Nous sommes le 28/12, TIME LIMIT ouvre officiellement ses portes ! Vous pouvez dors et déjà vous inscrire, débuter la création de votre personnage et nous rejoindre sur le discord ! Avec ceci nous vous annonçons que 4 prédéfinis et 3 scénarios sont disponibles, chacun avec leur lot d'avantage, n'hésitez pas à aller y jeter un coup d'oeil !
28/12/22
Une nouvelle annonce est disponible ! Trois nouveaux scénarios et un prédéfini ont été ajoutés, ainsi que de nouveaux défis et upgrades. Pensez cependant à aller la lire pour pouvoir vos recenser avant le 9 avril en cliquant ici !
26/03/23
Fermeture temporaire du forum. Plus d'explications ICI !
Plus qu'une upgrade en soit, le drone de cargaison est un véritable moyen de locomotion à part entière. Celui-ci est tellement imposant qu'il est obligé d'avoir sa propre place dans un garage et permet à son utilisateur de se déplacer librement dans les rues de Lumopolis.
date inconnue— Ancien paramédic dans l'armée
date inconnue— Ash change vite de voie et apprend la programmation en autodidacte
date inconnue— A détourné un drone de transport de cargaison pour son usage personnel
date inconnue— A commencé à filmer les défis des Players et Prisoners contre rémunération
2046-2047— Revend régulièrement les images où les Players décèdent à D-VICE pour se faire du fric facile pendant que l'appli couvre ses traces.
Permet de de cacher son apparence en une bouillie de pixels à toutes caméras ou toute personnes dotées d'une puce. Elle peut également choisir de se rendre visible auprès de ceux qu'elle souhaite.
date inconnue— Naissance dans un bidonville du Mexique.
date inconnue— Naissance de Jared, son petit frère, dans un bidonville du Mexique.
2023; date flexible— Adoption de la fratrie par un riche politicien de l'état de New York.
2023-2040— Les enfants McMiller évoluent dans la haute société américaine, Orlane s'adaptant très bien au Monde de faux-semblants et de luttes d'influences
2040— Le père McMiller tombe dans un scandale qui ruine sa réputation et sa carrière. Orlane se forme alors en informatique et devient hackeuse pour gagner sa croûte -et de l'influence. Elle développe ainsi son brouilleur visuel pour cacher son identité La même année, Orlane trafique la puce de Magnus Werner. L'opération rate, et au lieu d'être simplement caché du réseau, l'autrichien peut copier les infos biométriques de tous les gens qu'il croise. Par sécurité, la mexicaine s'assure que Magnus ne peut pas recopier les données de sa puce à elle.
2041— Mieux rodée à la modification d'upgrade, Orlane crée le transformateur vocal de Jared.
2045— Orlane est approchée par une organisation voulant monter une nouvelle application coopérative: D-VICE. Séduite par le projet, la Hackeuse commence à programmer pour l'application. Toujours prudente, elle travaille à distance et via son pseudo; ne divulguant aucune info personnelle à l'organisation.
2046— Quand BlackSwan lui demande de griffer la puce d'Apolonia Werner, Orlane accepte: avoir quelqu'un chez D-VICE qui lui doit une aussi grosse faveur ne peut que lui servir.
2046— Quand deux mois après le lancement de D-VICE, l'organisation demande à Orlane de taire les décès dus à l'appli en plus de trafiquer le casier de Prosperity pour y ajouter des crimes qu'elle n'a pas commis, la mexicaine refuse et quitte D-VICE. En partant, elle offre anonymement à Prosperity son projecteur holographique, espérant permettre à la jeune femme de regagner plus facilement sa liberté
2047 — Orlane continue à bosser dans l'ombre pour rectifier les torts de D-VICE, et ses upgrades et implants griffés sont devenus quelques uns des trésors les plus recherchés du marché noir. A ce jour, seul Jared McMiller alias Sentinel connaît le visage et l'identité d'OrLayzOn.me.
Les quatre bras qui composent le dispositif lui servent aussi bien à être dévastateur que précis. Il doit se servir de ses bras en permanences pour se soutenir à cause du poids de ces derniers. Son énergie est vite drainée par la fatigue que son corps et ses nerfs accumulent poussent le porteur à prendre des pauses plus régulières.
Réputé pour être l'un des médecins les plus respectés de sa génération d'un point de vu militaire.
Envoyé au front en 2034 pour sauver un maximum d'homme après qu'il se soit fait greffé les quatres bras métalliques qui composent maintenant son squelette.
Ses yeux ont été opérés de force car il a reçu des éclats d'obus qui lui ont fait perdre la vue lors d'une de ses missions. Il porte des lunettes pour cacher ce qui lui sert à voir aujourd'hui.
Après avoir été rapatrié, il arrête complètement sa carrière, se met à développer des upgrades dans son atelier et au fur et à mesure, il a fini par développer son marché.
Aujourd'hui il passe plus de temps à étudier la possibilité des upgrades demandées par le gérant du marché noir, mais il lui arrive encore de travailler au black pour installer des upgrades sur des clients prêts à en payer le prix.
Permet de transformer sa voix à volonté et par extension de reproduire celle de n'importe quel individu. L'utilisateur ne peut toutefois pas réellement copier la voix, il ne pourra que tenter d'imiter celle-ci par ce qu'il a pu entendre.
date inconnue— Naissance dans un bidonville du Mexique où il apprend à se débrouiller -set surtout à voler avec sa grande sœur Orlane.
2023— Adopté avec Orlane dans la grande famille McMiller par un père politicien.
2023-2040— Élevé dans la haute société New-Yorkaise, Jared s'y adapte beaucoup moins bien que sa sœur. Brillant à l'école, le mexicain a cependant en sainte horreur le Monde de faux-culs et de petites frappes dans lequel il évolue. L'enfant enchaîne donc les quatre cents coups, au grand dam de son paternel et sa grande sœur. Il collectionne presque les métiers, allant de barman à mécanicien en passant par athlète de parkour semi-professionnel, pilote de course ou encore pilote de voltige et instructeur de parachute.
2041— Orlane lui installe un transformateur vocal préparé par ses soins.
2046— Véritable adrenalin junkie, Jared est immédiatement séduit par le principe de D-VICE et s'inscrit extrêmement vite.
2047 — Jared nourrit une rivalité aussi comique que virulente avec Kaiserr, au point de vouloir, pour enfin assurer sa supériorité en tant que Player; accepter un défi top1. Sentinel le réussit, et entre dans la légende en tant que premier Player ayant réussi un défi top1. Jared est aussi la seule personne à Lumopolis qui connaît la véritable identité d'OrLayzOn.me. En même temps, c'est sa grande sœur. Ça aide.
Humain dont la conscience a été, dans son intégralité, téléchargée dans sa puce biométrique. Celle-ci a ensuite été intervertie avec celle d’un androïde. Bien que la conscience puisse se servir du corps, ce dernier est néanmoins toujours bloqué par les 3 lois d'Asimov. Upgrade personnalisée: Insensibilité à la douleur. L’insensibilité à la douleur inclut aussi toutes les sensations désagréables comme les brûlures, nausées et autres désagréments. Elle n’empêche cependant pas le corps d’androïde de subir des dégâts.
Humain dont la puce est défectueuse, impossible pour lui d’être repéré par aucun élément biométrique. Mieux, même: Avec le défaut de fabrication de la puce, il est possible à son possesseur d’importer des données biométriques depuis n’importe quelle autre puce. Upgrade personnalisée: copycat biométrique. Pour fonctionner, le copycat biométrique doit avoir un accès direct à la puce qu’il copie. Il faut donc soit un contact direct avec la puce de l’autre personne, soit télécharger les données via un lecteur de puces.
Humain qui s’est vu proposé de travailler pour D-VICE en s’occupant des players ayant décidé de moufter. Ici, les balances vivent la vie dure et le chien de chasse est là pour vous la faire vivre. Profiling et tortures seront les armes principales de celui qui viendra réduire au silence ceux qui ont trop voulu en dire. Upgrade personnalisée: fléchettes tranquillisantes. Permet d’assomer quasiment n’importe qui pendant deux bonnes heures.
L’idol à la voix d’ange, la coqueluche des fans et des médias! Personne ne résiste à ses vocalises, et certains disent même que sa voix peut vous ensorceler… Upgrade personnalisée: prothèses vocales sirène (séduire par des paroles trompeuses et flatteuses). La Loreleï doit utiliser sa voix directement pour faire effet: un enregistrement ne fonctionne pas; cependant un contact visuel direct comme lors d’un concert, par exemple, peut suffire à ensorceler la foule.
Humain travaillant dans la police et qui enquête personnellement sur D-VICE après avoir entendu de nombreuses personnes en parler. Les rumeurs ne l’ont pas laissé de marbre, il a décidé de mettre les pieds dans le plat. Même si ses collègues ne le suivent pas du tout sur cette affaire, il utilise tout son temps libre pour comprendre ce qu’il se passe dans les rues de Lumopolis. Upgrade personnalisée: Détecteur de mensonge. Utilisable uniquement à proximité de la cible, impossible de l’utiliser sur plusieurs personnes en même temps. Pour que le détecteur puisse fonctionner, il faut que la question ai été posée par l’utilisateur, impossible donc de vérifier une information lancée à l’improviste.
Vous avez toujours fait fortune, la négociation n’a aucun secret pour vous et votre charisme est à toute épreuve… C’est donc tout naturellement que vous êtes à l’origine du marché noir de Lumopolis. C’est vous qui décidez qui vend et vous gérez ce business d’une main de fer. Vous êtes reconnu par les acheteurs et vendeurs bien que discret et vous êtes activement recherché par la police. Upgrade personnalisée: Surchargé. Armé jusqu’au bout des dents avec l’un des prototype aboli de Sandevistan. Deux énormes fusils attaché directement aux cuisses, l’équivalent d’un 9mm sur un avant bras, ainsi qu’une lame de combat rétractable au niveau du poignet.
D-VICE vous fait assez confiance pour mettre en péril les recherches des forces de l’ordre sur l’organisation que vous cherchez à protéger. Brouillage de piste, rapports bidons écrits pour menacer les prisoners, tout est un bon moyen pour que votre emploi soit en sécurité. Peu importe ce qui concerne la véritable justice: la seule chose qui importe c’est ce que ça rapporte. Upgrade personnalisée: Passe Partout. Aucune serrure ne lui résiste, rentrer dans un bureau fermé pour y glisser de faux indices pour incriminer quelqu’un d’autre est devenu simple. Les verrous mécaniques ne nécessitent que quelques secondes en insérant son doigt au niveau de la serrure, les verrous électroniques quant à eux n’opposent aucune résistance. Les seuls systèmes de verrouillage qui s’opposent à lui sont les scanners rétiniens ou à empreinte digitale.
Vous n’avez pas été engagé par D-VICE pour votre pacifisme ou votre bonté de cœur… Non, car c’est vous qui êtes en charge de la surveillance des players et prisoners. Si l’un d’eux cafte, vous n’êtes qu’à un ordre d’envoyer un nettoyeur lui régler son compte. Upgrade personnalisée: Piratage sans limite. Votre puce peut se connecter à n’importe quel serveur informatique sans encombres, passant à travers n’importe quelle barrière de protection, vous permettant entre autre de vous connecter aux caméras de surveillance de Lumopolis.
Apolonia
disponible
Helios
disponible
LUMOPOLIS
2047
Anciennement Las Vegas ▬ Nevada, États-Unis d’Amérique. Les mégacorporations dominent la vie citoyenne et politique tandis que la population goûte les joies des améliorations cybernétiques et autres modifications corporelles. Livrés à vous-mêmes dans la ville de tous les plaisirs, vices et excès vous pouvez ici vivre ; et surtout être tout ce qui vous fait envie !
Bienvenue à Lumopolis, la cité-État où tout n’est que popularité : plus vous avez de followers, plus vous êtes puissants. Allez-vous courir après la gloire ou préférez-vous regarder des hordes d’Icares se brûler les ailes ?
Bienvenue à Lumopolis en 2047, la cité-État où tout n’est que popularité : plus vous avez de followers, plus vous êtes puissants. Allez-vous courir après la gloire ?
Dans le miroir de l'ascenseur, A. observe son reflet avec attention. Son indexe glisse délicatement sur le bord de ses lèvres peinturées pour redéfinir le contour. La palette de couleurs sur son visage est nacrée, subtile, composée de roses aux reflets incertains, illusoires. Autant de détails que son client ne remarquera pas, il le sait bien. Mais c'est une question de marque et de prestige. La différence entre A. et Ambrose, ligne, il l'admet, de plus en plus floue. Avec lui, surtout. Une raison de plus pour se camper dans le personnage.
Ce soir, il est entièrement vêtu de blanc. La chemise diaphane dévoile la chaîne dorée qui orne son torse. Le look est complété de quelques bagues et des boucles d'oreille délicates. Rien d'exagéré, selon ses standards. Mais quel gâchis qu'on ne puisse pas l'admirer dans toute sa splendeur ce soir. Peut-être ira-t-il en boîte, après. C'est la réflexion qu'il se fait lorsque les portes s'ouvrent enfin. En longeant le corridor, il pèse ses options. Vrai que Kai ne lui en demande jamais énormément, il aurait sûrement l'énergie physique pour fêter. Le weirdo ne lui demande qu'une chose : parler. La première fois, il pensait que c'était une blague. Maintenant, il s'y est habitué, et à quelque part il apprécie ces moments. Le bougre a une bonne oreille et c'est pas désagréable du tout. À la porte de la chambre, il se surprend à sourire tout seul. C'est rien, il est seulement de bonne humeur ce soir.
Comme à l'habitude, il frappe trois coups à la porte, attend un temps avant d'ouvrir avec la clé mise de côté à la réception de l'hôtel.
« Bonsoir, Kai. Tu passes une bonne soirée ? »
Le ton est enjoué, un peu chantant, mais sans exagération. Avec lui, il s'est pris à moins calculer, à moins jouer l'être frivole et léger que tant de ses clients apprécient. Dans cette pièce, cela sonne comme une moquerie, comme si le fait qu'il n'est qu'un escort boy venu lui tenir compagnie était une blague entre eux. Pourtant, c'est la réalité. La blague, c'est l'effort que cela demande à A. pour ne pas l'oublier.
Fidèle au script de leurs soirées, il s'approche de lui et dépose sa main droite sur son épaule gauche avant de lui faire la bise. Remarquera-t-il qu'il a changé de Cologne ? Est-ce que ça lui plait ? En battant des cils, il attend un signe, n'importe lequel, mais la peur le prend et avant qu'elle ne l'angoisse il s'empresse de lui demander, espiègle :
« Alors ? Quel est le programme ce soir ? »
Malachi H. Powell
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Occupation : UC
Faceclaim : Matt Murdock / Daredevil - Charlie Cox
Yeah I know, nobody knows, Where it comes and where it goes. I know it's everybody's sin. You got to lose to know, how to win. Half my life's in books' written pages. Live and learn from fools and from sages. You know it's true
Assis dans le fauteuil en cuir, tu fais face à la baie vitrée, dos à la porte. Tu observes le balai incessant de la ville depuis ton piédestal, avec cette impression de la surplomber, qu'elle t'appartient. Tu en es loin pourtant, et tu n'aurais aucune envie d'essayer de l'obtenir. Tu aimes mieux agir dans l'ombre, parcourir les veines de cet endroit pour mieux la nettoyer - ou la pourrir, tout dépend du point de vue.
Mais, tu es un homme. Parfois tu as des envies. Des besoins. Et si tu es suffisamment séduisant pour t'installer à une table de poker et repartir avec une conquête, qu'elle soit féminine ou masculine, tu as parfois envie d'aller plus vite. Ne pas t'encombrer de la séduction, laisser libre court à tes désirs. Ou, a contrario, ne pas toucher au corps mais discuter. Tu as peu d'amis, Malachi. Tu es un homme relativement solitaire, tu n'accordes jamais réellement ta confiance et tu ne donnes des informations que superficielles à tes interlocuteurs. Ce qui n'aide pas à créer des liens, et qui te convient parfaitement. Tu as cultivé cette culture du taiseux, qui en dit suffisamment pour intéresser et que les gens croient qu'ils sont tes amis, mais jamais assez pour qu'ils le soient vraiment.
C'est une autre raison pour laquelle tu prends rendez-vous avec des escorts, tu ne vois jamais le même. Tu alternes, tu leur donnes peu d'informations mais tu écoutes, surtout. Parce que finalement, ils ont besoin d'être entendus, écoutés. Ce sont souvent des personnes en manque d'affection - peut-être que ce sont les personnes que tu cibles le plus facilement - et que tu peux juste écouter. Ça te ramène une certaine part… d'humanité ? Mais juste assez, pas trop. Il ne faudrait pas que tu commences à ressentir.
Ces jours-là, environ une fois par mois, tu réserves une chambre sous un faux nom dans un grand hôtel, tu t'installes pour la soirée, tu paies un room-service de qualité avec alcool et mets délicieux. Et tu participes doucement, comme pour une téléréalité.
Tu as entendu A. avant même qu'il ne cogne contre la porte de la chambre, tu as reconnu le son de sa démarche dans le couloir à l'instant où il est sorti de l'ascenseur. Très vite confirmé par le bruissement de sa chemise contre sa peau et le bruit quasi imperceptible de la chaîne autour de son cou. Un sourire en coin étire tes lèvres alors qu'il referme la porte derrière lui, l'effluve de son parfum emplissant finalement la pièce. L'odeur est différente de celle qu'il associe à l'escort habituellement, le fait qu'il ait changé ne lui pose aucun souci et l'odeur n'est pas plus incommodante qu'une autre, ça lui va même plutôt bien.
« Good Evening, Love. Elle n'est pas désagréable, et la tienne ? »
Tu le laisses se pencher pour te faire la bise et tu savoures la douceur de sa peau sous la tienne. Tu n'es pas là pour le sexe avec lui, mais tu dois bien avouer qu'il n'est jamais désagréable de profiter des jolies choses.
« Le programme est identique à nos précédents rendez-vous. Le room-service ne devrait pas tarder, j'ai commandé comme d'habitude mais si tu souhaites quelque chose de plus, tu n'as qu'à les appeler. »
Tu utilises volontairement un champ lexical liés aux rendez-vous romantiques, parce que tu as compris que la plupart du temps ils se détendent après ça.
« Tu as l'air très en beauté encore ce soir, que portes-tu ? »
L'accueil est sobre et chaleureux, A. n'en attendait pas moins de son client. Quand Kai lui retourne la politesse, il ne peut s'empêcher de susurrer, complice :
« Maintenant que je suis là, elle devrait être excellente. »
Il ne précise pas s'il parle de sa soirée ou de celle de Kai. La différence n'a pas d'importance quand on le paie pour son temps. Pour lui, une nuit payante est une bonne nuit. Surtout s'il s'en sort sans difficulté à marcher. L'habitude lui fait croire que ce sera encore le cas ce soir.
Kai est de ces clients qui se plaisent dans le rôle de gentleman. La réalité cependant n'est jamais moins sûre, de l'expérience de A. Sous ces visages paisibles et composés se trouvent parfois des bêtes violentes qui ne demandent qu'à être domptées, ou libérées, ça dépend. Mais Kai… Kai ne lui a jamais offert le plaisir de dévoiler cette facette. Tant mieux, à quelque part, cela permet à A. de s'amuser et de profiter du room service – sans abuser, quand même, il faut savoir se contrôler pour se faire réengager. Et y'a quelque chose d'agréable à se faire romancer de la sorte. De dangereux, aussi. Mais qu'est-ce qu'une bouteille de vin partagée pourrait bien causer comme malheur ? Illusion de la sécurité. Kai ne l'a jamais touché, du moins pas comme ça, et jamais il n'a demandé quoique ce soit d'excentrique non plus. Parfois, A. se demande bien pourquoi. N'est-il pas craquant ? L'escorte sourit tout seul, le rire sur le bord des lèvres.
« Oh, tu as remarqué. »
À un demi pas de son client, il prend le temps d'observer son visage. Parfois, il se demande si Kai ne se moque pas éperdument de lui. Il a l'impression qu'il peut le voir quand ça lui chante. Ou peut-être n'est-ce son imagination qui lui faire croire que son regard, derrière ses lunettes fumées, brûle sa peau. Oh, he wishes.
« Je porte une chemise blanche en soie. Elle est très douce, elle m'a valu une petite fortune. Tu peux la toucher, si tu en as envie. »
La main sur son épaule descend le long de son bras pour rejoindre ses doigts. En suspens sur sa peau, A. n'ose pas aller plus loin. Il lui indique, tout au plus, quel chemin prendre pour trouver la manche de sa chemise, si telle est son souhait. Un instant, son regard se perd sur ses jointures. Il a de jolies mains, Kai. Ça ne lui dérangerait pas, si elles arrachaient le tissu de son dos.
Mais A. est sage. À peine. Il ne peut que suggérer et prétendre que ses idées ne sont que des déformations professionnelles et pas le cri de ses véritables désirs.
Malachi H. Powell
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A l'orphelinat, tu as passé ton enfance vêtu des mêmes vêtements que les enfants qui avaient fait ta taille avant toi. Personne n'avait de style particulier, d'habits neufs ou de jolies choses. Le coton était râpeux sur la peau, la laine grattait, les pantalons étaient mal taillés, mais vous étiez content de ne pas être nus. Maintenant que tu as les moyens, aucun tissu n'abîmera plus jamais ta peau. Tu choisis tes costumes avec soin, à l'aise de tes doigts et de la texture de chaque pièce. Puis, tu demandes la déclinaison habituelle de tes couleurs : bordeau, blanc, noir et rouge. Tu fais confiance à ton tailleur pour ça parce que tu le paies généreusement pour mettre en place le dressing dans ton appartement. Tout est toujours impeccablement taillé et tu arrives a distingué la nuance de couleur la plupart du temps donc tu sais ce que tu fais.
Ce soir tu portes un costume bordeau et une chemise blanche dont les premiers boutons sont ouverts sur ton torse finement dessiné. Tu n'as pas précisément tenté de t'habiller pour ce rendez-vous, tu as choisi ta tenue le matin même avant de te rendre à ton bureau. Tu ne fais jamais particulièrement attention pour ces entrevues, tu n'as pas envie de donner de faux espoirs à ceux que tu emploies. Et puis, c'est à eux de faire bonne figure finalement, pas à toi.
Et A. excelle dans ce domaine. Tu sens, petit à petit, qu'il tente de t'attirer dans des domaines plus charnels, mais tu n'as pas envie de ça avec lui. Pas pour le moment, pas aujourd'hui. Peut-être jamais. Ce n'est pas une question d'attirance ou d'envie, mais simplement de timing.
« Tu as raison, elle s'est déjà améliorée. »
Flatter son égo n'a rien de difficile, ils sont tellement demandeurs. Ca doit renforcer une partie de leur confiance en eux, alors tu joues cette corde bien volontier quand tu le peux, après tout ça n'est qu'une juste récompense pour être à ton service toute une soirée. Parce que tu ne paies jamais pour une pauvre heure, ça n'a aucun intérêt et tu n'es pas pressé à ce point. Tu préfères prendre ton temps.
Tu laisses le jeune homme guider ta main jusqu'à son bras et tu effleure le tissu, surpris de trouver une étoffe d'aussi bonne qualité sur un escort. Enfin, ça ne devrait pas te surprendre après tout, il est son propre chef et choisit ses clients, alors il doit se faire un joli petit pactole.
« Tu as de la chance que ce soit moi ce soir, nombre de tes clients te l'auraient arrachée sans faire grand état de son prix. »
Bien que tu supposes qu'A. soit assez intelligent pour choisir les vêtements adéquats en fonction des clients qu'il côtoie ce jour-là. Mais tu as envie qu'il avoue s'être apprêté pour toi. Parce que tu es un homme après tout, et que tu aimes qu'on flatte ton égo comme tous les autres. Tu aimes plaire, même aux escorts, et comme tu n'es pas capable de voir ta propre beauté, tu aimes qu'on te le dise.
Tu te lèves pour aller te chercher un scotch, évoluant dans la pièce comme si tu voyais chacun des meubles. Tu n'en vois aucun précisément, mais tu es un habitué de cette suite, tu l'as mémorisée parfaitement. Tu sais combien de pas séparent le lit de la porte, la baignoire de l'évier, la table basse des fauteuils.
« Alors, Love. Comment se passent tes journées, quelles ont été tes dernières aventures ? »
À sa remarque sur sa « chance » et l'état de sa chemise, A. n'arrive pas à réprimer son sursaut. Est-ce qu'il lit dans ses pensées ? Est-ce qu'il devine qu'il ne fait que peu de cas de sa chemise avec lui ? Son embarras se camoufle derrière un rire tandis que son bras s'échappe de sa main.
« Tu as bien raison. D'autres me sautent dessus alors que la porte est à peine fermée. C'est admirable, tu fais preuve de beaucoup plus de… contrôle. »
Ou autant dire qu'il a affaire à un bloc de marbre. Chaque fois, c'est la même histoire. Il flirt avec lui, il tente de le mener vers des contacts plus intimes, mais rapidement il doit jeter la serviette et accepter qu'ils ne feront que discuter cette nuit. Et A. en est là, même s'il aurait tellement envie de se pencher à son oreille et lui susurrer qu'il peut bien la lui arracher cette chemise s'il le souhaite. Il ne veut pas paraître absolument désespéré, ou pire, déplacé. Et surtout, surtout, il craint qu'il le rejette franchement après une demande aussi explicite. Il a sa fierté quand même ! C'est lui l'escort, c'est lui qu'on sollicite, bon dieu, pas l'inverse.
Il effectue quelques pas dans la pièce tandis que Kai se sert un verre. Ses pieds le guident intuitivement vers le lit. Il se laisse tomber sur le bord du matelas, les bras en croix. Les couvertures sont douces et invitantes. Les ressors ne grincent pas. Kai lui demande ses dernières histoires. Ça y est, c'est parti. A. se creuse les méninges, fait l'inventaire de ses dernières semaines pour en trouver les points les plus intéressants, mais inoffensifs. Faut pas rêver, ils ne sont pas potes, il ne le paie pas pour voir Ambrose, mais A., seulement A. Alors c'est une anecdote de A. qu'il lui sert.
« Eh bien figure toi qu'on a brisé mon cœur la semaine dernière. »
Le ton est malicieux. C'est plutôt une histoire délicieuse qu'il a l'intention de lui raconter, rien de triste. Mais il faut bien capter son attention.
« Un de mes ex-clients était éperdument amoureux de moi. Faut croire que ses amis on réussit à lui faire entendre raison et que je commençais à lui coûter trop cher. Il a décidé de rompre avec moi, mais pas en face, non, il en a envoyé un messager, un véritable pigeon, pour me relayer la mauvaise nouvelle. Il craignait de me voir pleurer. Ou ne pas pouvoir me dire non, je crois. »
Il se rappelle les événements, rit doucement. En se plongeant dans son récit, il s'anime, et du fait même se rassoit sur le bord du lit.
« Mais tu vois, je m'étais fait bien beau juste pour lui ce soir-là. On avait rendez-vous dans un restaurant chic, tu sais, l'Orbite ? Si tu n'y es jamais allé je te le recommande, c'est délicieux. Il était déjà tard, trop tard pour que je contacte quelqu'un d'autre sur ma liste et qui correspondait à mon outfit de ce soir-là, et je n'avais pas encore mangé… Alors j'ai décidé de séduire le gars qui m'a livré le message pour au moins me faire payer le repas ce soir-là, il me semble que c'était une compensation minimale. »
A. décide qu'il a assez parlé, il a besoin d'un verre pour continuer. Alors il se lève, un peu à regret. Il prend le temps d'examiner les bouteilles avant de choisir un rhum qu'il se sert généreusement dans un verre.
« Devine ce qui s'est passé ensuite. Je suis curieux de t'entendre. »
Et surtout de savoir ce qu'il pense de ses talents de séduction. C'est tout en bon plaisir, évidemment. Le sourire qu'il lui décroche avant de boire se lit comme suit : tu ne devineras jamais.
Malachi H. Powell
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Le contrôle. C'est un vaste sujet pour toi. Il n'a jamais été évident que tu étais en contrôle. De quoi que ce soit. Parce que tu as laissé si souvent tes émotions t'envelopper quand tu étais jeune, cette colère, cet amour, ce besoin d'être entouré. Tu t'es noyé dedans après la mort de l'homme qui t'a élevé, et la vengeance est venue contrebalancer toute cette colère. Peut-être qu'elle ne règle pas tout, que les choses deviendront encore pire à l'avenir, mais tu étais si tranquille après que tu as appris le contrôle. Et aujourd'hui, rien ne peut te faire perdre le calme et la maîtrise de ton corps. C'est pour ça que tu ne réponds à aucun des efforts de A. pour flirter avec toi : parce que tu veux garder le contrôle. Le contrôle sur la situation, sur ce que tu es. Si tu le laissais faire, il prendrait le lead et tu pourrais te retrouver dans une position dont tu ne veux pas entendre parler. La faiblesse.
« Je ne suis comme aucun autre. » souffles-tu en débouchant la bouteille de Whisky que tu as trouvé sans difficulté.
On pourrait croire que tu feins ta cécité, mais tu es simplement hyper-attentif, et tu as l'habitude. Même dans un lieu que tu ne connais pas, tu réussiras à te débrouiller sans canne. Ca ne sera peut-être pas aussi fluide, aussi simple, mais c'est entièrement faisable. Pendant que tu te sers, écoutant le bruit du liquide dans le verre pour savoir à quel moment t'arrêter, tu suspends ton geste.
« Tu veux boire quelque chose ? »
Tu ne refermes pas tout de suite la bouteille, attendant sa réponse. Tu entends qu'il s'est levé et assis sur le lit, tu ne lui repproches pas. C'est confortable et autant être installé correctement même dans votre situation. Tu n'as jamais été un grand bavard, mais tu aimes l'écouter parler. Peut-être parce que tu estimes ses aventures insignifiantes et qu'elles ne t'atteignent pas ? Ou alors est-ce simplement parce qu'il te donne l'impression de voir cette part d'humanité, légère et volatile, qu'il peut rester en chacun de nous.
Finalement, tu l'écoutes parler, raconter qu'on lui a brisé le cœur. Un léger sourire étira le coin de tes lèvres, moqueur. Tu dois que quiconque soit capable de briser le cœur de cet homme, il a l'air suffisamment insaisissable pour qu'on arrive jusque là. Peut-être est-ce un défi que tu pourrais t'autoriser ? Mais tu n'aimes pas précisément briser les gens pour le plaisir, ça ne t'apporterait rien. Ni argent, ni plaisir. Alors tu écoutes, tu n'es pas du genre à donner des jugements de valeur. Ce type a l'air d'un lâche mais tu le trouves aussi bien naïf de croire qu'il aurait pu faire pleurer l'escort. Il y a encore des gens qui vivent leurs vies dans des films et ça te fascine. Tu écoutes son histoire, amusé de le voir retourner la situation à son avantage, et tu ris très légèrement lorsqu'il avoue avoir séduit le messager. Tu n'as pas pris la parole une seule fois pendant son récit, confirmant que tu connaissais le lieu par un hochement de tête, appuyant ton sourire en imaginant qu'il avait bien dû s'apprêter. Tu montres que tu écoutes, mais tu ne dis rien. Jusqu'à ce qu'il te demande ton avis sur la question, sur la manière dont à bien pu tourner sa soirée. Tu réfléchis un instant avant de soumettre ta supposition.
« Ton client a débarqué et fait une crise de jalousie parce que tu avais prévu ta soirée avec son ami ? Si ça a fini en bagarre, c'est un bonus. »
Tu n'imagines pas mieux, honnêtement. Et ça te paraît sorti d'une télénovelas alors, ça doit être quelque chose dans ce goût là, non ?
Verre de rhum en main, A. admire la couleur de la boisson. C'est bien un truc à A. ça, faire comme s'il s'y connaissait. Il prétend prendre son temps, déguster tous les petits plaisirs. C'est beaucoup plus distingué que de boire cul sec sans une pensée pour le lendemain – ça, ça appartient à Ambrose. N'empêche que son verre est beaucoup plus plein que ce qu'une portion raisonnable commanderait. Mais ce ne serait pas Kai qui le lui reprocherait, même s'il a sûrement entendu l'alcool couler longuement. Oui, il se permet plus d'écarts qu'avec d'autres clients, chut. Peut-être se sent-il plus en confiance avec Kai. Peut-être a-t-il la fausse impression que son regard ne peut pas le juger. Qu'importe la raison. Il se plait à penser que ce sera leur secret. Inoffensif.
Debout près du bar, il attend la réponse de son client. Nulle doute que ce sera flatteur pour lui. Et comme de fait, il n'est pas déçu. L'histoire que Kai lui propose est amusante, et elle le fait rire – sincèrement, pas de ces rires calculés qu'il sert gracieusement. Il rit et quand le silence revient, il exprime son appréciation.
« C'est toujours plaisant voir deux bêtes se battre pour son cul. Ça a quelque chose de primal. »
Sauf que ce n'est pas la réalité. Malheureusement. A. cale son verre et pèse ses options. Lui raconter un récit enjolivé ou la vérité ? Celle-ci n'est pas tellement flatteuse pour lui, il aurait dû y penser avant de se mettre à raconter son histoire. Tant confortable dans le mensonge, la question ne se serait même pas posée autrement. Mais là… il hésite. Pourquoi il hésite ?
Il dépose le verre. Près de Kai, il lève la tête pour scruter son visage.
« À vrai dire, le pigeon messager n'a jamais compris que j'étais escort. »
La vérité est plus douce-amère, mais A. ne se montre pas abattu. C'est une histoire badine. Le récit d'une défaite. Alors il en rit bien. Ça rend plus humain, parait-il.
« C'est pas faute d'avoir essayé de lui faire comprendre et de me faire engager tu vois. J'étais en train de devenir fou ! J'ai prétexté me rendre aux WC et je l'ai laissé se débrouiller avec la facture. Il faut bien choisir ses guerres hein. Je me suis bien habillé pour rien, mais au moins j'ai bien mangé. »
Ses doigts tapotent la bordure du verre.
« Toi, beau gaillard que t'es, je parie qu'on ne t'a jamais posé un lapin pareil. Moi je n'oserais pas en tout cas. »