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    28/12/22
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    26/03/23
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    26/09/23
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Apolonia
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Helios
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LUMOPOLIS
2047
Anciennement Las Vegas ▬ Nevada, États-Unis d’Amérique. Les mégacorporations dominent la vie citoyenne et politique tandis que la population goûte les joies des améliorations cybernétiques et autres modifications corporelles. Livrés à vous-mêmes dans la ville de tous les plaisirs, vices et excès vous pouvez ici vivre ; et surtout être tout ce qui vous fait envie !

Bienvenue à Lumopolis, la cité-État où tout n’est que popularité : plus vous avez de followers, plus vous êtes puissants. Allez-vous courir après la gloire ou préférez-vous regarder des hordes d’Icares se brûler les ailes ?
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Bienvenue à Lumopolis en 2047, la cité-État où tout n’est que popularité : plus vous avez de followers, plus vous êtes puissants. Allez-vous courir après la gloire ?
 
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(end) « I said I can't hear you, so you need to speak up » Feat. @Apolonia
Melyna Nikitenko
Melyna Nikitenko
Popularité : 150000
Gif : Are you the hunter or are you the prey ?
Onyx : 360
Occupation : Corporate ; Cheffe d'entreprise
Faceclaim : Lucy - Edgerunners - Maria Zolotova
Pronoms : She/her/domination
Trigger Warning : None
Double Compte : Quietus Holopainen
Upgrades & Inventaire : - Lecteur de puce (uniquement disponible pour les forces de police ou au marché noir)
- Programme pirate permettant de ne plus relier la puce aux infractions commises (uniquement disponible au marché noir)
- Brouilleur haptique (Uniquement disponible au marché noir)

Melyna Nikitenko
Mer 25 Jan - 2:17
@roots_of_evil
I'll make you cry.
« And right now, you're getting on my last nerve, switch ! »

De larges épaules osseuses recouvertes par un manteau de neige, une frange parfaite et deux pierres précieuses presques translucides dissimulées derrière une jolie paire de lunettes teintées. C'est là l'accoutrement parfait d'une petite pétasse venant prendre son petit latté dans le café le plus huppé du coin. C'est à ce moment précis que l'on en brise l'image, encerclant cette petite insolente de deux malabars de sa confection. Une longue clope fine au bec, floquée du design de ces vogues que l'on fumait à l'époque. Elle darde cet endroit du bout des yeux, à la recherche de la place où sa sérénissime personne ne saura être importunée par la plèbe. Elle l'a trouvée et s'y rue, malabars dans son ombre.

« Ont-ils seulement quelque chose qui m'intéressera ? Je n'ai pas regardé la carte, Tolstoï, penses-tu que j'y trouverai mon compte ? »

L'androïde ne répond guerre, ils sont dotés de nombreux programmes mais les small-talks ne sont pas compris dans ceux-ci. Peu importe en réalité, la réponse de ce robot ne l'importe que très peu. Désabusée et consciente de la différence de classe sociale, celle-ci se sait potentiellement observée, ses parures et autres bijoux rutilants feront bien des envieux, ça lui plaît, tant mieux. Elle attend, ses ongles à la manucure toute fraiche ressemblant à cette goutte de sang s'entrechoquant avec de l'eau. Elle tapote un rythme singulier sur la table de ce café, attendant qu'une serveuse vienne à sa rencontre. En réalité, celle-ci pourra prendre des heures à venir, peu importe. Ses intentions sont singulières, son envie n'est pas au café mais à la discussion.


« Столько усилий для такого обычного лица. »

Laissera-t-elle échapper, un expression désabusée sur les traits de son visage, elle a toujours aimé la sobriété et cette serveuse semble en être l'inverse avec sa chevelure atypique. Dès lors que celle qu'elle a aperçue et prise pour cible arrive, elle la toise alors, sa main tonnant toujours un rythme ressemblant à ce que l'on pourrait apparenter à une bossa nova, l'autre posée sur sa cuisse.

Chacun des androïdes est juché de chaque côté du titan slave, observant et se tenant prêt à une quelconque altercation, toujours. Elle s'exprime alors, dardant la jeune fille à l'air si pur :

« Quel est le premier verre que vous commandez au bar ? Et votre deuxième ? »

La question de Melyna est étrangement spécifique mais la manière de poser celle-ci est bien plus étrange encore que la question en elle-même et la serveuse peut difficilement ignorer cela. Est-ce un test, est-elle la cible d'une enquête, d'une inspection ? Elle doit sûrement répondre à cette question.






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Apolonia W. A.-Werner
Apolonia W. A.-Werner
Popularité : 150000
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Occupation : étudiante & vlogueuse + mi-temps dans un café à thème
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Apolonia W. A.-Werner
Mer 25 Jan - 17:05
@PurePink
i said i can't hear you, so you need to speak up
Le temps défile lentement au café, je n’ai pas le droit de me servir de mon dispositif de communication tant que je suis en service, alors je ne peux même pas vérifier si Helios m’a répondu. Je ne le connais pas depuis longtemps, mais j’ai du mal à me retenir d’actualiser les entrées de message depuis qu’on se parle. Le café n’est pas à se plaindre en ce qui concerne la clientèle et on est assez nombreux pour servir tout le monde sans se retrouver à courir comme des bêtes.
On a l’habitude de voir tout type de prospects, le Rainbow Coffee doit son succès à la diversité de ses consommateurs, ceci dit je n’étais pas préparée à voir débarquer une jeune femme en fourrure et deux énormes armoires à glace sans aucune émotion affichée sur le visage. L’odeur de nicotine vient picoter mes narines venant de celle-ci après qu’elle se soit installée sur l’une des banquettes avec ses accompagnateurs. L’une des serveuses m’annonce qu’il faut que j’aille m’en occuper, car tout le monde est booké, qu’il ne reste plus que moi de disponible. À reculons je me dirige vers la table et l’entends parler russe en arrivant à sa hauteur.

Je n’ai pas encore le temps de me présenter à elle, qu’elle me désarçonne déjà avec une question à laquelle je ne saurais quoi répondre. Je balbutie, cherchant un quelconque indice sur les deux monstres de muscles qui se trouvent de chaque côté de la jeune femme. Elle est impeccable, comme si elle sortait d’une de ces pubs qui tournent en boucle ; impossible que sa question soit le fruit du hasard.

— Je ne bois pas vraiment d’alcool, donc j’imagine qu’un verre de soda me contenterait pour le premier, aucune idée pour le second.

Je tente de rattraper un peu ma voix, intimidée par la jeune femme ; je ne suis pas crédible non plus avec mon uniforme de chat, les oreilles et la queue rose et verte ne m’aident nullement. Je tente de prendre de l’assurance pour lui expliquer les règles de notre établissement, mais je suis presque inaudible.

— Je suis Apolonia, je serais votre serveuse pour votre séjour chez nous. Je tiens à préciser par contre qu’il s’agit d’un espace non-fumeurs…

Je tente de pointer le panneau hologramme pour préciser, mais je me ravise. Je ne saurais pas dire qui des trois me fait angoisser le plus, mais c’est indéniable, ils n’ont pas l’air extrêmement amicaux, les ongles de la jeune femme ne m’inspirent pas confiance. Elle paraît froide, je n’avais jamais vu un regard aussi glacial. Ne me sentant pas à ma place, quand bien même je travaille dans ce café depuis un moment, je me mets à triturer les plis de ma jupe.

— Qu’est-ce que je peux vous servir, aujourd’hui ?
bettyleg
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Melyna Nikitenko
Melyna Nikitenko
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Melyna Nikitenko
Sam 28 Jan - 13:50
@roots_of_evil
I will make you cry.
« I could cut a million of these and it would still mean nothing. »

« On ne peut pas fumer ici ? Quel gâchis. »

Une belle brise passe entre les deux femmes, elle referme ses lèvres cramoisies sur le filtre de sa cigarette pour en tirer une dernière latte, ses yeux rivés sur la jeune fille aux allures félines. Elle a certainement les attributs de par son costume mais n'en a rien de la mesquinerie et de l'espièglerie que ces créatures arborent fièrement. C'est une proie facile, elle fera l'affaire pour la divertir. Melyna n'a absolument pas regardé ce que ce café proposait, elle ne sait pas. Ce n'est pas très grave car son unique but est d'emmerder quelqu'un aujourd'hui, pour son plaisir personnel. Elle sourit alors, recrachant sa fumée sur le côté tandis que ses lèvres s'étirent en un sourire cruel qu'elle balayera pour quelque chose de plus courtois, tendant sa vogue à son garde du corps. Elle darde alors Apolonia et lui rétorque d'un air satisfait :

« Vous devez être sacrément attrayante lors des soirées, vous. Servez-vous des white russians ? »

Ses yeux dévisagent la serveuse attendant de savoir si celle-ci sait de quoi elle parle ou si elle va devoir urgemment se lever pour partir, envahie par un dépit grandissant. Elle balaye bien vite ses agacements, elle n'est pas vraiment là pour ça, en réalité, ça lui importe peu. Elle reprend un air plus contenu, son expression s'échappant à nouveau de son visage. Elle surenchérit.

« Imaginons que vous soyez quelqu'un de normal, vous n'auriez toujours aucune idée ? Apolonia, nous n'avons parlé que quelques minutes et je suis déjà désespérée. Allons, votre place ici est en jeu.. »

Ce n'est pas vrai, tu le sais, n'est-ce pas ? A moins que.. Tout s'achète ici. Non, pas tout de suite, il faut d'abord jouer, il faut d'abord conquérir. La slave secoue l'air de la main comme si elle balayait quelque chose de palpable face à elle, elle se reconcentre sur Apolonia, l'incitant à se rapprocher. Qu'est-ce qui peut plaire dans un tel travail ? Comment peut-elle avoir envie de travailler, chaque matin, dans un tel endroit, pour servir tant de clients dont la coquille semble si cruellement vide ? C'est quelque chose qui dépasse le titan slave, matter of fact, ça la fascinerait presque. Elle soupire un instant, renchérissant :

« Vous aimez travailler ici ? Aimez-vous vous faire malmener par les clients désagréables ? »

Ce qui semblait s'annoncer comme une séance de torture semble possiblement se tourner vers quelque chose d'autre, la curiosité malsaine de Melyna est piquée à vif et il semblerait qu'elle pourra allier son passe-temps à quelque chose de tout aussi intéressant. Elle récupère une de ses longues cigarettes qu'elle pose à la commissure de ses lèvres, son visage se meut alors en une boue enfantine et désabusée. Elle semble attendre là la moindre ouverture pour satisfaire ET sa curiosité ET son envie de faire chier sa petite victime.

Cука, un peu d'amusement, est-ce trop demandé ?






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Apolonia W. A.-Werner
Apolonia W. A.-Werner
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Apolonia W. A.-Werner
Dim 29 Jan - 21:36
@PurePink
i said i can't hear you, so you need to speak up
Il en existe des manières absurdes dont je me suis déjà fait aborder depuis que je travaille dans ce café, les excentriques, ceux qui ne parlent pas, ceux qui parlent trop ; sans compter ceux qui sont tout simplement lourds, entre dragueurs et blagueurs, je ne sais pas lequel est le pire à affronter. Cette cliente par contre, je ne sais pas l’aborder. Elle semble à l’ouest, comme si elle n’était jamais rentrée dans un café avant, mais ça ne fait pas sens, son attitude est celle de quelqu'un qui sait ce qu’elle veut et surtout, je jurerais l’avoir déjà vu à la télé.
Elle est impressionnante dans sa manière de me donner des sueurs froides rien que par son sourire, sa question inattendue. Elle m'a désarçonnée dès qu’elle est entrée dans la boutique, son regard est froid quand elle analyse mon visage. Son compliment n'a rien de plaisant et la suite n'est pas bien mieux ; que veut-elle dire par si j'étais quelqu'un de normal ? Son ton semble volatile, mais sa manière de me considérer me lacère bien vite les côtes. Les mots touchent pile où ça fait mal. J’ai naturellement suivi sa demande non verbale de me rapprocher, m’exécutant sans broncher, le cœur déjà bien amoché. La claque n’a été que plus brutale.


— Vous aimez travailler ici ? Aimez-vous vous faire malmener par les clients désagréables ?


Ses mots sonnent creux dans ma tête, comment peut-elle demander ça avec un tel aplomb, comme si cette question trottait sur ses lèvres depuis qu'elle est entrée, comme si cela faisait sens de demander ça à une inconnue qui ne fait sue son travail. Le goût du mépris dans la bouche après sa réflexion. Bouche bée je mets quelques secondes avant de reprendre un peu de contenance, bredouillant quelques sons inintelligibles, cherchant encore au fond quoi pouvoir lui répondre.
Elle remet une cigarette à ses lèvres, quand bien même elle semblait avoir compris que c'est interdit dans notre établissement, elle ne l'allume pas, mais j'attrape l'occasion de reprendre les rênes de la conversation ; autant que je le puisse en tout cas.


— Comme j'ai déjà pu le dire, nous n'autorisons personne à fumer dans l'enceinte du café. Nous ne servons pas de White Russian non plus. Quoi que cela puisse être d'ailleurs.


Je la toise, mettant les poings sur les hanches, avec un regard qui se veut le plus sérieux du monde. Quand bien même c'est une cliente, elle n'est pas censée avoir ce genre de comportement. J’ai encore du mal à me mettre dans mon rôle un peu plus autoritaire, mais j’espère que le message est passé.


— Désolée, mais je trouve vos réflexions déplacées, je suis une personne normale, qui n'aime travailler que lorsque les clients sont polis et courtois. Ma phrase s'évapore peu à peu que les mots traversent ma bouche. Personne n'aime se faire malmener pour gagner son salaire…


Je reprends une attitude un peu plus professionnelle, tentant de rester sur ma lancée tant que ses mots ne viennent pas trancher l’estime que je peux avoir pour moi-même. Je lui déballe la carte complète que nous pouvons servir ; entre les classiques et ce que la patronne a pu inventer, il y a forcément de quoi trouver son bonheur quelque part.
bettyleg
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Melyna Nikitenko
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Melyna Nikitenko
Jeu 9 Fév - 20:46
@roots_of_evil
I will make you cry.
« I could cut a million of these and it would still mean nothing. »

« On ne peut pas fumer ici ? Quel gâchis. »

Elle répète cette même phrase, avec le même ton que la première fois, elle l'avait entendu la première fois mais elle souhaitait simplement déranger la serveuse, voir ce que celle-ci allait dit. Son sourire ne disparaît de ses lèvres, elle a trouvé sa proie, elle compte bien s'amuser en sa compagnie. Mais pour que le jouet demeure à sa place, il faut parfois bien le traiter, alors elle s'autorise à suivre religieusement son conseil, reposant sa cigarette dans la magnifique boîte en fer d'où elle provient. Elle repose ensuite ses longs doigts sur la table, observant Apolonia à nouveau. Elle grince des dents un instant puis soudainement froide à nouveau, lui demande :

« Servez moi un Doppio. Un double expresso.  »

Elle ne peut s'empêcher de perdre son expression glaciale lorsqu'elle voit la jeune femme poser ses poings sur ses hanches, comme si ce genre de posture allait impressionner celle qui vend la mort à qui veut bien la semer. Elle laisse échapper un gloussement nerveux, comme désarçonnée, et renchérit alors à la suite de sa réflexion :

« Les gens ont tendance à vous traiter comme leurs esclaves, n'est-ce pas ? Vous êtes des serveuses, ils sont ceux qui font que vous êtes payées, c'est là l'injustice. Si seulement vous pouviez rétorquer à ceux-ci, peut-être leur apprendre les bonnes manières, mh..? Bien entendu que vous aimez le respect, ceux qui n'aiment pas ça sont souvent ceux qui finissent par travailler dans des boîtes de nuit.. Les gigolos, ce genre de gens, mh ? Les prostituées, peut-être.. »

Elle détaille la jeune femme à nouveau, son expression semble désormais avenante, comme si elle se souciait vraiment de la jeune femme. Elle s'autorise même à lui sourire de temps en temps. Son ton est compréhensif, doux, elle poursuit :

« Quel a été votre pourboire le plus haut, ici ? Dîtes m'en plus, je suis curieuse. Vous semblez être quelqu'un de fondamentalement sympathique, je suis surprise, me voilà d'humeur généreuse. »

Elle observe son cosplay un instant, se demandant si celle-ci est obligée de porter celui-ci toute l'année ou si elle aura la chance de changer à un moment donné, ces oreilles de chats et cette attitude qui va de concert avec la mascarade lui sont étranges.

« Aimez-vous votre patron ? Votre copain n'est-il pas dubitatif quant à cet accoutrement que vous êtes sensée porter ? »

Dans la foulée de ses questions, le monolithe russe tient en sa main une liasse qu'elle a sorti d'un endroit dissimulé par la table. Il semblerait qu'elle soit là pour une bonne raison et les réponses de la jeune femme joueront grandement dans la balance, elle s'en rendra compte bien vite.






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Apolonia W. A.-Werner
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Apolonia W. A.-Werner
Dim 12 Fév - 0:31
@PurePink
i said i can't hear you, so you need to speak up
La situation semble lunaire, impossible pour moi de ne pas buguer quand je la vois répéter les mêmes mots, avec ce sourire qui ne la quitte pas. J’ai l’impression de recommencer la scène, comme dans un film ; figurante d’un moment que je ne comprends plus. Cette fois le message semble être passé, elle referme la cigarette qu’elle n’a pas allumée dans sa boîte. Les choses sont différentes, cette fois la demande semble censée, mais je remarque bien vite que mon attitude autoritaire ne l’a pas émoussée. Je me doutais que ça ne ferait pas grand effet, mais il fallait tenter, j’imagine.
L’entendre glousser paraît étrange, en dissonance avec l’armure qu’elle semble avoir mise sur elle, rempart saillant avec le reste du monde ; on n’est clairement pas du même monde. Ma réflexion semble l’amuser plus que de raison, elle se moque bien de mon avis, j’imagine sans mal qu’elle n’a rangé sa cigarette que pour être polie.
Et puis le monde tombe, elle balance foutaises, parle comme si elle avait la moindre idée de ce qu’est la vie au café, les clients qu’on peut avoir à servir, comment ils se comportent avec nous. Alors oui, certains sont déplacés, mais la plupart sont adorables, il y a lui. Elle insinue à peine que je n’aie pas les compétences pour me faire respecter ; à demi mots que je pourrais vendre mon corps comme d’autres. Je ne juge pas, le monde est dur, vraiment dur, j’espère ne jamais en arriver là. Le rouge me monte aux joues en imaginant l’idée, pendant qu’elle juge la moindre de mes coutures, peut-être qu’elle y réfléchit vraiment ; après tout, je ne sais pas qui elle est, son importance. Si je la juge capable de me jeter dans la moindre camionnette, je n’imagine pas ce que pourraient faire les monstres de titanes qui se trouvent à leur côté ; mais ils ne feraient pas ça en plein jour, si ? Je ne sais plus où donner de la tête.

Le reste de ses questions font encore moins de sens, pas le genre qu’on poserait à n’importe qui, j’ai l’étrange impression d’une caméra cachée, le genre qui ne me fait absolument pas rire. Pourtant j’écoute, étreins un peu plus ma jupe avec mes doigts à mesure qu’elle plante ses griffes, tristement représentatif de ce qu’elle est en train de m’envoyer à la figure. Enfin elle tire le coup de grâce, parle d’un éventuel copain et ça m’écœure plus que de raison. Parce qu’il revient dans ma tête.

— Je n’ai personne dans ma vie.

Je balance ça sèchement, assez pour qu’elle devine qu’elle a touché juste ; les seuls mots qui arrivent à traverser ma . J’ai honte d’avoir fini par me laisser prendre à son jeu, elle a gagné l’ascendant dès son arrivée. Je ne sais pas comment rétorquer plus que ça, tente de m’échapper de la situation en retournant chercher sa commande. Je lui fais comprendre que je reviens tout de suite, les mots ayant bien du mal à sortir de mes lippes. Mes talons n’ont jamais détalé aussi rapidement pour retourner au comptoir, les yeux brillants.
La barista a très vite compris que quelque chose n’allait pas, sans piper mot elle m’a donner un peu de réconfort, sans vraiment pouvoir aider. Je n’ai définitivement pas envie d’y retourner, pourtant la commande arrive plus vite que prévu et mes talons doivent déjà me reporter jusqu’à elle. J’arme mon sourire le plus étincelant en ramenant la commande à la cliente que je ne saurais toujours pas nommée. Je dépose la tasse chaude à sa portée.

— Si vous avez besoin de quoi que ce soit d’autre, n’hésitez pas…

Ma voix se tord pendant que je me force à lui balancer la phrase de la maison, mais j’espère de tout mon cœur qu’elle ne prendra pas la perche ; mon cœur est déjà sur le point d’exploser sans raison.
bettyleg

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Melyna Nikitenko
Melyna Nikitenko
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Melyna Nikitenko
Lun 13 Fév - 0:24
@roots_of_evil
I'll make you cry.
« This the type of shit that make you pull up outside like bitch
Why you bending my line
I ain't tryna fuck your nigga he ain't even my type »


Melyna sourit, seule devant sa table à présent. Elle n'a personne mais il ya bel et bien quelqu'un qui trône au centre de ses pensées comme un roi sur un royaume conquis après y avoir vaincu chacun des vassaux. C'est certain, il reste maintenant à savoir qui, sa séance de torture n'est semble-t-il pas finie. Elle en jubile, pauvre serveuse que voilà, c'est sa cible aujourd'hui. Elle sera récompensée selon le taux d'amusement qu'elle lui aura fournit, Melyna y mettra un point d'honneur. Les rois ont toujours récompensés leurs bouffons lorsqu'ils donnaient un véritable spectacle. Elle tend la main à Tolstoï qui lui offre la flasque qu'elle désirait obtenir. Elle y soutire une gorgée : C'est probablement là de la vodka. Une gorgée n'était pas suffisante, elle en prend une deuxième gorgée. C'est là le remontant qu'il lui fallait. Voici que la jeune fille arrive à nouveau, son attitude trahit sa gêne et c'est précisément la pièce maîtresse du gâteau. Elle tend sa flasque à son chien de garde sous la table sans forcément la dissimuler pour autant et poursuit alors sa pièce de théâtre.

« Un muffin au chocolat me ferait le plus grand bien avec cela, jeune fille. Vient-il vous visiter souvent, ici ? Vient-elle, peut-être ? »

La question est subtilement placée après sa question, il faut la garder à sa table, sinon elle pourrait s'échapper, ce serait dommage. Melyna calcule ses coups à l'avance, elle s'amuse à le faire quand bien même elle n'est là que dans un vulgaire café. C'est son passe-temps de l'instant. Elle observe Apolonia, toujours dans sa recherche physique, ses tics, sa manière de réagir, son expression faciale. Elle y trouve son compte, c'est certain. Ses doigts ont arrêté de tapoter la table, ses charbons anthracites darde la jeune femme avec légèreté quand bien même chacune de ses œillades pourrait sembler être un faufilement au travers des moindres recoins de l'âme de celle-ci.

La laissant certainement aller, entre deux analyses, chercher la nouvelle commande que celle-ci quémande, elle rajoutera à son retour :

« Apolonia, vous me semblez si pure, je suis certaine que vous méritez davantage. Quel est le métier que vous souhaitiez faire avant d'atterrir ici ? Rajoutez moi un jus d'orange pressée, voulez-vous ? »

Elle lui tend un joli pourboire, lui laissant le loisir de l'encaisser pour sa poche. Ses griffes aux pinacles cramoisis creusent l'écart entre Melyna et sa proie, l'argent au creux de sa main.

« Tenez donc, par ailleurs, vous faites un très bon travail, je me dois de vous récompenser pour cela. »

Être éperdu de quelqu'un qui n'a manifestement pas les même sentiments que soi est une prison bien plus rudes que les goulags les plus froids de Sybérie. Ne pas être apte à se souvenir de choses sublimes ayant eues lieu est un supplice qui n'est en rien comparable à ce que la pauvre serveuse est en train de subir. Elle pourra certainement encaisser ce petit jeu, tant que la pensée de cet éphèbe la tient debout, n'est-ce pas ? Si seulement Melyna savait de quoi il s'agit. Le clou du spectacle ne serait plus si loin.

C'est un mauvais jour pour la pauvre serveuse.






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Apolonia W. A.-Werner
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Apolonia W. A.-Werner
Mar 14 Fév - 16:23
@PurePink
i said i can't hear you, so you need to speak up
Ma tête tourne à force de toutes ces questions, à force de me perdre dans ma mémoire, dans les yeux ambrés du brun, en réfléchissant à ce qu’elle me demande. Je n’ai personne, c’est vrai, mais c’est lui qui me vient en tête s’il devait il y avoir quelqu’un. Oui, ça serait lui. J’essaye de m’évaporer avant que ma proposition ne soit prise comme acquise, mais elle fait exprès de l’accepter et je sais que je suis piégée, qu’elle va jouer avec moi jusqu’à ce que je finisse par craquer et répondre bêtement, les larmes pleins les yeux. Ça n’était pas loin, mais comme disait maman : ne tremble pas, arme ton sourire ; alors je fais de mon mieux, relève la tête vers elle, étincelante, réponds doucement :

— Je n’ai pas de petit ou petite ami.e ; qu’une fois seulement.

La phrase est dure à digérer, j’en ai dit plus que ce que j’aurais voulu, plus que ce que je pensais. Il fait le tour de ma tête, j’enrage encore de ne pas pouvoir communiquer avec lui, trouver un peu de réconfort ; de chaleur. Amère de ne pas encore avoir pu le revoir depuis le restaurant, mes doigts finissent par s’entortiller sur la bague qu’il m’a offerte, celle de la couleur de mes yeux, qui trône à un collier pendant mon service ; à mon doigt le reste du temps. Soupire doucement en repartant chercher la commande de la cliente slave, ne sait plus vraiment ce que je peux faire pour la fuir jusqu’à ce qu’elle parte. Les mots brûlent ma gorge, mais l’interlocutrice ne semble vouloir des réponses seulement dans le but de m’atteindre par la suite.
L’interrogatoire se poursuit, les compliments semblent raides, peu convaincants, pourtant cette fois rien ne semble pouvoir m’atteindre, alors je réfléchis honnêtement à la question, toujours pas bien certaine de ce que je veux faire aujourd’hui non plus.

— Ça n’a pas vraiment changé avec les années. Je n’ai pas encore réellement trouvé, mais je veux quelque chose dans lequel je pourrais aider les gens à se sentir et être bien. Dans le social.

Elle me répond par un pourboire beaucoup trop gros pour être vrai, beaucoup trop pour que ça ne soit pas mon âme que je lui vende. Alors je refuse poliment, repousse la liasse de billets, tourne pour la troisième fois les talons pour lui rapporter ce qu’il lui faut, me demandant combien de temps elle va me faire tourner en bourrique de la sorte.

— Je ne suis pas à plaindre, ne vous en faites pas.

C’est vrai, je peux me permettre de financer ma chaîne de vlog, ma garde-robe et j’assure aussi, quand je le peux, les enchères de D-VICE pour qu’il ne soit pas trop lésé, qu’on ne l’envoie pas directement dans le mur au prochain défi d’un watcher trop fortuné. Le jus d’orange semble bien amer quand il est déposé sur la table, l’image d’Helios perdu à jamais à cause d’un accident ; portrait bien effrayant, je ne veux plus y penser. Mes doigts retrouvent l’anneau qui trône au niveau de ma poitrine.

— Madame souhaite-t-elle autre chose, avec ceci ?

J’espère que non.
bettyleg
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Melyna Nikitenko
Melyna Nikitenko
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Melyna Nikitenko
Mar 14 Fév - 19:07
@roots_of_evil
I will make you cry.
« I could cut a million of these and it would still mean nothing. »

« Cet anneau que vous triturez m'indique le contraire, ce n'est très certainement pas l'alliance de vos parents, c'est certain. »

Melyna observe Apolonia cherchant une issue de secours, elle en jubilerait presque si son visage n'était pas figé. Elle ne pipe mot suite à sa remarque, observant avec attention le visage de celle-ci après son affirmation, ses doigts cessent de tapoter sur la table tandis qu'elle sippe une gorgée de son café avant de le terminer d'une traite. Elle en veut un deuxième et la chevelure barbe-à-papa le sait déjà. Elle avance la tasse vide vers la jeune femme avant de lui faire signe de lui en amener un deuxième, simple cette fois-ci. Les yeux de ses androïdes repassent à une couleur cyanosée, ils ne filment plus. L'atmosphère change alors et le monolithe russe change d'attitude.

« Vous n'êtes pas à plaindre mais si vos revenus tiers étaient assez hauts, vous n'auriez plus besoin de vous parer de tels accoutrements pour vendre vos cafés aux jeunes et vieux personnages qui viennent ici. Vous n'auriez pas à prêcher le paraître et les vicelardises qui gangrènent l'esprits de ces pauvres âmes dénuées d'affection. A moins que vous ne fassiez ça pour subvenir aux besoin d'autrui en plus des vôtres, c'est possible également. Après tout, une telle assurance lorsque l'on travaille dans un petit café trahit bien souvent d'autres activités, nous le savons toutes deux, mh ? »

Son ton est plus agressif et le coup de jus du café fait son effet, ce qui est somme toute normal, après avoir avalé une telle dose de café soudaine. Elle poursuit sur sa lancée, son autre main venant jouer avec un collier à son cou, comme pour imiter Apolonia. Elle se refroidit de minutes en minutes, elle est finalement lassée, il semblerait.

« Votre minois est plus qu'attrayant et je gage que vous n'auriez aucun mal à gagner votre vie autrement, en ayant le luxe d'être la personne que vous aimeriez vraiment être et pas ce simulacre d'échange social pour autrui, je suppose que c'est là un choix de vie, c'est certain. On ne peut vous en vouloir, il faut bien des gens comme vous. »

Chehkov se lève et se dirige vers la sortie. Ses yeux changent de couleur et il semble communiquer sous forme de codes, possiblement en train de passer une commande pour la jeune femme lui ayant ordonné cela. Ou peut-être qu'un algorithme est en train de faire son œuvre pour trouver une prochaine cible pour un défi potentiel. Il reste un seul garde au côté gauche de la jeune femme. C'est Tolstoï qui reste, le plus menaçant. Il a été désigné comme tel. L'androïde est trapu et quand bien même il est habillé pour paraître plus "humain", il trahit aisément des blindages étudiés. Melyna prend son temps pour déguster son muffin, elle l'apprécie, même. Elle est satisfaite, sa petite fringale aura été satisfaisante, jusqu'à un certain point. Elle récupère sa liasse et en enlève une bonne partie, laissant alors un maigre pourboire en voyant que l'initial don a été mal perçu, elle y voit donc la nécessité de s'abaisser à la plèbe "normale". Elle répète alors.

« Je vois que vous avez mal perçu ma contribution, peut-être que celle-ci vous ira mieux, j'insiste. Ne me le faites pas reprendre. »

Elle laisse ce billet singulier et le glisse vers Apolonia, à nouveau. Son ton tonne l'ordre et son attitude désormais un brin désagréable accentue celui-ci. Ses lèvres charnues viennent embrasser le bord de son verre de jus de fruit et le sirotent doucement, elle prend son temps. Elle se désintéresse du monde un moment lorsque Apolonia vient lui servir son deuxième café, désormais en train de réfléchir. Autant au coup final qu'elle peut asséner à la jeune fille qu'à la suite de sa balade, après cet arrêt au café.

« Je reviendrais vers vous au besoin, Apolonia. Je suis sûre que vous saurez répondre à ma dernière requête, après quoi je m'en irai. »

Elle la congédie enfin, pour le moment.






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Apolonia W. A.-Werner
Apolonia W. A.-Werner
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Apolonia W. A.-Werner
Sam 18 Fév - 0:19
@PurePink
i said i can't hear you, so you need to speak up
Elle me darde du même regard qu'à son arrivée, use de mes faiblesses pour taper là où ça fait mal. J'ai dit la vérité, je n'ai personne, pourtant ça serait mentir de dire que je n'aimerais pas que ça soit lui. Même quand il n'est pas là, le simple fait de toucher la bague qu'il m'a offerte me donne un peu plus d'assurance, la même confiance qui guide mes pas quand nos mains sont les unes dans l'autre, mais ça n’est pas assez pour me débarrasser de la cliente en face de moi. Elle tique sur le refus du pourboire, continue de m’attaquer en insinuant que je pourrais vende mon corps, l’image de ce dernier ou qu’importe ; elle pousse jusqu’à me dire que c’est peut-être déjà le cas. Les larmes glissent jusqu’à mes joues rougies par l’humiliation. Je ne dis rien, tente de garder la tête haute alors que le cœur est au fond des talons, je ne sais pas quoi répondre, son avis déjà bien tranché sur ma personne. Je ne veux pas lui donner plus de satisfaction qu’elle n’en aura déjà en me voyant flancher devant elle.
L’un des deux androïdes se lève pour sortir du bâtiment, l’autre reste de marbre, aussi glacial et menaçant que sa propriétaire. Elle prend son temps pour manger le muffin, me laissant comprendre sans un mot que je devais rester à ma place le temps qu’elle termine. Alors je m’exécute, tente de contenir les quelques larmes qui perlent encore aux coins de mes yeux sans que je ne puisse y faire quoi que ce soit. L’odieuse cliente récupère son argent, mais ne le range pas tout de suite, ne garde qu’un seul billet avant de ranger le reste. Son ton ne laisse aucun doute planer sur la menace, je redoute les conséquences, alors de nouveau je fais comme elle demande, récupère le billet, le chiffonne légèrement dans ma main.
Je ne sais pas quoi dire à part merci, n’ai jamais eu besoin de regretter qu’on puisse m’offrir un pourboire, mais là les choses sont différentes. Alors ça commence à me laisser penser que c’était plus une sorte de compensation pour les dégâts que cette conversation m’a infligée, elle m’a épuisée, aussi bien physiquement que moralement ; je n’ai qu’une envie, rentrer chez-moi, pleurer et l’avoir au téléphone. Je tourne les talons, une énième fois, pour lui ramener un second café. Enfin, elle me congédie, me prévient qu’elle reviendra vers moi une dernière fois, qu’après mon cauchemar sera terminé. Alors je vais faire un tour aux toilettes, tente de redonner un peu d’ordre au maquillage qui a fondu sous mes larmes, malheureusement je n’arrive pas à lui redonner sa forme initiale ; ça restera. Finalement, je retourne du côté des tables, attendant qu’on m’interpelle pour terminer ce calvaire, pressée d’en finir avant que mon amour propre ne soit réduit à néant.
bettyleg
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Melyna Nikitenko
Melyna Nikitenko
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Melyna Nikitenko
Dim 19 Fév - 0:27
@roots_of_evil
I will make you cry.
« I could cut a million of these and it would still mean nothing. »

Melyna termine ce qu'elle avait à terminer, ses yeux cherchant alors la barbe-à-papa dans le réfectoire. Lorsqu'elle la voit, détériorée par son petit manège, elle ne sourit guère, lui faisant simplement un signe de main fantomatique. Elle lui indique qu'elle souhaite terminer sa commande. La carte de la maison lui est restée en tête et ce depuis le début. Elle fait mine de réfléchir quand bien même elle sait déjà ce qu'elle compte prendre pour rajouter la cerise sur le gâteau. La limaille cachée dans le gâteau est sur le point de sortir, le détenu est sur le point de subir son lynchage. Une fois celle-ci à portée, elle daigne alors lui demander :

« Pourrais-je obtenir un smoothie à la framboise ? Merci bien. »

Elle continue de la contempler, comme une œuvre d'art en devenir, elle devine que la patience de celle-ci, la résistance et le mental d'Apolonia s'étiole de minutes en minutes et elle comprend qu'elle n'en tirera pas bien plus. Ce n'est pas très grave, elle en a eu pour son argent et ce qu'elle s'apprête à lui dire signera la fin de cette mascarade. Elle patientera qu'elle arrive pour récupérer sa commande et la savourer. Comme le ferait un condamné à mort venant d'être gracié de son ultime met, celui qu'il a demandé. Elle prend soin d'enlacer la paille de ses lèvres, sirotant celui-ci avec lenteur, plaisir et s'en délecte, il n'est pas mauvais, en somme. Le café vaut sa réputation et elle pourrait y revenir, la prochaine fois qu'elle passe ici. Elle demanderait certainement Apolonia à nouveau. Car à l'image d'un corps manquant de cette molécule après s'être trop fait tatoué, celle-ci se souviendrait instantanément des dégâts qu'elle a causé. Elle l'aura d'ailleurs congédiée le temps de savourer son dessert afin d'avoir tout le plaisir de la retrouver une fois qu'elle devra payer l'entièreté de sa commande.

Le dernier androïde qui se trouvait à ses côtés s'en va lui aussi. Probablement vont-ils préparer la voiture afin qu'elle soit déjà devant une fois que le monolithe daignera sortir. Elle se retrouve alors seule, soupirant dans cette quiétude qu'elle a forcé. Ses ongles tapotent un galop constant sur le grand verre qui lui fait face tandis qu'elle l'assaille de moults sips, après quoi, elle siffle doucement, presque dans un murmure un petit air d'une comptine russe qu'elle entendait souvent lorsqu'elle était enfant. Elle est, pendant un court instant, légère et pourrait presque être sympathique, ce fix de sérotonine se fraye un chemin dans son corps comme le ferait un roi dans un pays fraichement conquis. Ce n'est que lorsqu'elle termine son dessert que tout ceci redescend. Il est temps de partir. Elle fait donc signe à Apolonia de la rejoindre. Elle agite sa main comme pour lui faire signe qu'elle souhaite régler. Une fois celle-ci à sa table, elle daigne lui asséner le coup de grâce, lui énonçant alors quelques mots.  

« Je vous remercie, Apolonia. Tout ceci était merveilleusement bon et je suis satisfaite, ce café m'a surprise, vous m'avez surprise. Vous avez presque tenue la charge lorsque j'ai été la plus odieuse avec vous. Quand bien même vous n'avez aucune sorte d'autorité avec vos pauvres doigts torturés qui ont tenté de s'accrocher à la moindre particule qui n'était pas vous. Comme si à chaque instant vous rêviez d'être n'importe qui sauf vous. Cette personne qui tient vos pensées doit être sacrément importante et je me demande si elle ressent la même chose que pour vous. Est-ce le phare qui indique aux hommes sur la proue de vos pensées que vous n'êtes pas si perdue que ça ? Est-ce la personne qui vous sauvera lorsqu'un chien qui a vraiment l'intention de vous heurter le fera ? Je ne peux pas vous retirer que vous avez tenté d'asseoir votre autorité mais je crains que malheureusement ça ne vous soit impossible. Le social ne vous irait pas, vous êtes bien trop gentille, bien trop pure pour ce monde. J'ai peut-être un peu de pitié pour vous, j'ai bien peur que celui ne fasse qu'une bouchée de vous. Déployez donc vos épaules, puppy. Personne ne vous fera de cadeau. Et cette personne - dit-elle alors, désignant l'anneau - ne serait certainement pas très fière de vous voir ramper devant l'adversité. Ces gens que vous souhaitez aider, en allant dans le social, vous cracherons sur les chaussures si vous vous montrez si faible. Il vous quittera certainement lorsqu'il sera fatigué de cette fragilité. Ce sera cette porte de sortie si simple à emprunter lorsque le trop devient si erreintant à subir. Je suis navrée pour vous, très chère. C'est tombé sur vous. »

Melyna lui donne alors quelques billets pour payer la commande, elle n'a que faire de la monnaie, après tout, la pauvre jeune femme a subit bien trop d'attaques gratuites pour qu'elle l'empoisonne d'une minute de plus à ses côtés.  Elle s'en va ensuite, la frôlant sur le côté en lui offrant un sourire presque empathique. Peut-être le seul sourire sincère qu'elle aura daigné lui offrir. Elle ne lui demandera pas non plus son reste, ni satisfaite ni contrariée. Le bruit de ses talons sonnera son départ tandis que l'androïde se trouve à l'autre bout du café, lui tenant la porte pour qu'elle puisse sortir. Laissant le vent extérieur rejoindre le vent qu'elle délaisse au détour de son monologue.

Le calvaire est enfin terminé pour la pauvre serveuse.






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Apolonia W. A.-Werner
Apolonia W. A.-Werner
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Apolonia W. A.-Werner
Lun 20 Fév - 23:52
@PurePink
i said i can't hear you, so you need to speak up
Le dernier acte de ce spectacle infernal est sur le point de se lancer, je me rapproche du mannequin russe lorsqu’elle m’en fait signe. À peine ai-je eu le temps de me remettre de mes émotions et mon maquillage en état que le calvaire reprend son cours, est-ce qu’elle va enfin m’achever ? Je n’espère qu’une seule chose, c’est que cette histoire s’arrête là, qu’elle n’ait pas réellement de requête particulière qui me concerne, qu’elle n’éparpille pas un peu plus les morceaux de mon être à la moindre parole malheureuse qu’elle saura avoir.
Je pars récupérer sa énième commande, même si ces dernières ne semblaient aucunement faire sens les unes entre les autres. Jus d’orange après un café, ça ne devrait pas exister, mais elle a pourtant eu l’audace de le faire. Elle prend temps pour avaler sa boisson, alors que je suis contrainte d’attendre non loin pour qu’elle puisse régler et enfin partir. Je l’entends siffler une symphonie très belle, mais qui de ses lèvres sonne plus comme la chevauchée des Walkyries et toutes les conséquences que cela pourrait impliquer. Le dernier androïde quitte la table, il ne reste plus qu’elle, mais l’instant où elle m’appelle est toujours aussi terrifiant, pas besoin d’être accompagnée par deux monstres d’acier quand elle a une langue aussi aiguisée. La boule a fini de se consolider dans ma gorge et je ne suis plus à rien de repartir en larmes.

Arrivée à la table après qu’elle m’ait fait signe, le florilège de critiques reprend ; quand bien même elle fait mine de me prendre en pitié, elle ne mâche pas ses mots. Les poignards reprennent leurs chemins, elle qui tente d’anéantir une relation qui n’existe pas, pas encore en tout cas, quand bien même mon cœur bat déjà la chamade à penser à lui. Elle choisit bien ses mots, pose les piliers d’une conversation saine pour abattre tous les murs d’un seul coup. Je n’ai pas le temps d’en placer une, elle débite les insultes déguisées sans prendre de respiration, me pointe du doigt quelques secondes après m’avoir traité comme un chiot.
Les larmes dégoulinent de nouveau sur mon visage, ruinant le travail que j’ai fourni pour paraître de nouveau présentable. Pitié que ça s’arrête, qu’elle s’en aille. Mes doigts se torturent sur la bague qui sert de pendentif, tandis qu’elle piétine sans vergogne mes idéaux d’avenir. Me ramène les pieds sur terre, moi qui ai toujours essayé de garder la tête dans les nuages. Elle termine ses derniers aveux, me traite comme une pauvre chose. Les billets qu’elle me donne pour sa consommation sont beaucoup trop nombreux, mais elle n’en fait pas une affaire, quitte l’établissement après un dernier sourire. Loin d’être aussi carnassier qu’au début, tout aussi terrifiant. Je n’arrive pas à arrêter les sanglots qui secouent mon corps, je retourne jusqu’au comptoir, dépose la monnaie au guichet ; sans un bruit si ce n’est ma respiration saccadée, la petite toux que la tristesse a ramenée avec elle.

Je file discrètement dans une des arrière-salles du café, laisse passer les quelques minutes qui restaient encore avant la fin de mon service, avant d’enfin retourner à la maison. Je n’étais plus en état et personne n’a semblé me rappeler à l’ordre, sans doute ont-ils déjà compris. J’ai fait le chemin du retour avec le maquillage encore légèrement dégoulinant, la première chose qui m’a traversé l’esprit c’était de lui en parler à lui. Même s’il ne comprendrait pas, il ne comprendrait pas pourquoi ça me touche autant qu’elle parle de lui comme ça, ça ne ferait pas de sens, car même si on semble apporter beaucoup d’importance pour l’autre, nous ne sommes rien. Finalement le message part jusqu’à lui, l’avertit que j’ai fini ma journée, laisse légèrement sous-entendre qu’elle n’a pas été terrible, attendant plutôt qu’il me parle de la sienne. Qu’il me rende mon sourire.
bettyleg
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