sortir ton matériel, et de t'y atteler. À dessiner la liberté. Ne sachant pas vraiment si ça allait déranger l'artiste de rue, espérant simplement qu'il continuerait son œuvre en même temps que tu allais faire la tienne.
INVENTAIRE
— Tabac, feuilles, cartons
— Un pochon de beuh
— Les clés de sa Golf GTI
— Un portefeuille troué
— Quelques pièces
— Un téléphone portable
Léo N. Abberline
Ven 31 Mar - 23:31
@misfit
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Libre comme l'air, c'est la sensation qu'il ressent le plus quand il se décide à s'y mettre. Le dessin était un moyen de décompresser en rentrant de l'école, quand la discorde se faisait trop pesante, les cris étaient remplacés par d'innombrables couleurs. Il n'était pas un artiste né, ce qu'il faisait c'était pour s'évader, le brun n'en avait que faire du résultat final. Il aimait montrer ce qu'il faisait, à sa mère et à sa sœur pour leur remettre un peu de baume au cœur, mais le paternel a toujours trouvé ça ridicule, quand elles ont disparu toutes les deux, ça ne l'aidait plus à sourire, alors il a arrêté. Puis Faye est revenue dans sa vie, il s'est dit qu'il y avait peut-être un espoir pour que tout redevienne un peu comme avant. Ça l'a pris d'un coup, la journée était vide de toute obligations, son esprit rempli d'idées scabreuses. Il n'a pas perdu de temps quand le soleil s'est levé et l'a forcé à se lever, quelques bombes de peinture usagées sont jetées à l'arrache dans un sac à dos. Le brun attrape son skateboard, glisse la lanière du sac sur ses épaules et après avoir quelques papouilles offertes à Toast, il dévale les marches pour sortir de son immeuble.
Les rues sont évidemment désertes, la ville du péché n'a rien à envier à ses sœurs quand le jour est levé, elle vit la nuit, comme le brun. Il ne voulait pas s'enquiquiner des détails, avoir affaire avec les forces de l'ordre quand il y a déjà gagné quelque chose, pourquoi pas, mais il ne compte pas se faire choper bénévolement. Alors ça l'arrange de voir qu'il n'y a pas âme qui vive dans ce secteur. Il traîne doucement, prend son temps pour observer les alentours, trouver le coin le plus discret pour se libérer d'un poids. Une fois qu’il s’est décidé, il rentre dans la ruelle, toujours sur sa planche à roulette, il s’amuse déjà, peint des vagues sur le mur en arrivant jusqu’au spot qu’il a choisi. Comme à son habitude, il n’a pas de modèle en tête, pas d’idée particulière à retranscrire sur le moment, il se laisse porter par le vent, par ce que guide les couleurs et les pensées. Il ne l’entend pas arriver de prime abord, trop concentré sur ce qu’il était en train d’aborder sur la surface rugueuse. Le premier jet est tracé, donne déjà l’ombre d’un calamar sortant à peine de l’océan, quelques tentacules s’articulent dans la marée, s'accrochent à un navire adjacent. Puis finalement, son attention est attirée par le bruit du matériel qui sort de son sac, la sensation désagréable d’avoir quelqu’un qui l’observe par-dessus son épaule. Il soupire doucement, relève les yeux vers sa camarade – pas si mal que ça – qui l'observe depuis quelques minutes peut-être.
— Moi qui pensait que les rues étaient vides, pris en flag.
Il remarque la peinture sur laquelle elle œuvre de son côté, n'aperçoit cependant pas sur quoi elle est en train de travailler. Son sourcil s'arque dans la direction de la jeune femme, le brun la détaille une seconde du regard, se rend bien vite compte qu'elle n'a pas l'air plus contraignante que ça, même si elle l'expose un peu plus.
— Tu fais ça pourquoi, toi ?
La demande paraît idiote, le genre qu'on pose à quelqu'un après avoir discuté plusieurs minutes de ce sujet, quand on connaît déjà les basiques d'une personne. Le Britannique n'a pas le temps pour ça, ne s'embarrasse pas de la bienséance ; ça prend trop de temps, ça rend pas les conversations pertinentes. Tourner autour du pot ne sert à rien, le vif du sujet est toujours la partie la plus intéressante. Pourquoi attendre ?
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— Des clopes volées et un briquet
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Jade Bennett
Dim 9 Avr - 13:50
@Prosperity
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C'est le soupir qui te ramène à la réalité. L'artiste vagabond ne t'avait pas prêté attention tout de suite, mais là, il te fixait du regard alors que tu venais tout juste de commencer ton œuvre volatile à toi. Merde. À tous les coups il allait te casser la tête, te dire de te casser, qu'y a pas la place pour deux ici. Et en soi, ça t'aurait emmerdé, mais comment lui en vouloir vraiment, t'aurais peut-être réagis pareil sous un autre mood, un autre jour, à un autre moment. Mais finalement rien. Il te détaille encore un peu plus après avoir fait la remarque qu'il se trompait sur les alentours moi aussi je comptais pas tomber sur toi à vrai dire. Puis il te pose une question. Cette question.
Mais c'est qui ce mec ? Fallait que tu croises un gars et il te pose cette question. Comme si c'était facile de répondre, comme si t'en avais envie même. Tu lui renvoies un regard froid et accusateur en même temps que les souvenirs te reviennent. Pourquoi je fais ça ? Pour échapper à tout. Pour te rappeler ce que t'aurais pu être si tout n'avait pas basculé. Pour garder espoir, un peu, le peu qu'il t'ai donné de garder. Pour te changer les idées, partir dans un autre monde. T'imaginer que tu es sur la plus saine et douce des planètes et non cet enfer qu'on t'a obligé à arpenter pour déjà bien trop longtemps.
❝ Je sais pas trop. Peut-être pour les mêmes raisons que toi. ❞
Le regard est redevenu plus amical, bien qu'il reste méfiant. Tu poses délicatement la toile à terre de sorte à ne pas la salir, et tu te lèves pour rejoindre le garçon. Tu décides qu'entre artistes, vous devriez pouvoir vous comprendre. Alors tu lèves le pinceau et commences à esquisser quelques traits. Il ne le sait pas encore, mais tu dessines une scène de meurtre.
❝ Montre moi pourquoi tu fais ça, toi. ❞
Dans ton esprit, le temps s'arrête. Tu ne te poses plus vraiment de question, tu ne te demandes même pas s'il va s'estomaquer en voyant que tu viens peinturlurer par-dessus son graph. Après tout s'il y a bien une chose de vrai, c'est l'art. Il prend toute forme, accompli toute chose, exprime le monde s'il en a envie. Tu lui jettes un regard, histoire de voir s'il se prend au jeu, si lui aussi décides de faire confiance à l'art et à sa manière de s'exprimer. Tu le détailles de haut en bas dans la foulée, tu ne l'avais pas encore fait depuis ton arrivée, trop concentrée à d'autres choses. Il est pas mal. Peut-être que la matinée sera appréciable.
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Léo N. Abberline
Mar 25 Avr - 23:34
@misfit
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Faut savoir s’en foutre quand sa vie est foutue. Le brun n’en a jamais vraiment eu quelque chose à faire de l’art, toujours plus intéressé par le contact humain, sans vouloir devenir trop proche. Les premières rencontres, quand on découvre la personne, c’est sympa, la suite, ça devient pesant, il laisse ça aux autres. Ça l’intéresse un peu de savoir pourquoi elle fait ça, si elle aime vraiment ça ou si comme lui, il ne s’agit que d’un moyen parmi tant d’autres de se défouler. Léo n’est pas un enfant de chœur, habitué à combler son corps par de l’adrénaline, aujourd’hui est un des rares moments où il calme le jeu, ralentit la tempête. Elle le dévisagea quelques secondes, il n’en dit rien, ne peut pas lui jeter la pierre alors qu’il s’affairait à pareil plus tôt. La question paraît étrange, brutale, alors qu’ils ne se connaissent pas du tout ; trêve de mondanité, il se moque bien de son nom, mais ce qu’elle fait ici est plus important. La jeune femme lui répond qu’elle fait probablement ça pour les mêmes raisons que le brun, mais il n’y croit pas. Non, il n’est pas familier avec l’art, pourtant il sait reconnaître la différence entre ce qui est fait dans la rue et ce qui est retranscrit sur le papier. Non, ça n’a pas la même valeur, ça ne veut pas dire la même chose. Son regard se fait plus doux alors qu’elle se rapproche de la scène, délaisse son propre matériel pour venir peindre sur la toile du brun. Il ne comprend pas tout à fait, mais ça l’amuse. Qu’importe ce qu’il dessine, il ne fait ça que pour se défouler.
Sa camarade lui demande de montrer pourquoi il fait ça lui, un petit sourire naît aux lèvres du Britannique. Il s’applique à continuer son œuvre, la laisse travailler sur son côté de la mini fresque. Ça l’amuse d’imaginer ce à quoi cela pourrait bien ressembler à la fin, mais pour l’heure, il ne sait pas réellement comment lui montrer.
— Ça faisait longtemps que j’avais pas fait ça.
Les vagues se font un peu plus fines au fur et à mesure qu’il les travaille avec sa bombe, les tentacules elles deviennent de plus en plus menaçantes, il y ajoute des épines, celles de la rose avec laquelle pour la seconde fois il a fauté. Il préfère laisser le sort de l’embarcation à sa partenaire, qu’importe ce qu’elle en fera, il apprécie le mélange des deux arts.
— Ça me vide la tête, c’est comme quand j’étais gamin. Il jette un léger coup d’oeil à la jeune femme sans quitter son ouvrage. T’as pas vraiment répondu à la question que je t’ai posée. C’est quoi ton truc ?
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